Ceferin regrette les insultes à l'encontre du PSG
©Ceferin a défendu le PSG face aux critiques venus d’Espagne, suite au transfert de Mbappé. Photo d’archives AFP
Il n'est "pas correct" que la Liga espagnole critique le Paris SG après la prolongation du contrat parisien de Kylian Mbappé, a déploré vendredi le président de l'UEFA Aleksander Ceferin dans un entretien à l'AFP, regrettant les "insultes" proférées.

Le fait que Mbappé prolonge samedi au PSG jusqu'en 2025 en rejetant l'offre du Real Madrid, équipe phare du Championnat d'Espagne, a déclenché un début de polémique franco-espagnole: le patron de la Liga Javier Tebas a qualifié l'alléchante offre parisienne d'"insulte au football" avant d'être repris de volée jeudi par son homologue français Vincent Labrune, qui a évoqué des "calomnies".

"Je suis absolument en désaccord" avec Javier Tebas, a déclaré vendredi Aleksander Ceferin à l'AFP. "Il y a, de toute façon, trop d'insultes dans le football, et je pense que chaque Ligue devrait s'occuper de ses propres affaires. Pour moi, il n'est pas correct qu'une Ligue en critique une autre."


Au passage, le dirigeant slovène a dit ne pas suivre l'argumentaire de Javier Tebas, selon qui Mbappé aurait prolongé "grâce à de grosses sommes d'argent" en dépit des lourdes pertes enregistrées par le PSG ces dernières saisons. "De ce que je sais, l'offre du Real pour Mbappé était similaire à celle du PSG", a-t-il tranché, sans vouloir se prononcer sur le caractère "soutenable" financièrement de l'opération.

"Nous avons des règles claires. Quiconque suit ces règles peut jouer nos compétitions, pas les autres", a-t-il dit, défendant l'émergence de nouvelles places fortes du foot européen, comme le PSG et son actionnaire qatarien, ou Manchester City et son propriétaire émirati. "Les choses changent! On ne peut pas dire: Je suis un club traditionnel, je dois gagner à vie. Les choses changent et quiconque obéit aux règles est le bienvenu", a-t-il fait valoir, évoquant la réforme du fair-play financier qui va être mise en oeuvre avec une sorte de plafond salarial limitant la part des revenus allouée aux salaires et aux transferts de joueurs. "L'important est que vous ne pouvez pas dépenser plus de 70% de vos revenus dans les salaires. Cela devrait permettre aux clubs d'être viables", a-t-il conclu.
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