Le ministre du Tourisme Walid Nassar a prié Amal et le Hezbollah d’« enlever une partie des portraits et des symboles qui jalonnent la route de l’aéroport, notamment au cours des trois prochains mois, pour les remplacer par des affiches montrant des sites naturels » libanais.
Le Liban s’oriente-t-il vers une dollarisation progressive de son économie à cause des fluctuations débridées de sa monnaie? La question se pose à la lumière de la volonté du ministère du Tourisme, d’autoriser les établissements touristiques à afficher leurs prix en dollars, quitte à percevoir les factures en livres libanaises.
La décision, certes prise à titre exceptionnel et limitée dans le temps, reste illégale, d’abord parce qu’elle contrevient à une loi qui impose aux établissements de commerce, quelle que soit leur nature, d’afficher leurs prix en livres ; ensuite parce qu’elle devrait émaner non pas du ministère du Tourisme, mais de celui des Finances et elle devrait être approuvée par le gouvernement. Or, celui-ci expédie les affaires courantes.
L’affichage des prix en dollars, par ailleurs saluée par le syndicat des restaurateurs, a été annoncée par le ministre sortant du Tourisme, Walid Nassar, lors d’une interview télévisée jeudi matin. Il l’a justifiée par le fait que le Liban s’attend à l’arrivée de plus d’un million de visiteurs en été et qu’elle permettra aux établissements touristiques de compenser les pertes qu’ils ont accumulés du fait qu’ils perçoivent leurs prix en livres libanaises alors que leurs dépenses sont engagées en dollars.
Outre son caractère illégal, cette décision dont les effets prendront fin au début du mois d’octobre, pose une double problématique : celle du contrôle des prix et de la lutte contre d’éventuels abus et celle de la discrimination qu’elle entraîne, du moment qu’elle n’a aucune incidence sur les salaires des travailleurs dans les établissements touristiques concernés et qu’elle ne concerne que ce secteur.
Elle reste cependant facultative, a pris soin de préciser le ministre, sans expliquer quel mécanisme a été pris pour s’assurer qu’elle ne pavera pas la voie à des abus qui sanctionneront essentiellement les Libanais qui continuent de percevoir leurs salaires en livres.
M. Nassar a souligné que les informations recueillies auprès du secteur privé indiquent que la saison estivale sera très prometteuse au niveau touristique, appelant les politiciens à préserver la stabilité requise.
Dans cet ordre d’idées, il a demandé aux médias de mettre en valeur « les côtés positifs du Liban », en notant que la pandémie de Covid-19 a été favorable au développement du tourisme local écologique et religieux.
Le ministre du Tourisme a prié Amal et le Hezbollah d’« enlever une partie des portraits et des symboles qui jalonnent la route de l’aéroport, notamment au cours des trois prochains mois, pour les remplacer par des affiches montrant des sites naturels » libanais. « C’est la première fois que je demande une chose pareille, en tout respect, fraternité et objectivité », a-t-il insisté.
M. Nassar faisait allusion aux portraits de responsables iraniens qui donnent aux voyageurs qui arrivent au Liban l’impression d’avoir atterri en Iran.
Le Liban s’oriente-t-il vers une dollarisation progressive de son économie à cause des fluctuations débridées de sa monnaie? La question se pose à la lumière de la volonté du ministère du Tourisme, d’autoriser les établissements touristiques à afficher leurs prix en dollars, quitte à percevoir les factures en livres libanaises.
La décision, certes prise à titre exceptionnel et limitée dans le temps, reste illégale, d’abord parce qu’elle contrevient à une loi qui impose aux établissements de commerce, quelle que soit leur nature, d’afficher leurs prix en livres ; ensuite parce qu’elle devrait émaner non pas du ministère du Tourisme, mais de celui des Finances et elle devrait être approuvée par le gouvernement. Or, celui-ci expédie les affaires courantes.
L’affichage des prix en dollars, par ailleurs saluée par le syndicat des restaurateurs, a été annoncée par le ministre sortant du Tourisme, Walid Nassar, lors d’une interview télévisée jeudi matin. Il l’a justifiée par le fait que le Liban s’attend à l’arrivée de plus d’un million de visiteurs en été et qu’elle permettra aux établissements touristiques de compenser les pertes qu’ils ont accumulés du fait qu’ils perçoivent leurs prix en livres libanaises alors que leurs dépenses sont engagées en dollars.
Outre son caractère illégal, cette décision dont les effets prendront fin au début du mois d’octobre, pose une double problématique : celle du contrôle des prix et de la lutte contre d’éventuels abus et celle de la discrimination qu’elle entraîne, du moment qu’elle n’a aucune incidence sur les salaires des travailleurs dans les établissements touristiques concernés et qu’elle ne concerne que ce secteur.
Elle reste cependant facultative, a pris soin de préciser le ministre, sans expliquer quel mécanisme a été pris pour s’assurer qu’elle ne pavera pas la voie à des abus qui sanctionneront essentiellement les Libanais qui continuent de percevoir leurs salaires en livres.
M. Nassar a souligné que les informations recueillies auprès du secteur privé indiquent que la saison estivale sera très prometteuse au niveau touristique, appelant les politiciens à préserver la stabilité requise.
Dans cet ordre d’idées, il a demandé aux médias de mettre en valeur « les côtés positifs du Liban », en notant que la pandémie de Covid-19 a été favorable au développement du tourisme local écologique et religieux.
Le ministre du Tourisme a prié Amal et le Hezbollah d’« enlever une partie des portraits et des symboles qui jalonnent la route de l’aéroport, notamment au cours des trois prochains mois, pour les remplacer par des affiches montrant des sites naturels » libanais. « C’est la première fois que je demande une chose pareille, en tout respect, fraternité et objectivité », a-t-il insisté.
M. Nassar faisait allusion aux portraits de responsables iraniens qui donnent aux voyageurs qui arrivent au Liban l’impression d’avoir atterri en Iran.
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