©Le leader des Bleus Evan Fournier s'adresse à ses coéquipiers lors d'un temps-mort durant la finale du tournoi de basket des JO à Tokyo, le 7 août 2021. Thomas Coex/AFP/Archives
L'incertitude qui plane autour du site des phases préliminaires du tournoi de basket des JO-2024 de Paris, qui pourrait atterrir à Villeneuve-d'Ascq, "agace" l'encadrement de l'équipe de France, a reconnu mardi le manager général des Bleus Boris Diaw.
Depuis maintenant trois mois, après que le comité d'organisation des JO-2024 (Cojo) a renoncé au Parc des expos de la porte de Versailles à Paris, le basket n'a toujours pas trouvé de point de chute pour sa phase préliminaire.
La Fédération internationale (Fiba), le Cojo et le Comité international olympique (CIO) sont en discussions pour trouver une solution, l'option la plus sérieuse étant celle de Villeneuve-d'Ascq (Nord) à la place du handball.
Une hypothèse d'ores et déjà récemment critiquée sur Twitter par le médaillé d'argent des JO à Tokyo Evan Fournier, et qui divise les joueurs.
"Je trouve ça dommage", estime le meneur Andrew Albici, interrogé lors d'un rassemblement des Bleus à Nanterre avant des matches de qualifications pour la Coupe du monde 2023. "On a des infrastructures à Paris, on a envie d'être à Paris. Ça nous peine par rapport à ça. On essaie de pousser pour que ça change. Mais on n'est pas décisionnaire."
"Sur l'ensemble des sports collectifs, ajoute-t-il, on est mis de côté je trouve, alors qu'on a fait des médailles, qu'on a cartonné. Avec le hand, on n'est pas mis en avant, c'est dommage."
"Ils ont voulu organiser des JO à Paris, il s'avère que Paris n'a pas assez de lieux pour tout accueillir. C'est bien normal que des sports doivent se déplacer, que ce soit nous ou d'autres", tempère l'ailier fort Louis Labeyrie.
"Beaucoup de sportifs pourraient se sentir lésés, mais bon on peut aussi le prendre dans l'autre sens et se demander si les gens de Lille ne méritent pas aussi de regarder du basket?", philosophe-t-il.
Un conseil d'administration du Cojo doit se tenir le 12 juillet à l'issue duquel un choix pourrait être annoncé.
"On acceptera le choix. On s'adaptera. On sait que la Fiba, qui est consultée (...), n'est pas favorable à certaines options. Mais de toute façon on ira jouer où on nous dit", assure Boris Diaw. "Ce qui nous agace, c'est de ne pas savoir aujourd'hui", ajoute le manager général des Bleus. "L'annonce vient assez tard si on regarde les JO précédents, les phases préliminaires étaient préparés trois ans à l'avance, on savait à quel endroit on allait."
Interrogé sur les conséquences de cette annonce tardive, Boris Diaw a notamment évoqué les questionnements en terme de planning de préparation et d’organisation.
"Est-ce qu'on finira la préparation plutôt à côté de Paris, à côté de Lille ? Et sur la compétition, en termes de logement, à quel endroit on va être ? Où on va s'entraîner ? Il y a plein d'interrogations", a-t-il estimé.
Depuis maintenant trois mois, après que le comité d'organisation des JO-2024 (Cojo) a renoncé au Parc des expos de la porte de Versailles à Paris, le basket n'a toujours pas trouvé de point de chute pour sa phase préliminaire.
La Fédération internationale (Fiba), le Cojo et le Comité international olympique (CIO) sont en discussions pour trouver une solution, l'option la plus sérieuse étant celle de Villeneuve-d'Ascq (Nord) à la place du handball.
Une hypothèse d'ores et déjà récemment critiquée sur Twitter par le médaillé d'argent des JO à Tokyo Evan Fournier, et qui divise les joueurs.
"Je trouve ça dommage", estime le meneur Andrew Albici, interrogé lors d'un rassemblement des Bleus à Nanterre avant des matches de qualifications pour la Coupe du monde 2023. "On a des infrastructures à Paris, on a envie d'être à Paris. Ça nous peine par rapport à ça. On essaie de pousser pour que ça change. Mais on n'est pas décisionnaire."
"Sur l'ensemble des sports collectifs, ajoute-t-il, on est mis de côté je trouve, alors qu'on a fait des médailles, qu'on a cartonné. Avec le hand, on n'est pas mis en avant, c'est dommage."
"Ils ont voulu organiser des JO à Paris, il s'avère que Paris n'a pas assez de lieux pour tout accueillir. C'est bien normal que des sports doivent se déplacer, que ce soit nous ou d'autres", tempère l'ailier fort Louis Labeyrie.
"Beaucoup de sportifs pourraient se sentir lésés, mais bon on peut aussi le prendre dans l'autre sens et se demander si les gens de Lille ne méritent pas aussi de regarder du basket?", philosophe-t-il.
Un conseil d'administration du Cojo doit se tenir le 12 juillet à l'issue duquel un choix pourrait être annoncé.
"On acceptera le choix. On s'adaptera. On sait que la Fiba, qui est consultée (...), n'est pas favorable à certaines options. Mais de toute façon on ira jouer où on nous dit", assure Boris Diaw. "Ce qui nous agace, c'est de ne pas savoir aujourd'hui", ajoute le manager général des Bleus. "L'annonce vient assez tard si on regarde les JO précédents, les phases préliminaires étaient préparés trois ans à l'avance, on savait à quel endroit on allait."
Interrogé sur les conséquences de cette annonce tardive, Boris Diaw a notamment évoqué les questionnements en terme de planning de préparation et d’organisation.
"Est-ce qu'on finira la préparation plutôt à côté de Paris, à côté de Lille ? Et sur la compétition, en termes de logement, à quel endroit on va être ? Où on va s'entraîner ? Il y a plein d'interrogations", a-t-il estimé.
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