Robert Lewandowski, Karim Benzema ou l'éternel Cristiano Ronaldo : de nombreux prétendants se bousculent derrière Lionel Messi, qui pourrait étendre son règne avec un septième Ballon d'Or, lundi, lors du gala de remise du prestigieux trophée de meilleur joueur de l'année à Paris.
Chez les filles, la championne d'Europe barcelonaise, Alexia Putellas, a été désignée favorite par Ada Hegerberg, première Ballon d'Or féminin de l'Histoire en 2018, mais elle est concurrencée par les canadiennes championnes olympiques et les joueuses de Chelsea, finalistes malheureuses contre elle de la Ligue des champions.
Une septième merveille pour Messi ? L'argentin a pour lui la force de l'habitude. Depuis 2008, lui et « CR7 » ont confisqué tous les Ballon d'Or sauf un, en 2018, remporté par le croate Luka Modric.À 34 ans, Messi n'a pas réussi une grande année avec le FC Barcelone (seulement une Coupe du Roi) et a commencé doucement avec le Paris SG, mais il a enfin guidé l'Argentine vers son premier trophée sous son règne, la Copa America, enlevée chez le grand rival brésilien.
Il serait le second joueur du PSG à finir Ballon d'Or, mais le premier à le soulever avec le maillot bleu et rouge. Le libérien Georges Weah a joué la moitié de 1995 à Paris, mais il a été sacré sous les couleurs de l'AC Milan.
Outre Messi, Lewandowski pourrait bien emporter les suffrages des 180 jurés, un journaliste par pays (le vote s'est terminé le 24 octobre).
Le Ballon d'Or sacre la classe et la personnalité d'un joueur, mais aussi son palmarès sur l'année. « Lewy » aurait eu toutes ses chances en 2020, où il a remporté la Ligue des champions avec le Bayern Munich. Mais en raison de l'épidémie de Covid, le magazine *France Football* n'a pas attribué de Ballon d'Or l'an dernier.
Mais « tout le monde a vu ce que j'ai fait et ce que je continue à faire », a dit lui-même, Lewandowski, à Marca, rappelant qu'il a notamment battu d'une unité l'incroyable record de Gerd Müller en marquant 41 buts en Bundesliga 2020-2021. Derrière l'avant-centre, toute la Pologne rêve d'un premier Ballon d'Or.
Karim Benzema aussi possède la classe et la personnalité d'un lauréat, même s'il n'a remporté ni la Liga ni la C1 avec le Real Madrid et a échoué en 8e de finale avec la France à l'Euro. Sa récente condamnation à un an de prison avec sursis dans l'affaire de la *sextape*, un jugement prononcé après la clôture du vote et contre lequel l'attaquant a fait appel, ne plaide pas non plus en sa faveur.
Mais, à 33 ans, « Benz » est au sommet de son art et il a guidé les Bleus vers une victoire en Ligue des nations avec deux buts d'anthologie contre la Belgique (3-2) puis l'Espagne (2-1).
Derrière ce trio de favoris, il ne faut jamais mésestimer l'aura de Cristiano Ronaldo, qui porte sur ses épaules Manchester United où il est retourné cet été. Mais il n'a pas évité les barrages du Mondial-2022 pour le Portugal et n'a gagné que la Coupe d'Italie cette année avec la Juventus.
L'italien d'origine brésilienne, Jorginho, a lui tout gagné, l'Euro avec la *Nazionale* et la C1 avec Chelsea, mais le milieu défensif n'a pas le talent des premiers cités et le Ballon d'Or sacre presque toujours des attaquants.
C'est aussi pour cette raison que le gardien, Gianluigi Donnarumma, la deuxième chance du PSG, part de très loin, même s'il a été élu meilleur joueur de l'Euro.
La course est encore plus disputée chez les filles. Pour la norvégienne Ada Hegerberg (Lyon), la capitaine barcelonaise, Alexia Putellas, « a de très bonnes chances de gagner », a-t-elle confié, grâce notamment à son sacre en Ligue des champions contre Chelsea (4-0).
Mais les « Bleues » battues ont de beaux arguments aussi, comme Sam Kerr, également capitaine de l'Australie, l'anglaise Fran Kirby, la danoise Pernille Harder ou la canadienne Jessie Fleming, championne olympique à Tokyo.
Enfin, la chilienne Christiane Endler, passée du PSG à Lyon, peut rêver de succéder à l'icône américaine Megan Rapinoe, Ballon d'Or avec le Reign FC en 2019, et devenir la première gardienne Ballon d'Or.
Crédit: AFP
Chez les filles, la championne d'Europe barcelonaise, Alexia Putellas, a été désignée favorite par Ada Hegerberg, première Ballon d'Or féminin de l'Histoire en 2018, mais elle est concurrencée par les canadiennes championnes olympiques et les joueuses de Chelsea, finalistes malheureuses contre elle de la Ligue des champions.
Une septième merveille pour Messi ? L'argentin a pour lui la force de l'habitude. Depuis 2008, lui et « CR7 » ont confisqué tous les Ballon d'Or sauf un, en 2018, remporté par le croate Luka Modric.À 34 ans, Messi n'a pas réussi une grande année avec le FC Barcelone (seulement une Coupe du Roi) et a commencé doucement avec le Paris SG, mais il a enfin guidé l'Argentine vers son premier trophée sous son règne, la Copa America, enlevée chez le grand rival brésilien.
Il serait le second joueur du PSG à finir Ballon d'Or, mais le premier à le soulever avec le maillot bleu et rouge. Le libérien Georges Weah a joué la moitié de 1995 à Paris, mais il a été sacré sous les couleurs de l'AC Milan.
Outre Messi, Lewandowski pourrait bien emporter les suffrages des 180 jurés, un journaliste par pays (le vote s'est terminé le 24 octobre).
Le Ballon d'Or sacre la classe et la personnalité d'un joueur, mais aussi son palmarès sur l'année. « Lewy » aurait eu toutes ses chances en 2020, où il a remporté la Ligue des champions avec le Bayern Munich. Mais en raison de l'épidémie de Covid, le magazine *France Football* n'a pas attribué de Ballon d'Or l'an dernier.
Mais « tout le monde a vu ce que j'ai fait et ce que je continue à faire », a dit lui-même, Lewandowski, à Marca, rappelant qu'il a notamment battu d'une unité l'incroyable record de Gerd Müller en marquant 41 buts en Bundesliga 2020-2021. Derrière l'avant-centre, toute la Pologne rêve d'un premier Ballon d'Or.
Karim Benzema aussi possède la classe et la personnalité d'un lauréat, même s'il n'a remporté ni la Liga ni la C1 avec le Real Madrid et a échoué en 8e de finale avec la France à l'Euro. Sa récente condamnation à un an de prison avec sursis dans l'affaire de la *sextape*, un jugement prononcé après la clôture du vote et contre lequel l'attaquant a fait appel, ne plaide pas non plus en sa faveur.
Mais, à 33 ans, « Benz » est au sommet de son art et il a guidé les Bleus vers une victoire en Ligue des nations avec deux buts d'anthologie contre la Belgique (3-2) puis l'Espagne (2-1).
Derrière ce trio de favoris, il ne faut jamais mésestimer l'aura de Cristiano Ronaldo, qui porte sur ses épaules Manchester United où il est retourné cet été. Mais il n'a pas évité les barrages du Mondial-2022 pour le Portugal et n'a gagné que la Coupe d'Italie cette année avec la Juventus.
L'italien d'origine brésilienne, Jorginho, a lui tout gagné, l'Euro avec la *Nazionale* et la C1 avec Chelsea, mais le milieu défensif n'a pas le talent des premiers cités et le Ballon d'Or sacre presque toujours des attaquants.
C'est aussi pour cette raison que le gardien, Gianluigi Donnarumma, la deuxième chance du PSG, part de très loin, même s'il a été élu meilleur joueur de l'Euro.
La course est encore plus disputée chez les filles. Pour la norvégienne Ada Hegerberg (Lyon), la capitaine barcelonaise, Alexia Putellas, « a de très bonnes chances de gagner », a-t-elle confié, grâce notamment à son sacre en Ligue des champions contre Chelsea (4-0).
Mais les « Bleues » battues ont de beaux arguments aussi, comme Sam Kerr, également capitaine de l'Australie, l'anglaise Fran Kirby, la danoise Pernille Harder ou la canadienne Jessie Fleming, championne olympique à Tokyo.
Enfin, la chilienne Christiane Endler, passée du PSG à Lyon, peut rêver de succéder à l'icône américaine Megan Rapinoe, Ballon d'Or avec le Reign FC en 2019, et devenir la première gardienne Ballon d'Or.
Crédit: AFP
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