Le ministre de l’Économie et du Commerce Amine Salam a assuré qu’il œuvrait pour atteindre l'autosuffisance, mais que la situation au Liban demeurait préoccupante.
En sa qualité de président du Comité ministériel pour la sécurité alimentaire, M. Salam participait en ligne à la session annuelle du Conseil d'administration du Programme alimentaire mondial. Il intervenait lors d'une table ronde intitulée «Mettre en œuvre la relation entre l'action humanitaire, le développement et la paix», qui se tenait à Rome.
Amine Salam a tout d’abord exprimé sa «reconnaissance» pour l'opportunité qui lui a été donnée de partager la situation qui prévaut au Liban. «Près de trois ans se sont écoulés depuis la crise économique et le Liban est toujours confronté aux défis les plus sérieux. Le PIB continue de baisser après avoir enregistré une chute soudaine de 30 % en 2021, selon le rapport de la Banque mondiale pour 2022», a-t-il affirmé. Il a expliqué que la forte baisse de l'activité économique, qui a coïncidé avec la pandémie de Covid-19 et l'inflation, a entraîné une augmentation de la pauvreté et du chômage dans les familles. Environ 82 % de la population vit dans une pauvreté multidimensionnelle, à savoir l'éducation, la santé, les services publics, le logement, les actifs, la propriété, les emplois et les revenus.
Crainte d’une insécurité alimentaire
«Outre l'extrême pauvreté, le pays est lourdement endetté, toujours aux prises avec des déséquilibres macro-économiques structurels et une instabilité politique persistante. La crainte d'une insécurité alimentaire croissante se fait de plus en plus sentir au niveau national, depuis que les principaux indicateurs de sécurité alimentaire ont commencé à prendre une trajectoire inquiétante, plaçant le Liban parmi les 20 pays considérés comme des points chauds de la famine et au premier rang parmi les pays du Moyen-Orient, selon la FAO et le Programme alimentaire mondial», a ajouté le ministre.
Amine Salam a poursuivi: «Sur la base du principe de disponibilité alimentaire, les principaux indicateurs sont encore relativement préoccupants. La fragilité de la situation est inquiétante, d'autant plus que le Liban est un importateur net de denrées alimentaires, en plus de la rareté de ses réserves en dollars».
«Compte tenu des circonstances actuelles, et en l'absence de tout plan de relance économique global, la menace d'insécurité alimentaire augmente en termes d'ampleur et de gravité. Par conséquent, le gouvernement a un besoin urgent de traiter en priorité la question de la sécurité alimentaire et de prendre des mesures immédiates pour lutter contre la faim en élaborant un plan global à long terme visant à renforcer tous les piliers de la sécurité alimentaire avec le soutien de la communauté internationale, la priorité étant donnée aux solutions durables», a encore dit le ministre.
Amine Salam a enfin exprimé l'espoir que le Liban «pourra retrouver son rôle de pionnier dans le domaine de l'agriculture dans la région et profiter d'un marché durable et autosuffisant grâce à l'engagement du gouvernement et au soutien de la communauté internationale».
En sa qualité de président du Comité ministériel pour la sécurité alimentaire, M. Salam participait en ligne à la session annuelle du Conseil d'administration du Programme alimentaire mondial. Il intervenait lors d'une table ronde intitulée «Mettre en œuvre la relation entre l'action humanitaire, le développement et la paix», qui se tenait à Rome.
Amine Salam a tout d’abord exprimé sa «reconnaissance» pour l'opportunité qui lui a été donnée de partager la situation qui prévaut au Liban. «Près de trois ans se sont écoulés depuis la crise économique et le Liban est toujours confronté aux défis les plus sérieux. Le PIB continue de baisser après avoir enregistré une chute soudaine de 30 % en 2021, selon le rapport de la Banque mondiale pour 2022», a-t-il affirmé. Il a expliqué que la forte baisse de l'activité économique, qui a coïncidé avec la pandémie de Covid-19 et l'inflation, a entraîné une augmentation de la pauvreté et du chômage dans les familles. Environ 82 % de la population vit dans une pauvreté multidimensionnelle, à savoir l'éducation, la santé, les services publics, le logement, les actifs, la propriété, les emplois et les revenus.
Crainte d’une insécurité alimentaire
«Outre l'extrême pauvreté, le pays est lourdement endetté, toujours aux prises avec des déséquilibres macro-économiques structurels et une instabilité politique persistante. La crainte d'une insécurité alimentaire croissante se fait de plus en plus sentir au niveau national, depuis que les principaux indicateurs de sécurité alimentaire ont commencé à prendre une trajectoire inquiétante, plaçant le Liban parmi les 20 pays considérés comme des points chauds de la famine et au premier rang parmi les pays du Moyen-Orient, selon la FAO et le Programme alimentaire mondial», a ajouté le ministre.
Amine Salam a poursuivi: «Sur la base du principe de disponibilité alimentaire, les principaux indicateurs sont encore relativement préoccupants. La fragilité de la situation est inquiétante, d'autant plus que le Liban est un importateur net de denrées alimentaires, en plus de la rareté de ses réserves en dollars».
«Compte tenu des circonstances actuelles, et en l'absence de tout plan de relance économique global, la menace d'insécurité alimentaire augmente en termes d'ampleur et de gravité. Par conséquent, le gouvernement a un besoin urgent de traiter en priorité la question de la sécurité alimentaire et de prendre des mesures immédiates pour lutter contre la faim en élaborant un plan global à long terme visant à renforcer tous les piliers de la sécurité alimentaire avec le soutien de la communauté internationale, la priorité étant donnée aux solutions durables», a encore dit le ministre.
Amine Salam a enfin exprimé l'espoir que le Liban «pourra retrouver son rôle de pionnier dans le domaine de l'agriculture dans la région et profiter d'un marché durable et autosuffisant grâce à l'engagement du gouvernement et au soutien de la communauté internationale».
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