Ce week-end, Souk el-Tayeb (Mar Mikhaël) a accueilli une exposition d’un genre spécial. Cette « Foire aux Tirages » qui a été organisée par la Beirut Center of Photography (BCP), a vu défiler une trentaine de photographes qui y ont exposé leurs œuvres, ainsi qu’une variété de workshops (y compris pour enfants), et de tables rondes portant sur la photographie.
Parmi la trentaine d’exposants, Ici Beyrouth a été à la rencontre de quelques-uns qui ont expliqué ce qu’est la photographie et ce que cet événement en particulier signifiait pour eux. Ammar Abd Rabbo, photographe de presse et grand reporter, pense que cet événement est plus qu’une simple exposition, l’échange avec le public prenant aussi une grande importance. Pour lui, cette rencontre met en avant le 8e art, et surtout les photographes libanais qui, comme certains autres artistes, souffrent de la situation financière actuelle du pays. Cette exposition a permis à ceux qui le souhaitaient s’évader de leur quotidien de le faire, mais aussi d’y trouver des photos à des prix abordables. Pour Abd Rabbo, « la photo est un discours, un sens, une opinion, et le photographe met de soi dans une photo ».
Pour Carla Henoud, également journaliste et photographe, cet événement est « une forme de résistance ; notre résistance par rapport à tout ce qui nous a été enlevé : notre liberté, nos repères, toute la beauté de la ville ; c’est notre façon de dire non à cet état de choses, à ces politiciens qui nous ont ramenés en arrière ».
Carla, dont les photos de la mer et de la « Corniche de Beyrouth » sont sa marque déposée depuis 2018, a tenu à exposer sa collection afin de prouver que cette « Corniche » qui « était » un endroit où toutes les classes sociales et les religions se rassemblaient ne l’est plus vraiment.
Pour finir, Marie Noëlle Fattal pense que cette foire représente « un bel esprit de partage, et beaucoup d’espoir et de la simplicité ». Cette photographe, qui dégage énormément de vivacité, a toujours essayé de photographier Beyrouth d’une manière positive, d’où son style gai et coloré.
Parmi la trentaine d’exposants, Ici Beyrouth a été à la rencontre de quelques-uns qui ont expliqué ce qu’est la photographie et ce que cet événement en particulier signifiait pour eux. Ammar Abd Rabbo, photographe de presse et grand reporter, pense que cet événement est plus qu’une simple exposition, l’échange avec le public prenant aussi une grande importance. Pour lui, cette rencontre met en avant le 8e art, et surtout les photographes libanais qui, comme certains autres artistes, souffrent de la situation financière actuelle du pays. Cette exposition a permis à ceux qui le souhaitaient s’évader de leur quotidien de le faire, mais aussi d’y trouver des photos à des prix abordables. Pour Abd Rabbo, « la photo est un discours, un sens, une opinion, et le photographe met de soi dans une photo ».
Pour Carla Henoud, également journaliste et photographe, cet événement est « une forme de résistance ; notre résistance par rapport à tout ce qui nous a été enlevé : notre liberté, nos repères, toute la beauté de la ville ; c’est notre façon de dire non à cet état de choses, à ces politiciens qui nous ont ramenés en arrière ».
Carla, dont les photos de la mer et de la « Corniche de Beyrouth » sont sa marque déposée depuis 2018, a tenu à exposer sa collection afin de prouver que cette « Corniche » qui « était » un endroit où toutes les classes sociales et les religions se rassemblaient ne l’est plus vraiment.
Pour finir, Marie Noëlle Fattal pense que cette foire représente « un bel esprit de partage, et beaucoup d’espoir et de la simplicité ». Cette photographe, qui dégage énormément de vivacité, a toujours essayé de photographier Beyrouth d’une manière positive, d’où son style gai et coloré.
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