©Les transferts monétaires de la diaspora vers leur pays d'origine constituent une aubaine économique pour ces pays, et notamment pour le développement des zones rurales. L'Afrique constitue le premier récipiendaire des transferts diasporiques dans le monde. (AFP)
Selon un rapport du Fonds international pour le développement agricole (FIDA), les immigrés du monde entier ont envoyé plus de 577 milliards d'euros dans leurs pays d'origine. Ce chiffre pourrait atteindre entre 2022 et 2030 un montant accumulé de 5,150 milliards , soit deux fois le PIB de l'Afrique. Ces envois d'argent représentent une véritable manne financière pour les pays en développement qui irrigue l'économie locale et productive. Par ailleurs, la FIDA déplore des commissions trop importantes imposées par les opérateurs, la moyenne de celles-ci atteignant les 6%, contre un objectif de 3% défini par les Nations Unies.
La plus grande partie des sommes transférées est de l'argent liquide déposé par des clients pour être transférée et les envois par portables ne représentent encore que 3% du total, selon le rapport, mais ils ont le vent en poupe. "Le cash tient encore le haut du pavé mais il perd du terrain", a commenté Pedro de Vasconcelos, un responsable du FIDA interrogé par l'AFP.
"La numérisation des transferts, plus particulièrement à travers l'utilisation de téléphones portables, représente une grande opportunité de renforcer le développement rural, car la moitié de ces sommes va dans des zones rurales", a estimé de son côté Gilbert Houngbo, président du FIDA, cité par le communiqué.
Les immigrés du monde entier ont envoyé en 2021 plus de 577 milliards d'euros à leurs familles dans les pays à revenus faibles et moyens, a annoncé jeudi le Fonds international pour le développement agricole (FIDA).
Ce chiffre pourrait atteindre entre 2022 et 2030 un montant cumulé d'environ 5.150 milliards d'euros, selon un rapport du FIDA, soit l'équivalent de deux fois le Produit intérieur brut (PIB) de l'Afrique entière en 2021, selon la même source.
"En dépit des prévisions que la pandémie de Covid-19 réduirait le montant des envois" des immigrés à leurs familles, ceux-ci ont enregistré une hausse de 8,6% en 2021, entre autre grâce à "une hausse de 48% des envois d'argent à travers les téléphones portables", notamment à cause de la pandémie et de la fermeture des frontières, précise le FIDA, une organisation onusienne spécialisée dont le siège est à Rome.
La plus grande partie des sommes transférées est de l'argent liquide déposé par des clients pour être transférée et les envois par portables ne représentent encore que 3% du total, selon le rapport, mais ils ont le vent en poupe. "Le cash tient encore le haut du pavé mais il perd du terrain", a commenté Pedro de Vasconcelos, un responsable du FIDA interrogé par l'AFP.
La numérisation des transferts, une opportunité de développement rural
"La numérisation des transferts, plus particulièrement à travers l'utilisation de téléphones portables, représente une grande opportunité de renforcer le développement rural, car la moitié de ces sommes va dans des zones rurales", a estimé de son côté Gilbert Houngbo, président du FIDA, cité par le communiqué.
Les sommes envoyées en 2022 par les quelque 200 millions de travailleurs immigrés dans le monde devraient atteindre plus de 600 milliards d'euros, "assurant une planche de salut à plus de 800 millions de membres de leurs familles".
"Les envois d'argent permettent de sortir les personnes de la pauvreté, mettent de la nourriture sur la table, payent les frais de scolarité, couvrent les dépenses de santé", a rappelé M. Houngbo.
La guerre en Ukraine pourrait cependant faire baisser le montant global des virements "car elle entraîne une forte baisse des transferts vers les pays limitrophes de la Russie", en Asie centrale, où ces envois en provenance de la Fédération russe "représentent 30% du PIB", souligne le FIDA.
L'Afrique à elle seule a reçu 94 milliards de dollars (près de 90 milliards d'euros) en 2021, provenant de ses immigrés dans le monde, mais elle a dans le même temps le marché des transferts d'argent le plus coûteux, note le FIDA.
Alors que la moyenne globale des commissions appliquées par les sociétés de transferts de fonds est de 6% des sommes envoyées dans le monde, elle est de 7,83% en Afrique.
Si ce taux arrivait à 3%, comme prévu par les Objectifs de développement durable (SDGs) de l'ONU, cela représenterait près de 4,6 milliards d'euros de revenus additionnels pour les familles des immigrés africains.
Avec AFP
La plus grande partie des sommes transférées est de l'argent liquide déposé par des clients pour être transférée et les envois par portables ne représentent encore que 3% du total, selon le rapport, mais ils ont le vent en poupe. "Le cash tient encore le haut du pavé mais il perd du terrain", a commenté Pedro de Vasconcelos, un responsable du FIDA interrogé par l'AFP.
"La numérisation des transferts, plus particulièrement à travers l'utilisation de téléphones portables, représente une grande opportunité de renforcer le développement rural, car la moitié de ces sommes va dans des zones rurales", a estimé de son côté Gilbert Houngbo, président du FIDA, cité par le communiqué.
Les immigrés du monde entier ont envoyé en 2021 plus de 577 milliards d'euros à leurs familles dans les pays à revenus faibles et moyens, a annoncé jeudi le Fonds international pour le développement agricole (FIDA).
Ce chiffre pourrait atteindre entre 2022 et 2030 un montant cumulé d'environ 5.150 milliards d'euros, selon un rapport du FIDA, soit l'équivalent de deux fois le Produit intérieur brut (PIB) de l'Afrique entière en 2021, selon la même source.
"En dépit des prévisions que la pandémie de Covid-19 réduirait le montant des envois" des immigrés à leurs familles, ceux-ci ont enregistré une hausse de 8,6% en 2021, entre autre grâce à "une hausse de 48% des envois d'argent à travers les téléphones portables", notamment à cause de la pandémie et de la fermeture des frontières, précise le FIDA, une organisation onusienne spécialisée dont le siège est à Rome.
La plus grande partie des sommes transférées est de l'argent liquide déposé par des clients pour être transférée et les envois par portables ne représentent encore que 3% du total, selon le rapport, mais ils ont le vent en poupe. "Le cash tient encore le haut du pavé mais il perd du terrain", a commenté Pedro de Vasconcelos, un responsable du FIDA interrogé par l'AFP.
La numérisation des transferts, une opportunité de développement rural
"La numérisation des transferts, plus particulièrement à travers l'utilisation de téléphones portables, représente une grande opportunité de renforcer le développement rural, car la moitié de ces sommes va dans des zones rurales", a estimé de son côté Gilbert Houngbo, président du FIDA, cité par le communiqué.
Les sommes envoyées en 2022 par les quelque 200 millions de travailleurs immigrés dans le monde devraient atteindre plus de 600 milliards d'euros, "assurant une planche de salut à plus de 800 millions de membres de leurs familles".
"Les envois d'argent permettent de sortir les personnes de la pauvreté, mettent de la nourriture sur la table, payent les frais de scolarité, couvrent les dépenses de santé", a rappelé M. Houngbo.
Un afflux de capitaux vers l'Afrique
La guerre en Ukraine pourrait cependant faire baisser le montant global des virements "car elle entraîne une forte baisse des transferts vers les pays limitrophes de la Russie", en Asie centrale, où ces envois en provenance de la Fédération russe "représentent 30% du PIB", souligne le FIDA.
L'Afrique à elle seule a reçu 94 milliards de dollars (près de 90 milliards d'euros) en 2021, provenant de ses immigrés dans le monde, mais elle a dans le même temps le marché des transferts d'argent le plus coûteux, note le FIDA.
Alors que la moyenne globale des commissions appliquées par les sociétés de transferts de fonds est de 6% des sommes envoyées dans le monde, elle est de 7,83% en Afrique.
Si ce taux arrivait à 3%, comme prévu par les Objectifs de développement durable (SDGs) de l'ONU, cela représenterait près de 4,6 milliards d'euros de revenus additionnels pour les familles des immigrés africains.
Avec AFP
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