Des croix de sépulture avec la mention "occupant russe" sont plantés devant le siège de l'ambassade de Russie à Kiev.
Laquelle des deux missions est plus facile que l'autre: vaincre les Russes ou convaincre les 27 pays membres de l'UE d'accepter la candidature de l'Ukraine? La réponse tracasse d'ores et déjà la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui aura sans aucun doute à passer des nuits sans sommeil durant les sept jours à venir.
Après avoir promis la veille à Kiev une réponse "d'ici la fin de la semaine prochaine" à la demande de l'Ukraine d'entamer un processus d'adhésion à l'Union européenne, Mme. von der Leyen, a reconnu que "le défi (serait) de sortir du Conseil européen (prévu les 23 et 24 juin) avec une position unie qui reflète l'énormité de ces décisions historiques".
Divisions au sein de l'UE, mais aussi de l'Otan: le secrétaire général de l'Alliance atlantique, Jens Stoltenberg, a prévenu dimanche que le blocage par la Turquie des demandes d'adhésion de la Suède et de la Finlande, poussées par l'invasion russe de l'Ukraine après des décennies de non-alignement, pourrait durer. Ankara les accuse d'offrir un refuge au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), un groupe classé comme "terroriste" par la Turquie et ses alliés occidentaux.
Des Ukrainiens ont manifesté dimanche devant le bâtiment Berlaymont, siège de la Commission européenne, à Bruxelles.
En rentrant de Kiev, où elle a rencontré samedi M. Zelensky et le Premier ministre Denys Chmygal, Mme von der Leyen est revenue sur la demande d'adhésion de Kiev à l'UE.
"J'espère que dans 20 ans, lorsque nous regarderons derrière nous, nous pourrons dire que nous avons fait ce qu'il convenait de faire", a-t-elle déclaré à des journalistes à Varsovie. "L'Ukraine a fait de grandes choses au cours des 10 dernières années et il reste encore beaucoup à faire. Notre opinion reflètera cela avec soin", a-t-elle dit, à propos de la recommandation sur la candidature de l'Ukraine que la Commission s'apprête à formuler en vue du prochain Conseil européen.
"Le chemin qui mène à l'Union européenne est bien connu", a-t-elle ajouté. "Il est fondé sur le mérite". L’Ukraine réclame un "engagement juridique" lui permettant d'obtenir au plus vite un statut de candidat officiel à l'UE, mais les 27 Etats membres sont très divisés sur la question.
"Notre Etat a tout fait pour une réponse positive" à la candidature ukrainienne, "la seule question qui se pose est la détermination de certains dirigeants européens", a taclé M. Zelensky dimanche soir.
Sur le plan militaire, Moscou a affirmé dimanche avoir "détruit un grand entrepôt" d'armes fournies par les Occidentaux dans l'ouest de l'Ukraine alors que la bataille fait rage à Severodonetsk, ville clef de l'Est, où l'armée ukrainienne apparaît en grandes difficultés.
Le ministère russe de la Défense a dit avoir détruit à Tchortkiv, à 140 km de la frontière avec la Roumanie, "un grand entrepôt de systèmes de missiles antichars, de systèmes portatifs de défense aérienne et d'obus fournis au régime de Kiev par les Etats-Unis et les pays européens".
Un Tupolev Tu-95 lanceur de missiles opérant au dessus de la mer Noire
L'armée russe n'a pas précisé quand a eu lieu cette frappe, réalisée selon elle à l'aide de missiles de croisière tirés de la mer. Mais selon les autorités ukrainiennes locales, cette petite ville de l'ouest du pays, zone largement épargnée par la guerre, a été touchée samedi soir par "quatre missiles" ayant fait au moins 22 blessés, dont des civils, et partiellement détruit un site militaire.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dans son message vidéo du soir, a affirmé dimanche qu'"il n'y avait aucun intérêt tactique ou stratégique dans cette frappe, comme dans l'immense majorité des autres frappes russes. C'est du terrorisme, juste du terrorisme".
Dans l'Est, sur la ligne de front où l'offensive russe s'intensifie depuis plusieurs jours, "l'ennemi a concentré l'essentiel de ses efforts dans le nord de la région de Lougansk" dimanche, où il "utilise l'artillerie à grande échelle et, malheureusement, a un avantage de 10 contre un" sur ce plan, a expliqué sur Facebook Valeri Zaloujny, le commandant en chef de l'armée ukrainienne. "Nous continuons de tenir nos positions", a-t-il néanmoins assuré.
"La situation est difficile, en particulier dans la ville de Severodonetsk", a-t-il indiqué. Mais "malgré des tirs intenses, nous avons réussi à arrêter l'ennemi".
Dans la matinée, la présidence ukrainienne avait fait état d'"assauts et de bombardements d'artillerie constants sur Severodonetsk et les villages alentours".
La prise de cette cité ouvrirait à Moscou la route d'une autre grande ville, Kramatorsk, une étape pour conquérir l'intégralité du bassin du Donbass, région essentiellement russophone en partie tenue par des séparatistes prorusses depuis 2014.
Pour Serguiï Gaïdaï, gouverneur ukrainien de la région, les assaillants veulent "sceller complètement la ville" et empêcher tout passage en hommes et en munitions. Il a dit craindre sur Telegram que l'ennemi lance "toutes ses réserves pour prendre la ville" sous 48 heures.
Samedi, M. Gaïdaï avait reconnu que les Russes contrôlaient "probablement" 70% de la ville, tandis que Leonid Passetchnik, dirigeant de la région séparatiste prorusse de Lougansk, disait buter sur le contrôle de "la zone industrielle" de Severodonetsk.
"C'est un site d'industrie chimique", a souligné M. Passetchnik. "Notre objectif principal est de nettoyer la zone (des combattants ukrainiens) sans provoquer de catastrophe environnementale".
Valeri Zaloujny a également signalé des bombardements russes "sur des zones résidentielles de Kharkiv", et sur des unités ukrainiennes "dans les régions de Tchernihiv et Soumy". "Nous répliquons", et "dans certains endroits, nous sommes passés à la contre-offensive", a-t-il ajouté, sans préciser les zones concernées.
Plus au sud, dans la région de Donetsk, la présidence ukrainienne a affirmé que "les Russes (intensifiaient) leurs efforts pour détruire les infrastructures essentielles".
A l'autre bout de la ligne de front, à Mikolaïv, grand port de l'estuaire du Dniepr, dans le Sud, l'avancée russe a été stoppée aux abords de la ville, selon une équipe de journalistes de l'AFP sur place.
Là, l'armée ukrainienne a creusé des tranchées face aux Russes. "Les Russes bluffent. Ils sont nombreux, ils ont beaucoup d'armes, anciennes et nouvelles, mais ce ne sont pas des soldats", assurait dimanche Serguiï, 54 ans, un capitaine de brigade ukrainien, tandis que ses compagnons d'armes tiraient vers les positions ennemies.
Selon Moscou, l'armée russe a par ailleurs abattu trois avions de chasse Soukhoï Su-25 entre samedi matin et dimanche matin, deux en combat aérien et le troisième par des tirs de DCA.
Un terminal de vrac a été touché par des bombes au port de Mikolaïv
La connexion entre la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, sous contrôle des Russes depuis début mars, et l'Agence internationale de l'énergie atomique, a été rétablie, ont annoncé Kiev et l'AIEA.
Elle avait été perdue le 30 mai, "lorsque les Russes avaient coupé l'opérateur de téléphonie mobile ukrainien Vodafone à Energodar", site de la centrale, "avec lequel l'AIEA a un contrat de transmission de données", a affirmé l'opérateur ukrainien, Energoatom, dans un communiqué publié samedi soir sur Telegram.
"Grâce aux efforts conjoints d'Energoatom et Vodafone, le vendredi 10 juin, la connexion entre les serveurs de surveillance des matières nucléaires du site et l'AIEA a été rétablie", a ajouté Energoatom.
L'AIEA a confirmé dimanche soir, dans un communiqué publié sur Twitter, que "le transfert des données" avait pu être restauré "aujourd'hui après une interruption technique de près de deux semaines".
"Pour autant, la télétransmission ne remplace pas la présence physique, à intervalles réguliers, des inspecteurs de l'AIEA dans les centrales pour vérifier les matières nucléaires", a souligné le directeur général de l'Agence, Rafael Grossi.
Il dit "poursuivre ses efforts" pour organiser "dès que possible" une visite à la centrale de Zaporijjia, à laquelle l'Ukraine s'oppose tant que le site est occupé par les Russes.
L'Ukraine estime qu'une telle visite "légitimerait aux yeux de la communauté internationale l'occupation" du site par les forces russes, selon Energoatom.
"La situation est intenable", avait plaidé cette semaine M. Grossi. Avant d'ajouter: "c'est pour cela que des experts de l'AIEA doivent se rendre" sur place.
Le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, lors de la présentation de son rapport après sa visite de la centrale de Zaporijjia le 26 avril dernier
Les soldats russes ont pris le contrôle début mars de cette centrale située dans la ville d'Energodar, dans le sud de l'Ukraine, séparée par les eaux du Dniepr de la capitale régionale Zaporijjia, toujours elle sous contrôle ukrainien.
Les affrontements qui s'y sont déroulés dans les premiers jours du conflit avaient laissé craindre une possible catastrophe nucléaire dans le pays où a explosé un réacteur en 1986, à Tchernobyl.
Avec AFP
Divisions à l'UE, blocage à l'Otan
Laquelle des deux missions est plus facile que l'autre: vaincre les Russes ou convaincre les 27 pays membres de l'UE d'accepter la candidature de l'Ukraine? La réponse tracasse d'ores et déjà la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui aura sans aucun doute à passer des nuits sans sommeil durant les sept jours à venir.
Après avoir promis la veille à Kiev une réponse "d'ici la fin de la semaine prochaine" à la demande de l'Ukraine d'entamer un processus d'adhésion à l'Union européenne, Mme. von der Leyen, a reconnu que "le défi (serait) de sortir du Conseil européen (prévu les 23 et 24 juin) avec une position unie qui reflète l'énormité de ces décisions historiques".
Divisions au sein de l'UE, mais aussi de l'Otan: le secrétaire général de l'Alliance atlantique, Jens Stoltenberg, a prévenu dimanche que le blocage par la Turquie des demandes d'adhésion de la Suède et de la Finlande, poussées par l'invasion russe de l'Ukraine après des décennies de non-alignement, pourrait durer. Ankara les accuse d'offrir un refuge au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), un groupe classé comme "terroriste" par la Turquie et ses alliés occidentaux.
Des Ukrainiens ont manifesté dimanche devant le bâtiment Berlaymont, siège de la Commission européenne, à Bruxelles.
En rentrant de Kiev, où elle a rencontré samedi M. Zelensky et le Premier ministre Denys Chmygal, Mme von der Leyen est revenue sur la demande d'adhésion de Kiev à l'UE.
"J'espère que dans 20 ans, lorsque nous regarderons derrière nous, nous pourrons dire que nous avons fait ce qu'il convenait de faire", a-t-elle déclaré à des journalistes à Varsovie. "L'Ukraine a fait de grandes choses au cours des 10 dernières années et il reste encore beaucoup à faire. Notre opinion reflètera cela avec soin", a-t-elle dit, à propos de la recommandation sur la candidature de l'Ukraine que la Commission s'apprête à formuler en vue du prochain Conseil européen.
"Le chemin qui mène à l'Union européenne est bien connu", a-t-elle ajouté. "Il est fondé sur le mérite". L’Ukraine réclame un "engagement juridique" lui permettant d'obtenir au plus vite un statut de candidat officiel à l'UE, mais les 27 Etats membres sont très divisés sur la question.
"Notre Etat a tout fait pour une réponse positive" à la candidature ukrainienne, "la seule question qui se pose est la détermination de certains dirigeants européens", a taclé M. Zelensky dimanche soir.
Sur le plan militaire, Moscou a affirmé dimanche avoir "détruit un grand entrepôt" d'armes fournies par les Occidentaux dans l'ouest de l'Ukraine alors que la bataille fait rage à Severodonetsk, ville clef de l'Est, où l'armée ukrainienne apparaît en grandes difficultés.
Frappes à l'ouest
Le ministère russe de la Défense a dit avoir détruit à Tchortkiv, à 140 km de la frontière avec la Roumanie, "un grand entrepôt de systèmes de missiles antichars, de systèmes portatifs de défense aérienne et d'obus fournis au régime de Kiev par les Etats-Unis et les pays européens".
Un Tupolev Tu-95 lanceur de missiles opérant au dessus de la mer Noire
L'armée russe n'a pas précisé quand a eu lieu cette frappe, réalisée selon elle à l'aide de missiles de croisière tirés de la mer. Mais selon les autorités ukrainiennes locales, cette petite ville de l'ouest du pays, zone largement épargnée par la guerre, a été touchée samedi soir par "quatre missiles" ayant fait au moins 22 blessés, dont des civils, et partiellement détruit un site militaire.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dans son message vidéo du soir, a affirmé dimanche qu'"il n'y avait aucun intérêt tactique ou stratégique dans cette frappe, comme dans l'immense majorité des autres frappes russes. C'est du terrorisme, juste du terrorisme".
L'enfer à l'est
Dans l'Est, sur la ligne de front où l'offensive russe s'intensifie depuis plusieurs jours, "l'ennemi a concentré l'essentiel de ses efforts dans le nord de la région de Lougansk" dimanche, où il "utilise l'artillerie à grande échelle et, malheureusement, a un avantage de 10 contre un" sur ce plan, a expliqué sur Facebook Valeri Zaloujny, le commandant en chef de l'armée ukrainienne. "Nous continuons de tenir nos positions", a-t-il néanmoins assuré.
"La situation est difficile, en particulier dans la ville de Severodonetsk", a-t-il indiqué. Mais "malgré des tirs intenses, nous avons réussi à arrêter l'ennemi".
Dans la matinée, la présidence ukrainienne avait fait état d'"assauts et de bombardements d'artillerie constants sur Severodonetsk et les villages alentours".
La prise de cette cité ouvrirait à Moscou la route d'une autre grande ville, Kramatorsk, une étape pour conquérir l'intégralité du bassin du Donbass, région essentiellement russophone en partie tenue par des séparatistes prorusses depuis 2014.
Pour Serguiï Gaïdaï, gouverneur ukrainien de la région, les assaillants veulent "sceller complètement la ville" et empêcher tout passage en hommes et en munitions. Il a dit craindre sur Telegram que l'ennemi lance "toutes ses réserves pour prendre la ville" sous 48 heures.
Samedi, M. Gaïdaï avait reconnu que les Russes contrôlaient "probablement" 70% de la ville, tandis que Leonid Passetchnik, dirigeant de la région séparatiste prorusse de Lougansk, disait buter sur le contrôle de "la zone industrielle" de Severodonetsk.
"C'est un site d'industrie chimique", a souligné M. Passetchnik. "Notre objectif principal est de nettoyer la zone (des combattants ukrainiens) sans provoquer de catastrophe environnementale".
Valeri Zaloujny a également signalé des bombardements russes "sur des zones résidentielles de Kharkiv", et sur des unités ukrainiennes "dans les régions de Tchernihiv et Soumy". "Nous répliquons", et "dans certains endroits, nous sommes passés à la contre-offensive", a-t-il ajouté, sans préciser les zones concernées.
Plus au sud, dans la région de Donetsk, la présidence ukrainienne a affirmé que "les Russes (intensifiaient) leurs efforts pour détruire les infrastructures essentielles".
Guerre de tranchées à Mikolaïv
A l'autre bout de la ligne de front, à Mikolaïv, grand port de l'estuaire du Dniepr, dans le Sud, l'avancée russe a été stoppée aux abords de la ville, selon une équipe de journalistes de l'AFP sur place.
Là, l'armée ukrainienne a creusé des tranchées face aux Russes. "Les Russes bluffent. Ils sont nombreux, ils ont beaucoup d'armes, anciennes et nouvelles, mais ce ne sont pas des soldats", assurait dimanche Serguiï, 54 ans, un capitaine de brigade ukrainien, tandis que ses compagnons d'armes tiraient vers les positions ennemies.
Selon Moscou, l'armée russe a par ailleurs abattu trois avions de chasse Soukhoï Su-25 entre samedi matin et dimanche matin, deux en combat aérien et le troisième par des tirs de DCA.
Un terminal de vrac a été touché par des bombes au port de Mikolaïv
Connexion rétablie entre Zaporijjia et l'AIEA
La connexion entre la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, sous contrôle des Russes depuis début mars, et l'Agence internationale de l'énergie atomique, a été rétablie, ont annoncé Kiev et l'AIEA.
Elle avait été perdue le 30 mai, "lorsque les Russes avaient coupé l'opérateur de téléphonie mobile ukrainien Vodafone à Energodar", site de la centrale, "avec lequel l'AIEA a un contrat de transmission de données", a affirmé l'opérateur ukrainien, Energoatom, dans un communiqué publié samedi soir sur Telegram.
"Grâce aux efforts conjoints d'Energoatom et Vodafone, le vendredi 10 juin, la connexion entre les serveurs de surveillance des matières nucléaires du site et l'AIEA a été rétablie", a ajouté Energoatom.
L'AIEA a confirmé dimanche soir, dans un communiqué publié sur Twitter, que "le transfert des données" avait pu être restauré "aujourd'hui après une interruption technique de près de deux semaines".
"Pour autant, la télétransmission ne remplace pas la présence physique, à intervalles réguliers, des inspecteurs de l'AIEA dans les centrales pour vérifier les matières nucléaires", a souligné le directeur général de l'Agence, Rafael Grossi.
Il dit "poursuivre ses efforts" pour organiser "dès que possible" une visite à la centrale de Zaporijjia, à laquelle l'Ukraine s'oppose tant que le site est occupé par les Russes.
L'Ukraine estime qu'une telle visite "légitimerait aux yeux de la communauté internationale l'occupation" du site par les forces russes, selon Energoatom.
"La situation est intenable", avait plaidé cette semaine M. Grossi. Avant d'ajouter: "c'est pour cela que des experts de l'AIEA doivent se rendre" sur place.
Le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, lors de la présentation de son rapport après sa visite de la centrale de Zaporijjia le 26 avril dernier
Les soldats russes ont pris le contrôle début mars de cette centrale située dans la ville d'Energodar, dans le sud de l'Ukraine, séparée par les eaux du Dniepr de la capitale régionale Zaporijjia, toujours elle sous contrôle ukrainien.
Les affrontements qui s'y sont déroulés dans les premiers jours du conflit avaient laissé craindre une possible catastrophe nucléaire dans le pays où a explosé un réacteur en 1986, à Tchernobyl.
Avec AFP
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