©Matteo Berrettini le 11 juillet 2021 après sa défaite en finale à Wimbledon face à Novak Djokovic. Le joueur italien, invaincu cette saison sur gazon, a dû déclarer forfait après avoir été testé positif au covid Adrian Dennis/AFP/Archives
Wimbledon a perdu l'un de ses prétendants, le tennis va-t-il devoir recomposer avec le Covid-19 ? Matteo Berrettini, contaminé, a dû renoncer au prestigieux tournoi londonien mardi, renvoyant aux sombres souvenirs des deux années 2020 et 2021 qui ont éprouvé le circuit mondial.
"C'est avec le cœur brisé que j'annonce devoir me retirer de Wimbledon en raison d'un test positif au Covid-19", a annoncé le joueur italien, finaliste sur le gazon londonien l'an dernier.
"J'ai ressenti les symptômes de la grippe et je suis resté à l'isolement ces derniers jours. Les symptômes n'étaient pas sévères, mais j'ai estimé qu'il était important de refaire un test ce matin (mardi avant son entrée en lice, NDLR) pour protéger mes collègues joueurs et tous ceux qui sont impliqués dans le tournoi", a expliqué le N.11 mondial.
Avant Berrettini, invaincu cette saison sur gazon, c'est un autre cador du circuit mondial, le Croate Marin Cilic, qui avait dû faire une croix sur le rendez-vous annuel au All England Lawn Tennis Club pour les mêmes raisons.
"Je m'étais mis de moi-même à l'isolement en espérant pouvoir être prêt, mais malheureusement, je ne me sens pas bien", a expliqué lundi le vainqueur de l'US Open 2014.
"Ça m'inquiète un peu"
Malgré ces forfaits, les organisateurs de Wimbledon restent sereins en rappelant à l'AFP, par la voix d'une porte-parole, que "nous avons travaillé et continuons de travailler avec l'autorité de santé publique britannique et les autorités locales".
Et de détailler les mesures prises pour cette édition 2022: nettoyage accru sur le site du tournoi, distributeurs en nombre pour la désinfection des mains, accueil médical pour toute personne "ne se sentant pas bien".
Le cas Berrettini pose toutefois question: c'est lui et lui seul qui a décidé de se faire tester et donc de risquer de devoir déclarer forfait, une absence de protocole qui peut permettre à des joueurs contaminés de disputer le tournoi, sans le déclarer.
"Pour certains, les règles sont justes, pour d'autres non. S'il y a des règles, il faut les suivre, sinon le monde serait en désordre selon moi", a insisté Rafael Nadal, vainqueur cette année de l'Open d'Australie et de Roland-Garros.
Les forfaits de Berrettini et de Cilic ne sont pas passés inaperçus dans les vestiaires de Wimbledon.
"Quand ça sort sur des grands joueurs comme ça, ça va commencer à mettre le feu au lac partout, et ça, ça m'inquiète un peu", a ainsi estimé la Française Alizé Cornet après sa qualification pour le 2e tour.
Trois cas à Roland-Garros
Pour la N.1 française, "le covid est entré dans les mœurs avec les vaccins".
Pour appuyer son propos, elle affirme qu'en juin dernier "à Roland-Garros, il y a eu une épidémie de covid, personne n'en a parlé. Dans les vestiaires, tout le monde l'a eu et on n'a rien dit".
Selon une source proche du Grand Chelem parisien contactée par l'AFP, trois cas de Covid-19 ont été recensés au cours de l'édition 2022. Ce qui n'exclut pas d'éventuels autres tests réalisés hors de la supervision du tournoi.
Cornet a toutefois assuré qu'il "n'y avait pas de psychose", avant de tempérer ensuite sur ses réseaux sociaux son propos initial. "J'ai dit que je soupçonnais quelques cas de covid pendant Roland-Garros, sans avoir aucune preuve", a-t-elle dit.
L'Américaine Coco Gauff ne trouve rien à redire au système en place: "La réglementation actuelle, c'est +Si vous avez des symptômes, testez-vous+, c'est ce que je ferais si cela m'arrivait (...) C'est bien qu'on n'ait plus à devoir se faire tester tous les jours, je ne veux plus revenir à ça."
Reste que l'Europe connaît actuellement une septième vague de Covid-19 avec des nouveaux variants qui se traduit par exemple en France par un très fort rebond des nouveaux cas, à 147.248 nouveaux cas rapportés mardi par les autorités sanitaires, soit 54% de plus qu'il y a une semaine.
Des chiffres que ne peuvent ignorer les instances mondiales du tennis qui, comme d'autres sports, a retrouvé cette année du public et un fonctionnement normal, sans protocole sanitaire strict, après deux années perturbées par l'épidémie. En 2020, des dizaines de tournois avaient été ainsi annulés, dont Wimbledon, une première depuis la Seconde Guerre mondiale.
"C'est avec le cœur brisé que j'annonce devoir me retirer de Wimbledon en raison d'un test positif au Covid-19", a annoncé le joueur italien, finaliste sur le gazon londonien l'an dernier.
"J'ai ressenti les symptômes de la grippe et je suis resté à l'isolement ces derniers jours. Les symptômes n'étaient pas sévères, mais j'ai estimé qu'il était important de refaire un test ce matin (mardi avant son entrée en lice, NDLR) pour protéger mes collègues joueurs et tous ceux qui sont impliqués dans le tournoi", a expliqué le N.11 mondial.
Avant Berrettini, invaincu cette saison sur gazon, c'est un autre cador du circuit mondial, le Croate Marin Cilic, qui avait dû faire une croix sur le rendez-vous annuel au All England Lawn Tennis Club pour les mêmes raisons.
"Je m'étais mis de moi-même à l'isolement en espérant pouvoir être prêt, mais malheureusement, je ne me sens pas bien", a expliqué lundi le vainqueur de l'US Open 2014.
"Ça m'inquiète un peu"
Malgré ces forfaits, les organisateurs de Wimbledon restent sereins en rappelant à l'AFP, par la voix d'une porte-parole, que "nous avons travaillé et continuons de travailler avec l'autorité de santé publique britannique et les autorités locales".
Et de détailler les mesures prises pour cette édition 2022: nettoyage accru sur le site du tournoi, distributeurs en nombre pour la désinfection des mains, accueil médical pour toute personne "ne se sentant pas bien".
Le cas Berrettini pose toutefois question: c'est lui et lui seul qui a décidé de se faire tester et donc de risquer de devoir déclarer forfait, une absence de protocole qui peut permettre à des joueurs contaminés de disputer le tournoi, sans le déclarer.
"Pour certains, les règles sont justes, pour d'autres non. S'il y a des règles, il faut les suivre, sinon le monde serait en désordre selon moi", a insisté Rafael Nadal, vainqueur cette année de l'Open d'Australie et de Roland-Garros.
Les forfaits de Berrettini et de Cilic ne sont pas passés inaperçus dans les vestiaires de Wimbledon.
"Quand ça sort sur des grands joueurs comme ça, ça va commencer à mettre le feu au lac partout, et ça, ça m'inquiète un peu", a ainsi estimé la Française Alizé Cornet après sa qualification pour le 2e tour.
Trois cas à Roland-Garros
Pour la N.1 française, "le covid est entré dans les mœurs avec les vaccins".
Pour appuyer son propos, elle affirme qu'en juin dernier "à Roland-Garros, il y a eu une épidémie de covid, personne n'en a parlé. Dans les vestiaires, tout le monde l'a eu et on n'a rien dit".
Selon une source proche du Grand Chelem parisien contactée par l'AFP, trois cas de Covid-19 ont été recensés au cours de l'édition 2022. Ce qui n'exclut pas d'éventuels autres tests réalisés hors de la supervision du tournoi.
Cornet a toutefois assuré qu'il "n'y avait pas de psychose", avant de tempérer ensuite sur ses réseaux sociaux son propos initial. "J'ai dit que je soupçonnais quelques cas de covid pendant Roland-Garros, sans avoir aucune preuve", a-t-elle dit.
L'Américaine Coco Gauff ne trouve rien à redire au système en place: "La réglementation actuelle, c'est +Si vous avez des symptômes, testez-vous+, c'est ce que je ferais si cela m'arrivait (...) C'est bien qu'on n'ait plus à devoir se faire tester tous les jours, je ne veux plus revenir à ça."
Reste que l'Europe connaît actuellement une septième vague de Covid-19 avec des nouveaux variants qui se traduit par exemple en France par un très fort rebond des nouveaux cas, à 147.248 nouveaux cas rapportés mardi par les autorités sanitaires, soit 54% de plus qu'il y a une semaine.
Des chiffres que ne peuvent ignorer les instances mondiales du tennis qui, comme d'autres sports, a retrouvé cette année du public et un fonctionnement normal, sans protocole sanitaire strict, après deux années perturbées par l'épidémie. En 2020, des dizaines de tournois avaient été ainsi annulés, dont Wimbledon, une première depuis la Seconde Guerre mondiale.
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