©James Glickenhaus au Mans, France, samedi. Jean-Francois Monier/AFP
Chapeau noir de Texan sur la tête et lunettes de soleil ray-ban sur le nez, l'Américain Jim Glickenhaus a fait fortune dans le cinéma avant de devenir un constructeur automobile, concurrent de Toyota aux 24 Heures du Mans.
Au milieu de l'agitation de l'allée qui longe les stands des écuries, Jim Glickenhaus se démarque dans la foule. Coiffé d'un chapeau digne des plus grands films de cow-boys, l'ancien réalisateur et producteur dans les années 80-90 (Le Droit de tuer, The Protector...) rejoint le stand Glickenhaus, son nouveau plateau.
"J'ai toujours aimé les voitures, comment elles fonctionnent, raconte le New-Yorkais. Quand j'étais réalisateur, j'utilisais une partie de l'argent que j'avais gagné avec mes films pour m'acheter des voitures."
Jusqu'à fonder sa propre équipe et participer aux 24 Heures du Mans pour la première fois l'an dernier, dans la catégorie reine des hypercars.
"Quand on a un rêve, le pire n'est pas d'échouer mais de ne pas essayer", glisse-t-il d'un ton calme mais avec le sens de la formule.
"Tous les efforts qu'il fait pour mettre un programme comme ça sur les roues, c'est beaucoup de travail et d'investissement", confie Olivier Pla, qui fait partie de l'équipage de la N.708.
"Un réalisateur" dans le paddock
Décrit comme "un vrai passionné" par le pilote français, Jim Glickenhaus est "très proche" de son équipe. "Il passe beaucoup de temps avec nous, on dîne avec lui, il peut passer deux heures à table à nous raconter des histoires", souffle Olivier Pla.
A l'intérieur du stand, les mécaniciens s'affairent autour des deux voitures, comme une chorégraphie répétée des centaines de fois. Devant la scène, le réalisateur observe les acteurs avec l’œil du cinéaste.
"Je crois que je suis aussi un peu un réalisateur (dans le paddock, ndlr): je réunis des gens très talentueux, je les laisse faire ce qu'ils veulent et ensuite j'oriente le projet vers la direction où je crois qu'il devrait aller."
L'homme de 71 ans reste toutefois en retrait du spectacle. "Il ne supervise rien, il a une équipe qui travaille pour lui, il les laisse faire. Il observe mais il les laisse travailler, il ne se mêle jamais des décisions", détaille Olivier Pla.
Au volant de la N.708, l'équipage du Français a fait une belle impression mercredi et jeudi lors des séances d'essais et de qualifications, tout comme la N.709. De là à faire du constructeur américain le premier concurrent de Toyota pour la victoire ?
"Je pense qu'on a notre chance, estime Jim Glickenhaus. On a beaucoup appris, l'équipe s'est beaucoup améliorée, et on a aussi amélioré la voiture, qui est très rapide."
Rivalité avec Ferrari
Mais plus que Toyota, c'est la Scuderia Ferrari que l'homme de 71 ans aimerait battre. Si Jim Glickenhaus veut vaincre la légendaire écurie italienne, c'est parce qu'il l'a tant admirée dans sa jeunesse.
"J'ai connu un pilote de Ferrari et il m'a pris sous son aile, explique-t-il. Quand je suis allé en Europe lors de mon adolescence, je suis allé voir des courses de Ferrari pour apprendre."
C'est peut-être en hommage au constructeur italien qu'il a baptisé son équipe la Scuderia Cameron Glickenhaus. Absente cette année, Ferrari fera son retour sur le circuit de la Sarthe en 2023, pour le centenaire de la course.
"On a hâte d'être à l'an prochain, avec des batailles entre Glickenhaus et Ferrari." Le septuagénaire se prend même à rêver d'un film réalisé sur ce duel, à l'image de Le Mans 66 (2019) sur la rivalité entre Ford et Ferrari. "Ma femme veut que ce soit Scarlett Johansson qui joue son rôle", plaisante-t-il.
En attendant Ferrari, c'est Toyota que les Glickenhaus N.709 et N.708, respectivement en deuxième et troisième ligne au départ des 24 Heures, devront battre ce week-end dans la Sarthe.
Au milieu de l'agitation de l'allée qui longe les stands des écuries, Jim Glickenhaus se démarque dans la foule. Coiffé d'un chapeau digne des plus grands films de cow-boys, l'ancien réalisateur et producteur dans les années 80-90 (Le Droit de tuer, The Protector...) rejoint le stand Glickenhaus, son nouveau plateau.
"J'ai toujours aimé les voitures, comment elles fonctionnent, raconte le New-Yorkais. Quand j'étais réalisateur, j'utilisais une partie de l'argent que j'avais gagné avec mes films pour m'acheter des voitures."
Jusqu'à fonder sa propre équipe et participer aux 24 Heures du Mans pour la première fois l'an dernier, dans la catégorie reine des hypercars.
"Quand on a un rêve, le pire n'est pas d'échouer mais de ne pas essayer", glisse-t-il d'un ton calme mais avec le sens de la formule.
"Tous les efforts qu'il fait pour mettre un programme comme ça sur les roues, c'est beaucoup de travail et d'investissement", confie Olivier Pla, qui fait partie de l'équipage de la N.708.
"Un réalisateur" dans le paddock
Décrit comme "un vrai passionné" par le pilote français, Jim Glickenhaus est "très proche" de son équipe. "Il passe beaucoup de temps avec nous, on dîne avec lui, il peut passer deux heures à table à nous raconter des histoires", souffle Olivier Pla.
A l'intérieur du stand, les mécaniciens s'affairent autour des deux voitures, comme une chorégraphie répétée des centaines de fois. Devant la scène, le réalisateur observe les acteurs avec l’œil du cinéaste.
"Je crois que je suis aussi un peu un réalisateur (dans le paddock, ndlr): je réunis des gens très talentueux, je les laisse faire ce qu'ils veulent et ensuite j'oriente le projet vers la direction où je crois qu'il devrait aller."
L'homme de 71 ans reste toutefois en retrait du spectacle. "Il ne supervise rien, il a une équipe qui travaille pour lui, il les laisse faire. Il observe mais il les laisse travailler, il ne se mêle jamais des décisions", détaille Olivier Pla.
Au volant de la N.708, l'équipage du Français a fait une belle impression mercredi et jeudi lors des séances d'essais et de qualifications, tout comme la N.709. De là à faire du constructeur américain le premier concurrent de Toyota pour la victoire ?
"Je pense qu'on a notre chance, estime Jim Glickenhaus. On a beaucoup appris, l'équipe s'est beaucoup améliorée, et on a aussi amélioré la voiture, qui est très rapide."
Rivalité avec Ferrari
Mais plus que Toyota, c'est la Scuderia Ferrari que l'homme de 71 ans aimerait battre. Si Jim Glickenhaus veut vaincre la légendaire écurie italienne, c'est parce qu'il l'a tant admirée dans sa jeunesse.
"J'ai connu un pilote de Ferrari et il m'a pris sous son aile, explique-t-il. Quand je suis allé en Europe lors de mon adolescence, je suis allé voir des courses de Ferrari pour apprendre."
C'est peut-être en hommage au constructeur italien qu'il a baptisé son équipe la Scuderia Cameron Glickenhaus. Absente cette année, Ferrari fera son retour sur le circuit de la Sarthe en 2023, pour le centenaire de la course.
"On a hâte d'être à l'an prochain, avec des batailles entre Glickenhaus et Ferrari." Le septuagénaire se prend même à rêver d'un film réalisé sur ce duel, à l'image de Le Mans 66 (2019) sur la rivalité entre Ford et Ferrari. "Ma femme veut que ce soit Scarlett Johansson qui joue son rôle", plaisante-t-il.
En attendant Ferrari, c'est Toyota que les Glickenhaus N.709 et N.708, respectivement en deuxième et troisième ligne au départ des 24 Heures, devront battre ce week-end dans la Sarthe.
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