©MBS lors de son arrivée mardi soir à l'aéroport de Amman.
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, dit "MBS", qui a entamé lundi en Egypte une tournée régionale, est arrivée mardi soir en Jordanie. Mercredi, le prince effectuera sa première visite en Turquie depuis l'assassinat à Istanbul du journaliste saoudien Jamal Khashoggi en octobre 2018, qui avait provoqué une brouille entre les deux pays.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a rencontré fin avril en Arabie saoudite le prince héritier avant d'effectuer une brève halte à La Mecque à l'occasion du ramadan.
La tournée régionale de "MBS" intervient trois semaines avant une visite du président américain Joe Biden en Arabie saoudite, qui devrait consacrer la réhabilitation internationale du prince héritier après avoir été largement isolé à la suite de l'assassinat de Jamal Khashoggi dont le corps n'a jamais été retrouvé.
MBS reçu sur le tarmac de l'aéroport du Caire par le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.
Cet éditorialiste critique au Washington Post a été tué et démembré le 2 octobre 2018 dans les locaux du consulat saoudien à Istanbul alors qu'il venait chercher des papiers nécessaires à son mariage avec sa fiancée turque.
A l'époque, M. Erdogan avait accusé les "plus hauts niveaux du gouvernement saoudien" d'avoir commandité l'assassinat.
La CIA, le Sénat américain et une experte de l'ONU ont estimé que le prince héritier saoudien était "responsable" du meurtre.
Après avoir nié le meurtre, les autorités saoudiennes avaient fini par dire qu'il avait été commis par des agents saoudiens « ayant agi seuls ».
Des groupes saoudiens et égyptiens ont signé 14 accords pour des contrats d'une valeur totale de 7,3 milliards d'euros lors de la visite au Caire du prince héritier saoudien.
Ces contrats signés en présence de plusieurs ministres concernent "des infrastructures, des services logistiques, la gestion des ports, l'agro-alimentaire, l'industrie pharmaceutique, les énergies fossiles et renouvelables, la cybersécurité", a détaillé le quotidien égyptien Al-Ahram.
Les échanges commerciaux entre les deux alliés ont connu un bond de 62,1% en 2021, selon les chiffres officiels égyptiens. Ils ont atteint 8,6 milliards d'euros en 2021 contre 5,3 milliards d'euros en 2020, d'après l'agence égyptienne des statistiques.
Le prince héritier saoudien et le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.
En outre, les très nombreux Egyptiens travaillant en Arabie saoudite assurent une importante source de devises: leurs transferts en Egypte ont représenté 10,6 milliards d'euros durant l'année fiscale 2020-2021, soit 17% de plus que l'année précédente.
Une véritable bouffée d'air frais dans un pays frappé par une inflation galopante, d'énormes dépenses publiques dans les infrastructures et une brutale dévaluation.
L'Egypte négocie avec le Fonds monétaire international (FMI) un nouveau prêt alors que le budget du pays d'environ 160 milliards de dollars est grevé par une dette publique qui atteint 90% du PIB.
Après son séjour au Caire, Mohammed ben Salmane, est arrivé mardi soir à Amman, sa première visite en Jordanie depuis qu'il a été nommé prince héritier en 2017. Il a discuté avec le roi de Jordanie Abdallah II "des moyens de renforcer la coopération bilatérale dans tous les domaines ainsi que de la conjoncture régionale et internationale", selon une source officielle jordanienne.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a rencontré fin avril en Arabie saoudite le prince héritier avant d'effectuer une brève halte à La Mecque à l'occasion du ramadan.
La tournée régionale de "MBS" intervient trois semaines avant une visite du président américain Joe Biden en Arabie saoudite, qui devrait consacrer la réhabilitation internationale du prince héritier après avoir été largement isolé à la suite de l'assassinat de Jamal Khashoggi dont le corps n'a jamais été retrouvé.
MBS reçu sur le tarmac de l'aéroport du Caire par le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.
Cet éditorialiste critique au Washington Post a été tué et démembré le 2 octobre 2018 dans les locaux du consulat saoudien à Istanbul alors qu'il venait chercher des papiers nécessaires à son mariage avec sa fiancée turque.
A l'époque, M. Erdogan avait accusé les "plus hauts niveaux du gouvernement saoudien" d'avoir commandité l'assassinat.
La CIA, le Sénat américain et une experte de l'ONU ont estimé que le prince héritier saoudien était "responsable" du meurtre.
Après avoir nié le meurtre, les autorités saoudiennes avaient fini par dire qu'il avait été commis par des agents saoudiens « ayant agi seuls ».
Contrats juteux en Egypte
Des groupes saoudiens et égyptiens ont signé 14 accords pour des contrats d'une valeur totale de 7,3 milliards d'euros lors de la visite au Caire du prince héritier saoudien.
Ces contrats signés en présence de plusieurs ministres concernent "des infrastructures, des services logistiques, la gestion des ports, l'agro-alimentaire, l'industrie pharmaceutique, les énergies fossiles et renouvelables, la cybersécurité", a détaillé le quotidien égyptien Al-Ahram.
Les échanges commerciaux entre les deux alliés ont connu un bond de 62,1% en 2021, selon les chiffres officiels égyptiens. Ils ont atteint 8,6 milliards d'euros en 2021 contre 5,3 milliards d'euros en 2020, d'après l'agence égyptienne des statistiques.
Le prince héritier saoudien et le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.
En outre, les très nombreux Egyptiens travaillant en Arabie saoudite assurent une importante source de devises: leurs transferts en Egypte ont représenté 10,6 milliards d'euros durant l'année fiscale 2020-2021, soit 17% de plus que l'année précédente.
Une véritable bouffée d'air frais dans un pays frappé par une inflation galopante, d'énormes dépenses publiques dans les infrastructures et une brutale dévaluation.
L'Egypte négocie avec le Fonds monétaire international (FMI) un nouveau prêt alors que le budget du pays d'environ 160 milliards de dollars est grevé par une dette publique qui atteint 90% du PIB.
Après son séjour au Caire, Mohammed ben Salmane, est arrivé mardi soir à Amman, sa première visite en Jordanie depuis qu'il a été nommé prince héritier en 2017. Il a discuté avec le roi de Jordanie Abdallah II "des moyens de renforcer la coopération bilatérale dans tous les domaines ainsi que de la conjoncture régionale et internationale", selon une source officielle jordanienne.
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