©C’est après neufs spéciales que Rovanperä a pris les devants du rallye d’Estonie. Photo d’archives AFP
Le jeune Finlandais Kalle Rovanperä (Toyota) s'est adjugé dimanche son quatrième rallye du championnat du monde WRC cette saison en remportant haut la main celui du Kenya, augmentant son avance au championnat du monde.
A 21 ans, Rovanperä s'afirme comme le digne successeur des Français Sébastien Loeb et Sébastien Ogier qui, à eux deux, ont remporté 17 titres ces 18 dernières années (9 pour Loeb et 8 pour Ogier).
S'il était sacré à la fin de la saison, il serait, et de loin, le plus jeune champion du monde WRC de l'histoire. Les "deux Sébastien" étaient d'ailleurs présents au Kenya où ils efectuaient l'une de leurs "piges" en WRC, Loeb pour Ford et Ogier, vainqueur de l'épreuve l'an dernier, pour Toyota.
Mais Loeb a collectionné les pépins mécaniques et Ogier a perdu toutes ses chances après avoir crevé vendredi alors qu'il était en tête. "La malchance était encore avec moi ce weekend. Sans la crevaison, cela aurait été une histoire toute diférente", a jugé Ogier après l'arrivée.
Il avait déjà dû concéder la victoire à Loeb au Monte Carlo en janvier après avoir également subi une crevaison. Ce dernier, aujourd'hui âgé de 48 ans, s'est aussi avoué "déçu" par sa performance au Kenya.
Interrogé sur sa prochaine apparition en WRC, il a estimé que cela pourrait être en Grèce en septembre mais que "rien n'est encore décidé".
Rovanperä a terminé devant trois de ses équipiers, le Britannique Elfyn Evans à 52,8 secondes, le Japonais Takamoto Katsuta à 1 min et 42 sec et Ogier à plus de 2 min 10 sec. Du coup, Toyota prend aussi le large au championnat avec 246 points devant Hyundai (184) et M-Sport Ford (144).
Poussière et boue
Hyundai arrive quand même à placer le Belge Thierry Neuville à la 5e place malgré une pénalité de dix minutes imposée pour ne pas avoir franchi dans les temps la ligne d'arrivée de la 13e spéciale samedi après avoir heurté un arbre. L'Estonien Ott Tänak, champion du monde 2019, avait lui brisé un arbre de roue quelques heures auparavant, le contraignant à l'abandon.
Tänak, vainqueur du précédent rallye de Sardaigne, pourra prendre sa revanche lors de la prochaine épreuve mi-juillet chez lui en Estonie mais aura désormais de la peine à rattraper Rovanperä au championnat.
Celui-ci compte désormais 145 points pour 80 à Neuville et 62 à Tänak avec 7 épreuves encore à disputer.
Le rallye du Kenya, revenu au calendrier du WRC l'an dernier après une absence de 18 ans, s'est montré fidèle à sa réputation avec des pistes cassantes, cumulant poussière et boue dans un décor grandiose parsemé de faune sauvage.
Sur les 18 spéciales disputées (la 14e a été annulée dimanche car le Suédois Olivier Solberg (Hyundai) en panne bloquait la piste étroite), les concurrents ont tout subi. Poussière pour commencer qui envahissait l'habitable et bouchait les filtres à air, sable mou et fin qu'ils désignent sous le nom de "fesh-fesh", puis la pluie samedi qui a transformé le parcours en piège de boue obscurcissant les pare-brises.
"Je dois dire que c'est un des rallyes les plus durs que j'ai fait. Mais toutes les voitures sont à l'arrivée, je n'ai pas connu de problème, l'équipe a fait un fantastique travail", a souligné Rovanperä.
A noter, la performance du vétéran grec Jourdan Serderidis qui, à 58 ans et pour une de ses rares apparitions au top-niveau en WRC, a terminé 7e sur sa Ford à plus de 30 minutes de Rovanperä, son cadet de... 37 ans!
A 21 ans, Rovanperä s'afirme comme le digne successeur des Français Sébastien Loeb et Sébastien Ogier qui, à eux deux, ont remporté 17 titres ces 18 dernières années (9 pour Loeb et 8 pour Ogier).
S'il était sacré à la fin de la saison, il serait, et de loin, le plus jeune champion du monde WRC de l'histoire. Les "deux Sébastien" étaient d'ailleurs présents au Kenya où ils efectuaient l'une de leurs "piges" en WRC, Loeb pour Ford et Ogier, vainqueur de l'épreuve l'an dernier, pour Toyota.
Mais Loeb a collectionné les pépins mécaniques et Ogier a perdu toutes ses chances après avoir crevé vendredi alors qu'il était en tête. "La malchance était encore avec moi ce weekend. Sans la crevaison, cela aurait été une histoire toute diférente", a jugé Ogier après l'arrivée.
Il avait déjà dû concéder la victoire à Loeb au Monte Carlo en janvier après avoir également subi une crevaison. Ce dernier, aujourd'hui âgé de 48 ans, s'est aussi avoué "déçu" par sa performance au Kenya.
Interrogé sur sa prochaine apparition en WRC, il a estimé que cela pourrait être en Grèce en septembre mais que "rien n'est encore décidé".
Rovanperä a terminé devant trois de ses équipiers, le Britannique Elfyn Evans à 52,8 secondes, le Japonais Takamoto Katsuta à 1 min et 42 sec et Ogier à plus de 2 min 10 sec. Du coup, Toyota prend aussi le large au championnat avec 246 points devant Hyundai (184) et M-Sport Ford (144).
Poussière et boue
Hyundai arrive quand même à placer le Belge Thierry Neuville à la 5e place malgré une pénalité de dix minutes imposée pour ne pas avoir franchi dans les temps la ligne d'arrivée de la 13e spéciale samedi après avoir heurté un arbre. L'Estonien Ott Tänak, champion du monde 2019, avait lui brisé un arbre de roue quelques heures auparavant, le contraignant à l'abandon.
Tänak, vainqueur du précédent rallye de Sardaigne, pourra prendre sa revanche lors de la prochaine épreuve mi-juillet chez lui en Estonie mais aura désormais de la peine à rattraper Rovanperä au championnat.
Celui-ci compte désormais 145 points pour 80 à Neuville et 62 à Tänak avec 7 épreuves encore à disputer.
Le rallye du Kenya, revenu au calendrier du WRC l'an dernier après une absence de 18 ans, s'est montré fidèle à sa réputation avec des pistes cassantes, cumulant poussière et boue dans un décor grandiose parsemé de faune sauvage.
Sur les 18 spéciales disputées (la 14e a été annulée dimanche car le Suédois Olivier Solberg (Hyundai) en panne bloquait la piste étroite), les concurrents ont tout subi. Poussière pour commencer qui envahissait l'habitable et bouchait les filtres à air, sable mou et fin qu'ils désignent sous le nom de "fesh-fesh", puis la pluie samedi qui a transformé le parcours en piège de boue obscurcissant les pare-brises.
"Je dois dire que c'est un des rallyes les plus durs que j'ai fait. Mais toutes les voitures sont à l'arrivée, je n'ai pas connu de problème, l'équipe a fait un fantastique travail", a souligné Rovanperä.
A noter, la performance du vétéran grec Jourdan Serderidis qui, à 58 ans et pour une de ses rares apparitions au top-niveau en WRC, a terminé 7e sur sa Ford à plus de 30 minutes de Rovanperä, son cadet de... 37 ans!
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