Dans cette circonscription qui regroupe les 120. 000 électeurs de quarante neuf pays, dont pour la moitié au Liban et dans les pays du Golfe, la Franco-Libanaise Caline Maaraoui, directrice des services juridiques des marchés libanais, veut porter les revendications des Français de l’étranger face à une députée sortante, Amélia Lakrafi, particulièrement inexistante.
«La politique coule dans mon sang, la France est au cœur de mon ADN et les problématiques des Français de l’étranger, je les connais de près, au contact du terrain». Voici trois raisons au moins qui donnent un certain relief à la candidature aux législatives françaises de la Franco-Libanaise, Caline Maaraoui! D’autant plus que la députée sortante d’«En Marche», Amélia Lakrafi, a brillé pendant cinq ans par son absence!
«La situation s’aggrave, constate la candidate franco-libanaise rentrant ces jours-ci du Ghana et d’Afrique, je veux remuer les cercles parisiens pour qu’ils s’intéressent à nous, à nos problèmes, à nos difficultés. D’abord, faire des Français de l’étranger des acteurs à part entière de la vie politique française. Ensuite, rétablir l’égalité entre les Français de l’hexagone et les Français de l’étranger. Enfin, faire comprendre à notre diplomatie que nous pouvons être des intercesseurs, en tout cas des connaisseurs et que nous pouvons être utiles à la France». Et de souligner avec vigueur les conséquences désastreuses de l’inflation et de la guerre en Ukraine pour le pouvoir d’achat, un sujet qui vu de Beyrouth a pris des proportions dramatiques. «La hausse des prix est mondiale que ce soit au niveau de l’énergie ou des matières premières. Les prix des produits de premières nécessités s’envolent dans tous les marchés ou supermarchés des 49 pays qui composent la circonscription».
Les Français de l’étranger, se demande cette Franco-Libanaise, ont-ils encore le soutien de la nation française? Plus totalement!». La «rupture d’égalité», selon elle, pénalise les communautés françaises du Moyen-Orient et d’Afrique.
C’est un regard neuf sur le Moyen-Orient qui est porté par la candidate et son suppléant Mazen Hakki, qui vit à Djeddah, un témoin privilégié, après 39 ans en Arabie Saoudite, de la feuille de route du prince héritier, Mohammed ben Salmane, dit MBS. «L’Arabie est marquée depuis les années 60, déclare-t-il, par l’éducation et l’enseignement dispensé aux femmes». Et d’ajouter: «Dans les années 70, l’industrie pétrochimique a fait son entrée, un grand pas vers le futur pour l’Arabie saoudite».
Dans les années 80 enfin, et toujours selon le suppléant de Caline Maaraoui, de nombreux travaux d’infrastructures ont été effectués et les villes ont été construites en Arabie Saoudite». «Si on aborde la période marquée par la montée en puissance de MBS, conclut-il, je dirais que c’est une période plutôt unique dans le monde, c’est une expérience très spéciale de voir la totalité d’une société changer d’orientation pour être apte à vivre l’avenir».
Face à une Caline Maaraoui très offensive, la députée sortante d’«En Marche» Amélia Lakrafi, élue en 2017 dans la 10ème circonscription des Français de l’étranger, n’a pas brillé durant son mandat.
La Mauritanie aura été la première destination de la députée à peine élue au nom d’«une mission d’étude sur la sécurité au Sahel», dont on a perdu la trace depuis. Au Quai d’Orsay, beaucoup se sont étonnés d’une telle initiative de la part de la représentante de 49 pays africains et arabes, mais dont la Mauritanie ne faisait pas partie.
Lors d’un dîner officiel organisé par le principal lobbyist du régime mauritanien à Paris, le consultant Jemal M. Taleb, avec qui elle a des liens étroits, Amélia Lakrafi rencontrait plusieurs diplomates en poste à Nouakchott, dont l’ambassadeur de France. Le but de ces agapes était clairement de soutenir l’ex-président mauritanien Aziz. Or ce dernier, aujourd’hui détenu pour avoir pillé son pays, n’est sans doute pas la personnalité politique dont il convenait de soutenir les réseaux à Paris.
Mais ce n’est pas tout. Lorsque le 12 décembre 2017 le président mauritanien souhaite organiser, avec l’aide toujours de l’infatigable Jemal M. Taleb, un colloque à l’Assemblée nationale, c’est la députée Amélia Lakrafi qui figure en tête des cartons d’invitation adressés aux amis de la Mauritanie.
Par ailleurs, la députée est devenue vice-présidente du groupe d’amitié avec le Congo du très autoritaire président Sassou. C’est via ce canal qu’elle a pu introduire Isidore Mvouba, président de l’Assemblée nationale congolaise auprès de son homologue, François de Rugy, alors président de l’Assemblée nationale.
Le mandat de Mme Lakrafi n’aura pas été marqué par une grande assiduité au Palais Bourbon. Une place est à prendre au chevet des communautés françaises du Moyen-Orient, de l’océan Indien et d’Afrique!
Mondafrique
«La politique coule dans mon sang, la France est au cœur de mon ADN et les problématiques des Français de l’étranger, je les connais de près, au contact du terrain». Voici trois raisons au moins qui donnent un certain relief à la candidature aux législatives françaises de la Franco-Libanaise, Caline Maaraoui! D’autant plus que la députée sortante d’«En Marche», Amélia Lakrafi, a brillé pendant cinq ans par son absence!
«La situation s’aggrave, constate la candidate franco-libanaise rentrant ces jours-ci du Ghana et d’Afrique, je veux remuer les cercles parisiens pour qu’ils s’intéressent à nous, à nos problèmes, à nos difficultés. D’abord, faire des Français de l’étranger des acteurs à part entière de la vie politique française. Ensuite, rétablir l’égalité entre les Français de l’hexagone et les Français de l’étranger. Enfin, faire comprendre à notre diplomatie que nous pouvons être des intercesseurs, en tout cas des connaisseurs et que nous pouvons être utiles à la France». Et de souligner avec vigueur les conséquences désastreuses de l’inflation et de la guerre en Ukraine pour le pouvoir d’achat, un sujet qui vu de Beyrouth a pris des proportions dramatiques. «La hausse des prix est mondiale que ce soit au niveau de l’énergie ou des matières premières. Les prix des produits de premières nécessités s’envolent dans tous les marchés ou supermarchés des 49 pays qui composent la circonscription».
Les Français de l’étranger, se demande cette Franco-Libanaise, ont-ils encore le soutien de la nation française? Plus totalement!». La «rupture d’égalité», selon elle, pénalise les communautés françaises du Moyen-Orient et d’Afrique.
Une ouverture sur le vaste monde
C’est un regard neuf sur le Moyen-Orient qui est porté par la candidate et son suppléant Mazen Hakki, qui vit à Djeddah, un témoin privilégié, après 39 ans en Arabie Saoudite, de la feuille de route du prince héritier, Mohammed ben Salmane, dit MBS. «L’Arabie est marquée depuis les années 60, déclare-t-il, par l’éducation et l’enseignement dispensé aux femmes». Et d’ajouter: «Dans les années 70, l’industrie pétrochimique a fait son entrée, un grand pas vers le futur pour l’Arabie saoudite».
Dans les années 80 enfin, et toujours selon le suppléant de Caline Maaraoui, de nombreux travaux d’infrastructures ont été effectués et les villes ont été construites en Arabie Saoudite». «Si on aborde la période marquée par la montée en puissance de MBS, conclut-il, je dirais que c’est une période plutôt unique dans le monde, c’est une expérience très spéciale de voir la totalité d’une société changer d’orientation pour être apte à vivre l’avenir».
Amélia Lakrafi, une élue transparente
Face à une Caline Maaraoui très offensive, la députée sortante d’«En Marche» Amélia Lakrafi, élue en 2017 dans la 10ème circonscription des Français de l’étranger, n’a pas brillé durant son mandat.
La Mauritanie aura été la première destination de la députée à peine élue au nom d’«une mission d’étude sur la sécurité au Sahel», dont on a perdu la trace depuis. Au Quai d’Orsay, beaucoup se sont étonnés d’une telle initiative de la part de la représentante de 49 pays africains et arabes, mais dont la Mauritanie ne faisait pas partie.
Lors d’un dîner officiel organisé par le principal lobbyist du régime mauritanien à Paris, le consultant Jemal M. Taleb, avec qui elle a des liens étroits, Amélia Lakrafi rencontrait plusieurs diplomates en poste à Nouakchott, dont l’ambassadeur de France. Le but de ces agapes était clairement de soutenir l’ex-président mauritanien Aziz. Or ce dernier, aujourd’hui détenu pour avoir pillé son pays, n’est sans doute pas la personnalité politique dont il convenait de soutenir les réseaux à Paris.
Mais ce n’est pas tout. Lorsque le 12 décembre 2017 le président mauritanien souhaite organiser, avec l’aide toujours de l’infatigable Jemal M. Taleb, un colloque à l’Assemblée nationale, c’est la députée Amélia Lakrafi qui figure en tête des cartons d’invitation adressés aux amis de la Mauritanie.
Par ailleurs, la députée est devenue vice-présidente du groupe d’amitié avec le Congo du très autoritaire président Sassou. C’est via ce canal qu’elle a pu introduire Isidore Mvouba, président de l’Assemblée nationale congolaise auprès de son homologue, François de Rugy, alors président de l’Assemblée nationale.
Le mandat de Mme Lakrafi n’aura pas été marqué par une grande assiduité au Palais Bourbon. Une place est à prendre au chevet des communautés françaises du Moyen-Orient, de l’océan Indien et d’Afrique!
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