Jouer à cache-cache et retomber en enfance avec l'art de Mathieu Makhlouf... La première exposition en solo du jeune artiste, qui se tient au Art Loft de la Galerie Chérif Tabet, est en cours jusqu’au 15 juin.
Mathieu Makhlouf, 23 ans, diplômé en architecture, prépare son master à l'Usek. Il est fasciné par le monde de l’enfance, sa sensibilité, sa subtilité et surtout sa pureté.
Ayant également fait des études en théologie, il enseigne le catéchisme et le dessin aux enfants. Il considère que ce qu'il essaie de leur divulguer est sa manière propre de voir la vie, à travers son art et les valeurs qui en découlent.
En visitant son exposition, on est projeté, au gré d’une trentaine de peintures et de dessins conçus avec des médias mixtes, dans l’univers de l’artiste. Il s’agit d’une histoire qu’on lit de toile en toile. On découvre le monde imaginaire de l’enfance auquel les adultes ne comprennent pas vraiment grand-chose.
«Aux enfants, tous ceux qui rient, tous ceux qui crient, tous ceux qui jouent.
À tous ceux qui mangent, courent, pleurent. À tous ceux qui vivent vraiment sans rien comprendre.»
Mathieu Makhlouf dédie ce projet aux enfants, ceux qui sont perdus. Ceux qui se cachent. Et même aux adultes qui ont grandi trop tôt sans avoir eu le temps de comprendre la vie.
L'artiste essaie aussi de dépicter l'intelligence infantile. Il met le doigt sur les secrets que les adultes essaient de cacher aux enfants, sur les non-dits et toutes les choses que les enfants savent même si on évite de leur en parler… parce qu'ils sont trop petits.
Les enfants se cachent des adultes pour mieux voir le monde et vivre avec joie et insouciance. Mathieu Makhlouf écrit ceci sur des toiles où le rouge et le bleu prédominent, encadrant des silhouettes cernées souvent en noir, aux pastels à l'huile.
Des formes géométriques se dessinent sur des toiles de 70 x 100 cm, pour mieux discerner les mouvements de l’enfance qui veut s’éclipser du monde des adultes. On voit également des cercles vides ou lumineux, des lignes épurées, courbes ou droites. Rien de régulier en somme, à l’image d’une vie qui se reflète sur des œuvres qui vibrent.
Une série de dessins sur cartons de taille A4 est également exposée. La couleur orange fluo, aspergée sur du bleu et du noir, suggère la joie et la folie de la naïveté infantile.
Cette exposition relate l’enfance et ses jeux de cache-cache, elle est certes loin d’être immature. Et l’on est en admiration devant la force du message lancé par ce jeune artiste, qui pousse les visiteurs à réfléchir sur le cycle de la vie, sur l’écoulement des jours et le cheminement particulier de tout un chacun.
Allez découvrir cette exposition, elle en vaut le détour, elle invite à un retour à l’enfance pour mieux savourer l’âge adulte.
www.zeinanader.com
Mathieu Makhlouf, 23 ans, diplômé en architecture, prépare son master à l'Usek. Il est fasciné par le monde de l’enfance, sa sensibilité, sa subtilité et surtout sa pureté.
Ayant également fait des études en théologie, il enseigne le catéchisme et le dessin aux enfants. Il considère que ce qu'il essaie de leur divulguer est sa manière propre de voir la vie, à travers son art et les valeurs qui en découlent.
En visitant son exposition, on est projeté, au gré d’une trentaine de peintures et de dessins conçus avec des médias mixtes, dans l’univers de l’artiste. Il s’agit d’une histoire qu’on lit de toile en toile. On découvre le monde imaginaire de l’enfance auquel les adultes ne comprennent pas vraiment grand-chose.
«Aux enfants, tous ceux qui rient, tous ceux qui crient, tous ceux qui jouent.
À tous ceux qui mangent, courent, pleurent. À tous ceux qui vivent vraiment sans rien comprendre.»
Mathieu Makhlouf dédie ce projet aux enfants, ceux qui sont perdus. Ceux qui se cachent. Et même aux adultes qui ont grandi trop tôt sans avoir eu le temps de comprendre la vie.
L'artiste essaie aussi de dépicter l'intelligence infantile. Il met le doigt sur les secrets que les adultes essaient de cacher aux enfants, sur les non-dits et toutes les choses que les enfants savent même si on évite de leur en parler… parce qu'ils sont trop petits.
Les enfants se cachent des adultes pour mieux voir le monde et vivre avec joie et insouciance. Mathieu Makhlouf écrit ceci sur des toiles où le rouge et le bleu prédominent, encadrant des silhouettes cernées souvent en noir, aux pastels à l'huile.
Des formes géométriques se dessinent sur des toiles de 70 x 100 cm, pour mieux discerner les mouvements de l’enfance qui veut s’éclipser du monde des adultes. On voit également des cercles vides ou lumineux, des lignes épurées, courbes ou droites. Rien de régulier en somme, à l’image d’une vie qui se reflète sur des œuvres qui vibrent.
Une série de dessins sur cartons de taille A4 est également exposée. La couleur orange fluo, aspergée sur du bleu et du noir, suggère la joie et la folie de la naïveté infantile.
Cette exposition relate l’enfance et ses jeux de cache-cache, elle est certes loin d’être immature. Et l’on est en admiration devant la force du message lancé par ce jeune artiste, qui pousse les visiteurs à réfléchir sur le cycle de la vie, sur l’écoulement des jours et le cheminement particulier de tout un chacun.
Allez découvrir cette exposition, elle en vaut le détour, elle invite à un retour à l’enfance pour mieux savourer l’âge adulte.
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