©Jacek Lupina, propriétaire et créateur du nouveau musée Apple, pose pour une photo à côté d’une réplique du légendaire ordinateur Apple 1 au musée de Varsovie, en Pologne. (Photo de Wojtek RADWANSKI/AFP)
La plus grande et la plus complète collection Apple au monde est désormais visible dans un musée en Pologne, offrant ainsi un voyage dans le temps et une immersion dans le monde de l’informatique. « Les succès et les échecs » d’Apple sont déjà disposés dans ce musée qui vient d’ouvrir ses portes à Varsovie.
Situé à Fabryka Norblina, une ancienne usine en brique rouge du début du XIXe siècle, réaménagée en centre commercial et de loisirs au cœur de la capitale polonaise, Apple Museum of Poland expose plus de 1.600 produits liés à la célèbre société californienne, rassemblés en fouillant les mises aux enchères du monde entier.Près de l’entrée, trône, avec son boîtier en bois d’acajou, une réplique d’Apple 1, le premier ordinateur personnel commercialisé en 1976 par les fondateurs de la marque, Steve Jobs et Steve Wozniak. À l’origine, produit à environ 200 exemplaires, Apple 1 a été vendu à 666,66 dollars, partiellement en kit. Pour le rassembler, l’utilisateur devait ajouter un boîtier, un bloc d’alimentation, un clavier et un écran.
« Mon ambition était que les visiteurs de ce musée puissent voir à quoi ressemblaient les débuts, à quel point c’était primitif, très simple : le boîtier d’Apple 1 était fait en bois ! rien à voir avec ce que l’on connaît aujourd’hui », explique M. Lupina. Pour rassembler son exemplaire, le collectionneur s’est adressé à d’autres spécialistes et a utilisé des composants d’époque. Cela lui a demandé près de trois ans d’efforts.
La carte mère a été signée par Steve Wozniak en personne, lors de sa visite en Pologne en 2018.
« Il a analysé toutes les soudures, les composants, il a beaucoup apprécié la réalisation. Il m’a aussi montré les endroits que lui et Steve Jobs voulaient modifier, mais ils n’en ont pas eu le temps », dit-il. Plus loin dans la grande salle, des dizaines d’ordinateurs, tels Apple II, Lisa, iMac, Powermac, MacBook, Mac pro, ou encore des iPhone, Ipod, iPad, des modes d’emploi, des logiciels et autres produits de l’univers Apple sont exposés.
Sur les murs, des affiches originales, dont celles de la célèbre campagne publicitaire « Think different » (pensez différemment), de 1997, avec Bob Dylan, Pablo Picasso, Mohamed Ali, ou encore Albert Einstein. Des écrans vidéos et des bornes interactives ou un guide audio permettent aux visiteurs de plonger dans l’univers Apple.
« Les deux premières années, c’était en amateur, quelques machines pour le plaisir de les regarder, de posséder quelque chose que je ne pouvais pas m’offrir avant parce que c’était trop cher pour un habitant de l’Europe postcommuniste », se rappelle Jacek Lupina.
Au bout d’un certain temps, les objets ont commencé à envahir sa maison en banlieue de Varsovie, d’abord son bureau puis son salon. « J’ai vendu tous les meubles du salon, la table, les chaises, je n’ai laissé que des canapés », raconte-t-il en riant. En 2017, il ouvre un musée chez lui, à visiter sur rendez-vous.
Il y consacre tout son temps libre, parfois des nuits entières, à épier les ventes aux enchères sur différents fuseaux horaires. « La lutte est parfois rude, j’ai récemment perdu un iMac contre un collectionneur des Pays-Bas », dit-il. Aujourd’hui, sa passion lui coûte aussi tout son argent. « Je n’ai pas d’économies, je n’ai pas de retraite, juste ma collection ».
Avec AFP
Situé à Fabryka Norblina, une ancienne usine en brique rouge du début du XIXe siècle, réaménagée en centre commercial et de loisirs au cœur de la capitale polonaise, Apple Museum of Poland expose plus de 1.600 produits liés à la célèbre société californienne, rassemblés en fouillant les mises aux enchères du monde entier.Près de l’entrée, trône, avec son boîtier en bois d’acajou, une réplique d’Apple 1, le premier ordinateur personnel commercialisé en 1976 par les fondateurs de la marque, Steve Jobs et Steve Wozniak. À l’origine, produit à environ 200 exemplaires, Apple 1 a été vendu à 666,66 dollars, partiellement en kit. Pour le rassembler, l’utilisateur devait ajouter un boîtier, un bloc d’alimentation, un clavier et un écran.
« Mon ambition était que les visiteurs de ce musée puissent voir à quoi ressemblaient les débuts, à quel point c’était primitif, très simple : le boîtier d’Apple 1 était fait en bois ! rien à voir avec ce que l’on connaît aujourd’hui », explique M. Lupina. Pour rassembler son exemplaire, le collectionneur s’est adressé à d’autres spécialistes et a utilisé des composants d’époque. Cela lui a demandé près de trois ans d’efforts.
La carte mère a été signée par Steve Wozniak en personne, lors de sa visite en Pologne en 2018.
« Il a analysé toutes les soudures, les composants, il a beaucoup apprécié la réalisation. Il m’a aussi montré les endroits que lui et Steve Jobs voulaient modifier, mais ils n’en ont pas eu le temps », dit-il. Plus loin dans la grande salle, des dizaines d’ordinateurs, tels Apple II, Lisa, iMac, Powermac, MacBook, Mac pro, ou encore des iPhone, Ipod, iPad, des modes d’emploi, des logiciels et autres produits de l’univers Apple sont exposés.
Sur les murs, des affiches originales, dont celles de la célèbre campagne publicitaire « Think different » (pensez différemment), de 1997, avec Bob Dylan, Pablo Picasso, Mohamed Ali, ou encore Albert Einstein. Des écrans vidéos et des bornes interactives ou un guide audio permettent aux visiteurs de plonger dans l’univers Apple.
« Les deux premières années, c’était en amateur, quelques machines pour le plaisir de les regarder, de posséder quelque chose que je ne pouvais pas m’offrir avant parce que c’était trop cher pour un habitant de l’Europe postcommuniste », se rappelle Jacek Lupina.
Au bout d’un certain temps, les objets ont commencé à envahir sa maison en banlieue de Varsovie, d’abord son bureau puis son salon. « J’ai vendu tous les meubles du salon, la table, les chaises, je n’ai laissé que des canapés », raconte-t-il en riant. En 2017, il ouvre un musée chez lui, à visiter sur rendez-vous.
Il y consacre tout son temps libre, parfois des nuits entières, à épier les ventes aux enchères sur différents fuseaux horaires. « La lutte est parfois rude, j’ai récemment perdu un iMac contre un collectionneur des Pays-Bas », dit-il. Aujourd’hui, sa passion lui coûte aussi tout son argent. « Je n’ai pas d’économies, je n’ai pas de retraite, juste ma collection ».
Avec AFP
Lire aussi
Commentaires