©Les Stéphanois évoluant déjà à huis clos contre Reims à Geoffroy-Guichard, le 14 mai 2022. Jeff Pachoud/AFP/Archives
L'AS Saint-Etienne a été sanctionnée de 6 points de pénalité, dont 3 avec sursis, après les graves incidents survenus lors de la relégation du club en Ligue 2, une lourde sanction appliquée la saison prochaine, a annoncé jeudi la Ligue de football professionnel (LFP).
C'est une décision particulièrement sévère qu'a adoptée la Commission de discipline de la LFP, chargée de solder ce dernier dossier disciplinaire d'une saison 2021-2022 houleuse de bout en bout dans les tribunes et sur les pelouses de Ligue 1.
Dans un communiqué, le club stéphanois a déclaré ne "pas faire appel de la décision".
Après avoir déjà infligé des retraits de points, certes plus limités, à Nice ou à Lyon, la Commission a cette fois frappé fort contre l'ASSE après les scènes de chaos du stade Geoffroy-Guichard fin mai, lors du barrage perdu aux tirs au but contre Auxerre: envahissement de la pelouse par des supporters des Verts en colère, puis jets de fumigènes en direction des gradins et bousculade générale.
Outre ce retrait de points qui risque de compliquer l'objectif de remontée immédiate en L1, le club est aussi sanctionné de six matches à huis clos, dont deux avec sursis, ce qui pénalisera les finances du club, déjà très fragiles, en le privant de billetterie.
L'ASSE débutera donc à domicile sans public le week-end du 6 août contre Nîmes lors de la 2e journée de L2.
Sous la menace
Et l'équipe stéphanoise restera toute la saison sous la menace de trois points supplémentaires retirés en cas de nouveaux débordements de ses supporters, débutant donc l'exercice 2022-2023 avec un total de points négatif.
Selon le barème en vigueur, les sanctions applicables pouvaient aller jusqu'à une mise hors compétition et même une rétrogradation.
Les mois écoulés ont montré que la Commission de discipline, présidée par Sébastien Deneux, n'hésitait plus à prononcer des sanctions très lourdes en cas d'incidents graves, comme le retrait de points au classement.
Tel le point retranché à Nice sur tapis vert après un envahissement de terrain contre Marseille suivi d'une bagarre générale, un retrait qui a ensuite coûté une qualification en Ligue Europa aux Aiglons, contraints de se contenter de la 5e place synonyme de Ligue Europa Conférence.
Ou bien le point retiré à Lyon après les incidents d'OL-OM, lorsqu'un jet de bouteille en plastique venu des gradins avait heurté à la tête le capitaine marseillais Dimitri Payet.
"Surenchère"
Les points de pénalité infligés à l'AS Saint-Etienne pourraient grever sa saison, alors que seul les deux premiers de L2 monteront en L1 en mai 2023, un handicap peut-être rédhibitoire pour les ambitions du club stéphanois... mais aussi pour l'intérêt prêté à l'homme d'affaires américain David Blitzer, candidat selon L'Equipe au rachat des Verts.
Reste la question de l'efficacité réelle de ces sanctions collectives, alors que les ultras de Saint-Etienne, récidivistes, ont multiplié les débordements ces derniers mois, déclenchant à chaque fois des mesures de huis clos partiel ou total.
"On le voit avec Saint-Etienne, ça n'avance absolument à rien. Quelle est la prochaine étape ? Interdire à Saint-Etienne de jouer en championnat de Ligue 2 ? Fermer les tribunes pendant plusieurs saisons ? On est vraiment dans la surenchère", a déploré mardi Ronan Evain, directeur général du réseau Football Supporters Europe (FSE).
La procédure judiciaire après les débordements de Geoffroy-Guichard, elle, se poursuit. Plusieurs plaintes ont été déposées, notamment par le club, après ces incidents qui ont fait une quarantaine de blessés légers.
La régie commerciale de l'ASSE a estimé le montant des dégradations à 500.000 euros et la métropole stéphanoise, propriétaire du stade, a évalué les dégâts à plus de 80.000 euros.
C'est une décision particulièrement sévère qu'a adoptée la Commission de discipline de la LFP, chargée de solder ce dernier dossier disciplinaire d'une saison 2021-2022 houleuse de bout en bout dans les tribunes et sur les pelouses de Ligue 1.
Dans un communiqué, le club stéphanois a déclaré ne "pas faire appel de la décision".
Après avoir déjà infligé des retraits de points, certes plus limités, à Nice ou à Lyon, la Commission a cette fois frappé fort contre l'ASSE après les scènes de chaos du stade Geoffroy-Guichard fin mai, lors du barrage perdu aux tirs au but contre Auxerre: envahissement de la pelouse par des supporters des Verts en colère, puis jets de fumigènes en direction des gradins et bousculade générale.
Outre ce retrait de points qui risque de compliquer l'objectif de remontée immédiate en L1, le club est aussi sanctionné de six matches à huis clos, dont deux avec sursis, ce qui pénalisera les finances du club, déjà très fragiles, en le privant de billetterie.
L'ASSE débutera donc à domicile sans public le week-end du 6 août contre Nîmes lors de la 2e journée de L2.
Sous la menace
Et l'équipe stéphanoise restera toute la saison sous la menace de trois points supplémentaires retirés en cas de nouveaux débordements de ses supporters, débutant donc l'exercice 2022-2023 avec un total de points négatif.
Selon le barème en vigueur, les sanctions applicables pouvaient aller jusqu'à une mise hors compétition et même une rétrogradation.
Les mois écoulés ont montré que la Commission de discipline, présidée par Sébastien Deneux, n'hésitait plus à prononcer des sanctions très lourdes en cas d'incidents graves, comme le retrait de points au classement.
Tel le point retranché à Nice sur tapis vert après un envahissement de terrain contre Marseille suivi d'une bagarre générale, un retrait qui a ensuite coûté une qualification en Ligue Europa aux Aiglons, contraints de se contenter de la 5e place synonyme de Ligue Europa Conférence.
Ou bien le point retiré à Lyon après les incidents d'OL-OM, lorsqu'un jet de bouteille en plastique venu des gradins avait heurté à la tête le capitaine marseillais Dimitri Payet.
"Surenchère"
Les points de pénalité infligés à l'AS Saint-Etienne pourraient grever sa saison, alors que seul les deux premiers de L2 monteront en L1 en mai 2023, un handicap peut-être rédhibitoire pour les ambitions du club stéphanois... mais aussi pour l'intérêt prêté à l'homme d'affaires américain David Blitzer, candidat selon L'Equipe au rachat des Verts.
Reste la question de l'efficacité réelle de ces sanctions collectives, alors que les ultras de Saint-Etienne, récidivistes, ont multiplié les débordements ces derniers mois, déclenchant à chaque fois des mesures de huis clos partiel ou total.
"On le voit avec Saint-Etienne, ça n'avance absolument à rien. Quelle est la prochaine étape ? Interdire à Saint-Etienne de jouer en championnat de Ligue 2 ? Fermer les tribunes pendant plusieurs saisons ? On est vraiment dans la surenchère", a déploré mardi Ronan Evain, directeur général du réseau Football Supporters Europe (FSE).
La procédure judiciaire après les débordements de Geoffroy-Guichard, elle, se poursuit. Plusieurs plaintes ont été déposées, notamment par le club, après ces incidents qui ont fait une quarantaine de blessés légers.
La régie commerciale de l'ASSE a estimé le montant des dégradations à 500.000 euros et la métropole stéphanoise, propriétaire du stade, a évalué les dégâts à plus de 80.000 euros.
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