Le Royaume-Uni a officiellement classé vendredi comme organisation terroriste le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir à Gaza, après l'approbation des députés britanniques.
Jusqu'ici, seule la branche armée du Hamas, les brigades Ezzedine al-Qassam, était interdite dans le pays, alors que le mouvement islamiste est déjà sur la liste noire des organisations terroristes des États-Unis et de l'Union européenne (que le Royaume-Uni a quittée en 2020).
Cette interdiction s'étend désormais aussi à l'aile politique du Hamas, après que la proposition faite par le gouvernement de Boris Johnson a été approuvée vendredi par le Parlement, a indiqué le ministère de l'Intérieur.
Les deux ailes de l'organisation se sont « rapprochées », si bien que « toute distinction entre elles est désormais considérée comme artificielle », a déclaré à la Chambre des Communes le secrétaire d'État à la Sécurité, Damian Hinds.
« Ce groupe prépare, commet et participe à des actes de terrorisme », a-t-il affirmé, citant en exemple les attaques « aveugles » de roquettes ou au mortier contre des cibles israéliennes.
Être membre du Hamas ou en faire la promotion est désormais passible d'une peine pouvant aller jusqu'à 14 ans d'emprisonnement, en vertu de la législation antiterroriste britannique, a précisé le Home Office.
La semaine dernière, Israël avait salué la volonté du gouvernement britannique de soutenir cette « décision importante », qualifiant le Hamas de « groupe islamique radical qui cible d'innocents israéliens et cherche à détruire Israël ».
Le porte-parole du Hamas, Hazem Qassem, avait quant à lui dénoncé « un crime contre notre peuple palestinien et son histoire de lutte », indiquant que ce changement serait «un grand péché politique, moral et juridique» si le Royaume-Uni l'adoptait.
Jusqu'ici, seule la branche armée du Hamas, les brigades Ezzedine al-Qassam, était interdite dans le pays, alors que le mouvement islamiste est déjà sur la liste noire des organisations terroristes des États-Unis et de l'Union européenne (que le Royaume-Uni a quittée en 2020).
Cette interdiction s'étend désormais aussi à l'aile politique du Hamas, après que la proposition faite par le gouvernement de Boris Johnson a été approuvée vendredi par le Parlement, a indiqué le ministère de l'Intérieur.
Les deux ailes de l'organisation se sont « rapprochées », si bien que « toute distinction entre elles est désormais considérée comme artificielle », a déclaré à la Chambre des Communes le secrétaire d'État à la Sécurité, Damian Hinds.
« Ce groupe prépare, commet et participe à des actes de terrorisme », a-t-il affirmé, citant en exemple les attaques « aveugles » de roquettes ou au mortier contre des cibles israéliennes.
Être membre du Hamas ou en faire la promotion est désormais passible d'une peine pouvant aller jusqu'à 14 ans d'emprisonnement, en vertu de la législation antiterroriste britannique, a précisé le Home Office.
La semaine dernière, Israël avait salué la volonté du gouvernement britannique de soutenir cette « décision importante », qualifiant le Hamas de « groupe islamique radical qui cible d'innocents israéliens et cherche à détruire Israël ».
Le porte-parole du Hamas, Hazem Qassem, avait quant à lui dénoncé « un crime contre notre peuple palestinien et son histoire de lutte », indiquant que ce changement serait «un grand péché politique, moral et juridique» si le Royaume-Uni l'adoptait.
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