"Vous verrez des choses intéressantes autour de la visite du président". C'est en ces termes qu'une haute responsable du Département d'Etat a annoncé mercredi un possible rapprochement entre "une paire de pays arabes" et Israël lors de la visite mi-juillet de Joe Biden au Moyen-Orient. La diplomate n'a précisé ni l'identité de ces pays, ni le degré de rapprochement. Elle s'est limitée à affirmer que le travail se fait "en coulisses" en vue d'une normalisation des relations à l'instar des accords dits d'"Abraham" de 2020. Cette déclaration vient nourrir davantage les spéculations sur un possible rapprochement entre l'Arabie saoudite et Israël, alors que plusieurs signes de la prochaine visite présidentielle US vont dans ce sens.
Barbara Leaf était ambassadrice des USA aux Émirats arabes unis. Dans cette photo d'archive datant de juin 2016, elle est en compagnie de l'ex-secrétaire d'État John Kerry.
Les Etats-Unis ont suggéré mercredi que d'autres pays arabes pourraient faire un pas vers Israël, déjà reconnu ces dernières années par les Emirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc, à l'occasion de la visite du président Joe Biden dans la région mi-juillet.
Au-delà des pays arabes qui ont déjà normalisé leurs relations avec l'Etat hébreu dans le cadre des "accords d'Abraham" parrainés en 2020 par l'ex-président américain Donald Trump, "nous travaillons en coulisses avec une paire d'autres pays", a déclaré la responsable de la diplomatie américaine pour le Moyen-Orient Barbara Leaf lors d'une audition parlementaire.
"Et je pense que vous verrez des choses intéressantes autour de la visite du président", attendu en Israël et en Arabie saoudite, a-t-elle ajouté. A Jeddah, dans le royaume saoudien, le dirigeant démocrate doit notamment participer à un sommet des pays du Golfe.
Priée de préciser la teneur de ces avancées, Barbara Leaf n'a pas dit s'il s'agirait de la pleine reconnaissance par de nouveaux Etats, ou de progrès plus modestes dans cette direction. Elle n'a pas non plus révélé de quels pays il pourrait s'agir.
"Je ne veux vraiment pas marcher sur les plates-bandes du président", a-t-elle justifié.
Le gouvernement de Joe Biden assure vouloir amplifier les "accords d'Abraham", qui avaient conduit ses pays arabes à reconnaître Israël pour la première fois depuis l'Egypte en 1979-80 et la Jordanie en 1994.
La cérémonie de signature des "accords d'Abraham" à la Maison-Blanche en septembre 2020.
Toutes les spéculations portent désormais sur les intentions de l'Arabie saoudite, dont on dit parfois le prince héritier Mohammed ben Salmane relativement ouvert sur la question.
La Maison-Blanche a déjà fait savoir que le président Biden voyagerait d'Israël vers Jeddah, dans le royaume du Golfe, par un vol direct -- une première présentée comme une avancée historique.
Certains espèrent des progrès plus spécifiques à l'occasion de la visite présidentielle.
Ex-ambassadeur américain en Israël, Dan Shapiro, aujourd'hui chercheur au cercle de réflexion Atlantic Council, affirmait récemment à l'AFP s'attendre à une "feuille de route" vers une normalisation entre l'Arabie saoudite et l'Etat hébreu.
Avec AFP
Barbara Leaf était ambassadrice des USA aux Émirats arabes unis. Dans cette photo d'archive datant de juin 2016, elle est en compagnie de l'ex-secrétaire d'État John Kerry.
Les Etats-Unis ont suggéré mercredi que d'autres pays arabes pourraient faire un pas vers Israël, déjà reconnu ces dernières années par les Emirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc, à l'occasion de la visite du président Joe Biden dans la région mi-juillet.
Au-delà des pays arabes qui ont déjà normalisé leurs relations avec l'Etat hébreu dans le cadre des "accords d'Abraham" parrainés en 2020 par l'ex-président américain Donald Trump, "nous travaillons en coulisses avec une paire d'autres pays", a déclaré la responsable de la diplomatie américaine pour le Moyen-Orient Barbara Leaf lors d'une audition parlementaire.
"Et je pense que vous verrez des choses intéressantes autour de la visite du président", attendu en Israël et en Arabie saoudite, a-t-elle ajouté. A Jeddah, dans le royaume saoudien, le dirigeant démocrate doit notamment participer à un sommet des pays du Golfe.
Priée de préciser la teneur de ces avancées, Barbara Leaf n'a pas dit s'il s'agirait de la pleine reconnaissance par de nouveaux Etats, ou de progrès plus modestes dans cette direction. Elle n'a pas non plus révélé de quels pays il pourrait s'agir.
"Je ne veux vraiment pas marcher sur les plates-bandes du président", a-t-elle justifié.
Le gouvernement de Joe Biden assure vouloir amplifier les "accords d'Abraham", qui avaient conduit ses pays arabes à reconnaître Israël pour la première fois depuis l'Egypte en 1979-80 et la Jordanie en 1994.
La cérémonie de signature des "accords d'Abraham" à la Maison-Blanche en septembre 2020.
Toutes les spéculations portent désormais sur les intentions de l'Arabie saoudite, dont on dit parfois le prince héritier Mohammed ben Salmane relativement ouvert sur la question.
La Maison-Blanche a déjà fait savoir que le président Biden voyagerait d'Israël vers Jeddah, dans le royaume du Golfe, par un vol direct -- une première présentée comme une avancée historique.
Certains espèrent des progrès plus spécifiques à l'occasion de la visite présidentielle.
Ex-ambassadeur américain en Israël, Dan Shapiro, aujourd'hui chercheur au cercle de réflexion Atlantic Council, affirmait récemment à l'AFP s'attendre à une "feuille de route" vers une normalisation entre l'Arabie saoudite et l'Etat hébreu.
Avec AFP
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