En mer libanaise, notamment dans la zone économique exclusive (ZEE) qui s’étend hors des eaux territoriales et dont 8% de la surface fait partie de la zone contestée avec Israël, dans un contexte de litige entre l'État hébreu et le Liban, dix blocs font l’objet d’appels d’offres pour l’attribution d’un permis d’exploitation, de forage et d’extraction des hydrocarbures.
Lors du premier cycle d’attribution de contrats offshore, les blocs 4 et 9 avaient alors été octroyés à un consortium d’entreprises pétrolifères à savoir : Total (France), ENI (Italie), Novatek (Russie). Quant au deuxième cycle d’attribution qui porte sur les huit blocs restants, le délai pour la soumission des offres devait expirer à la fin de ce mois (juin). Cependant, le ministre de l’Énergie, Walid Fayad, a décidé de proroger ledit délai jusqu’au 15 décembre 2022, du fait qu’aucune entreprise internationale n’avait soumis d’offres. Et pour cause : le conflit avec Israël autour des blocs du Sud et avec la Syrie autour des blocs du Nord, notamment les blocs 1 et 2, ainsi que la tentative peu concluante de Total dans le bloc 4, rendent les entreprises frileuses. Sans compter l’intérêt croissant des multinationales pour investir désormais dans les énergies renouvelables.
Ce faisant, le Liban s’efforcera de mettre un terme à son conflit avec Israël avant la fin de l’année, dans le but de procéder, en 2024, au forage du deuxième puit du bloc 9, qui se situe précisément dans la zone du champ de Cana. Total qui était censé forer à cet emplacement, avait exigé comme préalable aux travaux de forage le règlement du conflit avec Israël. D’ailleurs, les études effectuées par Total autour du champ de Cana révèlent l’existence de poches de gaz. Les levés sismiques libanais de la zone faisaient également état de la présence d’éléments prouvant l’existence du gaz. Toutefois, il faudra attendre les prospections pour confirmer ou pas les résultats avancés.
Les levés sismiques et les études géologiques dans le bloc 4 avaient révélé la présence de gaz à différentes profondeurs. Néanmoins, Total, qui avait effectué des prospections à une profondeur de 4076 m, déclarait avoir relevé des traces de gaz confirmant l’existence de composantes essentielles d’un système géologique pétrolifère. Pourtant, aucun réservoir n’avait été localisé au niveau du champ de Tamar, qui constitue l’objectif principal de la prospection. À cette occasion, le directeur général de la compagnie Total, Ricardo Darre, avait déclaré que “malgré les résultats négatifs, ce gisement avait permis de recueillir des données précieuses et de mener des études importantes qui seraient intégrées dans notre évaluation de la région.”
Sur la base des résultats des levés sismiques concernant l’existence de potentielles nappes de gaz et d’hydrocarbures, ainsi que des levés adoptés dans la répartition des blocs maritimes par des pays voisins tels que Chypre et l’Égypte, le Liban avait réparti la zone économique exclusive en 10 blocs, dont la superficie varie entre 2100 et 2800 kilomètres carrés pour chaque bloc.
Lors du premier cycle d’attribution de contrats offshore, les blocs 4 et 9 avaient alors été octroyés à un consortium d’entreprises pétrolifères à savoir : Total (France), ENI (Italie), Novatek (Russie). Quant au deuxième cycle d’attribution qui porte sur les huit blocs restants, le délai pour la soumission des offres devait expirer à la fin de ce mois (juin). Cependant, le ministre de l’Énergie, Walid Fayad, a décidé de proroger ledit délai jusqu’au 15 décembre 2022, du fait qu’aucune entreprise internationale n’avait soumis d’offres. Et pour cause : le conflit avec Israël autour des blocs du Sud et avec la Syrie autour des blocs du Nord, notamment les blocs 1 et 2, ainsi que la tentative peu concluante de Total dans le bloc 4, rendent les entreprises frileuses. Sans compter l’intérêt croissant des multinationales pour investir désormais dans les énergies renouvelables.
Ce faisant, le Liban s’efforcera de mettre un terme à son conflit avec Israël avant la fin de l’année, dans le but de procéder, en 2024, au forage du deuxième puit du bloc 9, qui se situe précisément dans la zone du champ de Cana. Total qui était censé forer à cet emplacement, avait exigé comme préalable aux travaux de forage le règlement du conflit avec Israël. D’ailleurs, les études effectuées par Total autour du champ de Cana révèlent l’existence de poches de gaz. Les levés sismiques libanais de la zone faisaient également état de la présence d’éléments prouvant l’existence du gaz. Toutefois, il faudra attendre les prospections pour confirmer ou pas les résultats avancés.
Les levés sismiques et les études géologiques dans le bloc 4 avaient révélé la présence de gaz à différentes profondeurs. Néanmoins, Total, qui avait effectué des prospections à une profondeur de 4076 m, déclarait avoir relevé des traces de gaz confirmant l’existence de composantes essentielles d’un système géologique pétrolifère. Pourtant, aucun réservoir n’avait été localisé au niveau du champ de Tamar, qui constitue l’objectif principal de la prospection. À cette occasion, le directeur général de la compagnie Total, Ricardo Darre, avait déclaré que “malgré les résultats négatifs, ce gisement avait permis de recueillir des données précieuses et de mener des études importantes qui seraient intégrées dans notre évaluation de la région.”
Sur la base des résultats des levés sismiques concernant l’existence de potentielles nappes de gaz et d’hydrocarbures, ainsi que des levés adoptés dans la répartition des blocs maritimes par des pays voisins tels que Chypre et l’Égypte, le Liban avait réparti la zone économique exclusive en 10 blocs, dont la superficie varie entre 2100 et 2800 kilomètres carrés pour chaque bloc.
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