©Selon Xi Jinping, le principe "Un pays , deux système" est plein de vitalité et reste le garant de la stabilité à Hong Kong. (AFP)
La visite du président chinois Xi Jinping à Hong Kong, la première depuis l'écrasement du mouvement de contestation, est l'occasion pour l'appareil communiste d'affirmer son contrôle sur la ville et de fermement arrimer Hong Kong au reste du pays. Cette visite, effectuée à l'occasion du 25e anniversaire de la rétrocession de Hong Kong à la Chine, a été l'occasion pour Xi Jinping d'affirmer que la péninsule a réussi à "renaître du feu", et que le principe "Un pays, deux systèmes" est plein de vitalité et garant de la stabilité. Des déclarations contestées par de nombreux activistes, qui estiment que les libertés fondamentales ont été réduites à néant depuis l'application de la loi sur la sécurité nationale en 2020.
Le dirigeant chinois Xi Jinping a déclaré que Hong Kong a réussi à "renaître du feu", en arrivant dans la ville jeudi pour le 25e anniversaire de la rétrocession de la ville, lors de sa première visite depuis l'écrasement du mouvement démocratique du centre d'affaires.
Le voyage de Xi est l'occasion pour le Parti communiste chinois d'afficher son contrôle sur la ville après la vague de manifestations pro-démocratie qui a embrasé la ville en 2019, incitant Pékin à imposer une stricte répression politique.
"Au cours de la période écoulée, Hong Kong a connu plus d'une sérieuse épreuve et a surmonté plus d'un risque et défi", a déclaré le président chinois après son arrivée à bord d'un train à grande vitesse. "Après les tempêtes, Hong Kong renaît du feu et émerge avec une robuste vitalité", a-t-il ajouté.
L'anniversaire de vendredi marque également la mi-parcours du système de gouvernance "Un pays, deux systèmes", du nom du modèle convenu par la Grande-Bretagne et la Chine lors de la rétrocession, selon lequel la ville doit conserver une certaine autonomie jusqu'en 2047. "Les faits ont prouvé que le principe "Un pays, deux systèmes" est plein de vitalité", a ajouté Xi Jinping jeudi. "Il peut garantir la stabilité et la prospérité à long terme de Hong Kong et défendre le bien-être des Hongkongais".
Selon les critiques, la loi sur la sécurité nationale imposée en 2020 par Pékin après les manifestations de 2019 a réduit à néant les libertés promises.
Un déploiement sécuritaire important a marqué la visite du président Xi Jinping, certaines parties de la ville ayant été fermées et de nombreux journalistes interdits d'accès aux évènements prévus. (AFP)
Cette visite est le premier voyage du président chinois hors de Chine continentale depuis le début de la pandémie de Covid-19. Accompagné de son épouse Peng Liyuan et du ministre des Affaires étrangères Wang Yi, il a été accueilli à la gare par des écoliers brandissant des drapeaux et des bouquets de fleurs, ainsi que par des danseurs revêtus de costumes de lions et certains médias accrédités., Les détails du voyage sont restés très secrets et la visite a suscité un effort massif de sécurité.
Les dirigeants du gouvernement de Hong Kong ont été contraints de se soumettre à un système en circuit fermé en raison de la Covid-19. Certaines parties de la ville ont été fermées et de nombreux journalistes ont été interdits d'accès aux événements prévus. Ces mesures illustrent le contrôle du Parti communiste chinois sur la ville après une vague de répression politique qui a démantelé le mouvement démocratique et écrasé la dissidence.
Le dirigeant chinois passera toutefois probablement la nuit dans la ville voisine de Shenzhen, sur le continent, selon les médias locaux. Les personnes qui se trouveront dans l'orbite de Xi pendant son voyage, y compris les plus hauts responsables du gouvernement, ont été invitées à limiter leurs contacts, à se soumettre à des tests PCR quotidiens et à passer les jours précédant la visite dans un hôtel de quarantaine.
"Par mesure de sécurité, si nous devons rencontrer de près le chef suprême et d'autres dirigeants, je pense qu'il vaut la peine de prendre des dispositions en circuit fermé", a déclaré à l'AFP la responsable politique pro-Pékin Regina Ip.
Les autorités ont pris des mesures pour éliminer toute source potentielle d'embarras pendant le séjour de Xi Jinping dans la ville. La police de la sécurité nationale a arrêté au moins neuf personnes la semaine dernière.
La Ligue des sociaux-démocrates (LSD), l'un des derniers partis politiques d'opposition de Hong Kong, a déclaré qu'elle ne manifesterait pas le 1er juillet, après un échange entre des agents de la sécurité nationale et des bénévoles associés au groupe.
Les dirigeants de la LSD ont déclaré à l'AFP que leurs maisons avaient été fouillées et qu'ils avaient également eu des conversations avec la police. Chan Po-ying, présidente du groupe, a déclaré avoir eu l'impression d'être suivie et surveillée ces derniers jours.
Le principal institut de sondage de Hong Kong a annoncé qu'il retarderait la publication des résultats d'une enquête sur la popularité du gouvernement "en réponse aux suggestions des services gouvernementaux concernés après leur évaluation des risques".
L'anniversaire de la rétrocession de Hong Kong par la Grande-Bretagne à la Chine, le 1er juillet 1997, a longtemps été l'occasion de vastes manifestations pacifiques dans les rues de la ville. Mais, sous l'effet conjugué des restrictions sanitaires et de la répression, les rassemblements de masse ont pratiquement disparu à Hong Kong ces dernières années.
La couverture médiatique de la visite de Xi Jinping a été strictement limitée. Mercredi, l'AFP a eu confirmation que 13 journalistes locaux et internationaux s'étaient vu refuser l'accréditation pour couvrir les célébrations de la rétrocession.
Deux journalistes de l'AFP figuraient parmi les personnes dont l'accréditation a été refusée, un représentant du gouvernement invoquant des "raisons de sécurité" non précisées. Un troisième reporter de l'AFP a ensuite obtenu une accréditation.
Certains sites du centre financier ont été fermés, notamment le terminus du train à grande vitesse, un lieu de représentation de l'opéra chinois et le parc scientifique de Hong Kong.
Avec AFP
Le dirigeant chinois Xi Jinping a déclaré que Hong Kong a réussi à "renaître du feu", en arrivant dans la ville jeudi pour le 25e anniversaire de la rétrocession de la ville, lors de sa première visite depuis l'écrasement du mouvement démocratique du centre d'affaires.
Le voyage de Xi est l'occasion pour le Parti communiste chinois d'afficher son contrôle sur la ville après la vague de manifestations pro-démocratie qui a embrasé la ville en 2019, incitant Pékin à imposer une stricte répression politique.
"Au cours de la période écoulée, Hong Kong a connu plus d'une sérieuse épreuve et a surmonté plus d'un risque et défi", a déclaré le président chinois après son arrivée à bord d'un train à grande vitesse. "Après les tempêtes, Hong Kong renaît du feu et émerge avec une robuste vitalité", a-t-il ajouté.
L'anniversaire de vendredi marque également la mi-parcours du système de gouvernance "Un pays, deux systèmes", du nom du modèle convenu par la Grande-Bretagne et la Chine lors de la rétrocession, selon lequel la ville doit conserver une certaine autonomie jusqu'en 2047. "Les faits ont prouvé que le principe "Un pays, deux systèmes" est plein de vitalité", a ajouté Xi Jinping jeudi. "Il peut garantir la stabilité et la prospérité à long terme de Hong Kong et défendre le bien-être des Hongkongais".
Selon les critiques, la loi sur la sécurité nationale imposée en 2020 par Pékin après les manifestations de 2019 a réduit à néant les libertés promises.
Un effort massif de sécurité
Un déploiement sécuritaire important a marqué la visite du président Xi Jinping, certaines parties de la ville ayant été fermées et de nombreux journalistes interdits d'accès aux évènements prévus. (AFP)
Cette visite est le premier voyage du président chinois hors de Chine continentale depuis le début de la pandémie de Covid-19. Accompagné de son épouse Peng Liyuan et du ministre des Affaires étrangères Wang Yi, il a été accueilli à la gare par des écoliers brandissant des drapeaux et des bouquets de fleurs, ainsi que par des danseurs revêtus de costumes de lions et certains médias accrédités., Les détails du voyage sont restés très secrets et la visite a suscité un effort massif de sécurité.
Les dirigeants du gouvernement de Hong Kong ont été contraints de se soumettre à un système en circuit fermé en raison de la Covid-19. Certaines parties de la ville ont été fermées et de nombreux journalistes ont été interdits d'accès aux événements prévus. Ces mesures illustrent le contrôle du Parti communiste chinois sur la ville après une vague de répression politique qui a démantelé le mouvement démocratique et écrasé la dissidence.
Le dirigeant chinois passera toutefois probablement la nuit dans la ville voisine de Shenzhen, sur le continent, selon les médias locaux. Les personnes qui se trouveront dans l'orbite de Xi pendant son voyage, y compris les plus hauts responsables du gouvernement, ont été invitées à limiter leurs contacts, à se soumettre à des tests PCR quotidiens et à passer les jours précédant la visite dans un hôtel de quarantaine.
"Par mesure de sécurité, si nous devons rencontrer de près le chef suprême et d'autres dirigeants, je pense qu'il vaut la peine de prendre des dispositions en circuit fermé", a déclaré à l'AFP la responsable politique pro-Pékin Regina Ip.
Hong Kong sous coupe réglée
Les autorités ont pris des mesures pour éliminer toute source potentielle d'embarras pendant le séjour de Xi Jinping dans la ville. La police de la sécurité nationale a arrêté au moins neuf personnes la semaine dernière.
La Ligue des sociaux-démocrates (LSD), l'un des derniers partis politiques d'opposition de Hong Kong, a déclaré qu'elle ne manifesterait pas le 1er juillet, après un échange entre des agents de la sécurité nationale et des bénévoles associés au groupe.
Les dirigeants de la LSD ont déclaré à l'AFP que leurs maisons avaient été fouillées et qu'ils avaient également eu des conversations avec la police. Chan Po-ying, présidente du groupe, a déclaré avoir eu l'impression d'être suivie et surveillée ces derniers jours.
Le principal institut de sondage de Hong Kong a annoncé qu'il retarderait la publication des résultats d'une enquête sur la popularité du gouvernement "en réponse aux suggestions des services gouvernementaux concernés après leur évaluation des risques".
L'anniversaire de la rétrocession de Hong Kong par la Grande-Bretagne à la Chine, le 1er juillet 1997, a longtemps été l'occasion de vastes manifestations pacifiques dans les rues de la ville. Mais, sous l'effet conjugué des restrictions sanitaires et de la répression, les rassemblements de masse ont pratiquement disparu à Hong Kong ces dernières années.
Une couverture médiatique radicalement limitée
La couverture médiatique de la visite de Xi Jinping a été strictement limitée. Mercredi, l'AFP a eu confirmation que 13 journalistes locaux et internationaux s'étaient vu refuser l'accréditation pour couvrir les célébrations de la rétrocession.
Deux journalistes de l'AFP figuraient parmi les personnes dont l'accréditation a été refusée, un représentant du gouvernement invoquant des "raisons de sécurité" non précisées. Un troisième reporter de l'AFP a ensuite obtenu une accréditation.
Certains sites du centre financier ont été fermés, notamment le terminus du train à grande vitesse, un lieu de représentation de l'opéra chinois et le parc scientifique de Hong Kong.
Avec AFP
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