©Une voiture blindée tout-terrain classique de type MRAP employée par l'armée turque, ici en Syrie en 2020.
Cinq jours après que les États-Unis aient exprimé leur préoccupation, la Turquie a fait savoir qu'elle n'attendra pas la "permission" des États-Unis pour lancer une nouvelle offensive en Syrie. Par ailleurs, la Turquie - en tant qu'allié transatlantique - s'oppose au processus d'adhésion à l'Otan de la Suède et de la Finlande.
La dernière intervention turque en Syrie remonte à octobre 2019, date de ce cliché où des soldats turcs patrouillent dans le nord-est syrien.
"Profondément préoccupés"
Cette infographie rappelle l'état du conflit à l'issue de la dernière intervention turque en date en octobre 2019 au Kurdistan syrien.
La Suède, ni "sincère" ni "honnête"
Interrogé par ailleurs sur le processus d'adhésion à l'Otan de la Suède et de la Finlande, à laquelle Ankara s'oppose jusqu'ici, le président turc a jugé que les discussions mercredi à Ankara entre les délégations suédoise, finlandaise et turque n'avaient pas été "à la mesure des attentes" de la Turquie. M. Erdogan a de nouveau accusé les deux pays nordiques de "soutenir le terrorisme", estimant que la Suède n'est ni "sincère" ni "honnête".
Le président turc Recep Tayyip Erdogan.
La Turquie accuse les deux pays, en particulier la Suède qui compte une communauté importante d'exilés turcs, d'abriter des militants kurdes du PKK, le Parti des Travailleurs du Kurdistan, considéré comme une organisation terroriste par Ankara et ses alliés occidentaux. Elle dénonce aussi la présence sur leur sols de partisans du prédicateur Fethullah Gülen, qu'elle accuse d'avoir orchestré la tentative de coup d'État de juillet 2016.
Avec AFP
Lire aussi
Commentaires