©Malgré sa baisse de régime cette saison, Neymar est toujours le leader technique de la sélection brésilienne. Photo d’archives AFP
En retrait cette saison avec le Paris SG, Neymar doit briller avec le Brésil pour tenter un retour en grâce au Mondial-2022 et revenir dans la course au Ballon d'Or, un trophée dont il s'est éloigné depuis des années.
Troisième de la prestigieuse récompense individuelle en 2015, puis en 2017, l'attaquant a ensuite rétrogradé dans la hiérarchie mondiale alors qu'on lui promettait d'être le digne successeur de Kaka (2007), Ronaldinho (2005) et Ronaldo (1997, 2002), les derniers lauréats brésiliens.
"Je crois qu'il a laissé passer sa chance pour le Ballon d'Or. Il fera peut-être une grande Coupe du Monde, mais je le vois plutôt perdre du terrain face aux stars montantes comme (Kylian) Mbappé ou (Erling) Haaland", résume pour l'AFP Mauro Cezar Pereira, chroniqueur du site brésilien Uol.
À 30 ans, "Ney" vient de boucler sa saison la moins prolifique sur le plan individuel depuis son arrivée en Europe, avec 13 buts et 8 passes décisives en 28 matches avec le club parisien.
Pour la première fois de sa carrière, il n'a pas inscrit le moindre but en Ligue des champions. Une fois de plus, le numéro 10 brésilien a connu des pépins physiques, notamment une blessure à la cheville qui l'a écarté des terrains durant 13 rencontres.
Mondial de la "dernière chance"?
Mais les blessures n'expliquent pas tout: lors de ses cinq saisons passées au PSG, Neymar a toujours joué autour de 30 matches en moyenne, mais son total de buts décrit une courbe descendante, de 28 en 2017-2018 à seulement 13 lors du dernier exercice.
Le Brésilien ne figure plus dans le top 10 du classement du Ballon d'Or depuis sa troisième place de 2017. Est-ce déjà trop tard pour rêver à la consécration ?
"Cela dépendra plus d'un éventuel coup d'éclat avec le Brésil que de ses performances avec le PSG. Le Mondial de cette année est peut-être sa dernière chance", estime Gustavo Hoffman, qui suit la Seleçao pour la chaîne ESPN.
En sélection, Neymar a affiché des statistiques plus que correctes cette saison, avec trois buts et quatre passes décisives en six matches.
Les rassemblements en équipe nationale, avec qui il affrontera la Corée du Sud jeudi en amical, puis le Japon lundi, ont été pour lui une éclaircie au milieu de la grisaille parisienne.
Le match contre le Chili (4-0, un but de Neymar), au mythique stade Maracana de Rio de Janeiro, où il a eu droit à une standing ovation, fin mars, est venu à point nommé, après les huées du Parc des Princes qui ont suivi l'élimination parisienne en Ligue des champions contre le Real Madrid, futur champion d'Europe.
Avec le Brésil, Neymar s'éclate et s'entend à merveille avec les jeunes talents comme Paqueta, Vinicius, Raphinha ou Antony.
Et contrairement au PSG, où Messi, et surtout Mbappé, sont aussi sous le feu des projecteurs, personne ne semble à même de lui faire de l'ombre en sélection.
Le Madrilène Vinicius, buteur en finale de C1 samedi contre Liverpool (1-0), "a été le meilleur joueur brésilien de la dernière saison européenne, mais Neymar reste la référence absolue de la Seleçao", assure Gustavo Hofman.
"Plus grand rêve"
Pour Mauro Cezar Pereira, ce statut peut lui permettre de gagner des points dans la course au Ballon d'Or pour la saison prochaine, s'il se met en évidence au Qatar.
"Le jeu de l'équipe du Brésil est bâti autour de lui, donc s'il est en forme, il peut être décisif", explique-t-il. Critiqué pour son hygiène de vie et son style bling-bling, "Ney" avait étalé son spleen en octobre en affirmant à la plateforme DAZN que le Mondial-2022 pourrait être son "dernier".
Mais une autre déclaration issue de cet entretien, passée plus inaperçue, montrait à quel point il était motivé pour briller au Qatar. "Je ferai tout pour y arriver en pleine forme, je ferai tout pour gagner avec mon pays, pour réaliser mon plus grand rêve depuis tout petit. Et j'espère pouvoir y arriver", a-t-il prévenu.
Troisième de la prestigieuse récompense individuelle en 2015, puis en 2017, l'attaquant a ensuite rétrogradé dans la hiérarchie mondiale alors qu'on lui promettait d'être le digne successeur de Kaka (2007), Ronaldinho (2005) et Ronaldo (1997, 2002), les derniers lauréats brésiliens.
"Je crois qu'il a laissé passer sa chance pour le Ballon d'Or. Il fera peut-être une grande Coupe du Monde, mais je le vois plutôt perdre du terrain face aux stars montantes comme (Kylian) Mbappé ou (Erling) Haaland", résume pour l'AFP Mauro Cezar Pereira, chroniqueur du site brésilien Uol.
À 30 ans, "Ney" vient de boucler sa saison la moins prolifique sur le plan individuel depuis son arrivée en Europe, avec 13 buts et 8 passes décisives en 28 matches avec le club parisien.
Pour la première fois de sa carrière, il n'a pas inscrit le moindre but en Ligue des champions. Une fois de plus, le numéro 10 brésilien a connu des pépins physiques, notamment une blessure à la cheville qui l'a écarté des terrains durant 13 rencontres.
Mondial de la "dernière chance"?
Mais les blessures n'expliquent pas tout: lors de ses cinq saisons passées au PSG, Neymar a toujours joué autour de 30 matches en moyenne, mais son total de buts décrit une courbe descendante, de 28 en 2017-2018 à seulement 13 lors du dernier exercice.
Le Brésilien ne figure plus dans le top 10 du classement du Ballon d'Or depuis sa troisième place de 2017. Est-ce déjà trop tard pour rêver à la consécration ?
"Cela dépendra plus d'un éventuel coup d'éclat avec le Brésil que de ses performances avec le PSG. Le Mondial de cette année est peut-être sa dernière chance", estime Gustavo Hoffman, qui suit la Seleçao pour la chaîne ESPN.
En sélection, Neymar a affiché des statistiques plus que correctes cette saison, avec trois buts et quatre passes décisives en six matches.
Les rassemblements en équipe nationale, avec qui il affrontera la Corée du Sud jeudi en amical, puis le Japon lundi, ont été pour lui une éclaircie au milieu de la grisaille parisienne.
Le match contre le Chili (4-0, un but de Neymar), au mythique stade Maracana de Rio de Janeiro, où il a eu droit à une standing ovation, fin mars, est venu à point nommé, après les huées du Parc des Princes qui ont suivi l'élimination parisienne en Ligue des champions contre le Real Madrid, futur champion d'Europe.
Avec le Brésil, Neymar s'éclate et s'entend à merveille avec les jeunes talents comme Paqueta, Vinicius, Raphinha ou Antony.
Et contrairement au PSG, où Messi, et surtout Mbappé, sont aussi sous le feu des projecteurs, personne ne semble à même de lui faire de l'ombre en sélection.
Le Madrilène Vinicius, buteur en finale de C1 samedi contre Liverpool (1-0), "a été le meilleur joueur brésilien de la dernière saison européenne, mais Neymar reste la référence absolue de la Seleçao", assure Gustavo Hofman.
"Plus grand rêve"
Pour Mauro Cezar Pereira, ce statut peut lui permettre de gagner des points dans la course au Ballon d'Or pour la saison prochaine, s'il se met en évidence au Qatar.
"Le jeu de l'équipe du Brésil est bâti autour de lui, donc s'il est en forme, il peut être décisif", explique-t-il. Critiqué pour son hygiène de vie et son style bling-bling, "Ney" avait étalé son spleen en octobre en affirmant à la plateforme DAZN que le Mondial-2022 pourrait être son "dernier".
Mais une autre déclaration issue de cet entretien, passée plus inaperçue, montrait à quel point il était motivé pour briller au Qatar. "Je ferai tout pour y arriver en pleine forme, je ferai tout pour gagner avec mon pays, pour réaliser mon plus grand rêve depuis tout petit. Et j'espère pouvoir y arriver", a-t-il prévenu.
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