Le vice-président de la Chambre Elias Bou Saab a tenu une réunion mercredi au Parlement avec une délégation des familles des victimes de la double explosion du 4 août 2020 et du comité des proches des personnes arrêtées dans le cadre de l’enquête.
« Nul n’accepte qu’il y ait une partie victime d’injustice », a déclaré M. Bou Saab à cette occasion. C’est en outre à «des considérations relevant du pacte national» qu’il a lié le blocage des permutations judiciaires, suspendant depuis six mois le travail du juge Tarek Bitar chargé de l’enquête.
Le ministre des Finances, Youssef Khalil, refuse en effet de signer le décret de permutations judiciaires de six des dix présidents des chambres de la Cour de cassation. Ces permutations doivent permettre à cette instance de se réunir et d’examiner les recours présentés contre le juge Tarek Bitar chargé d’enquêter sur l’explosion, afin qu’il puisse poursuivre son enquête.
« J’ai eu des échanges sur ce plan avec le ministre de la Justice (relevant du camp du président Michel Aoun, à l’instar de Bou Saab, ndlr) et le président du Conseil supérieur de la magistrature », a-t-il révélé, en appelant à passer outre les considérations d’ordre communautaire, que le camp aouniste est le premier à invoquer pourtant. « Personne ne se soucie de la répartition communautaire ni qu’un juge soit remplacé, l’important est que l’enquête sur la double explosion au port prenne son cours », a conclu M. Bou Saab.
« Nul n’accepte qu’il y ait une partie victime d’injustice », a déclaré M. Bou Saab à cette occasion. C’est en outre à «des considérations relevant du pacte national» qu’il a lié le blocage des permutations judiciaires, suspendant depuis six mois le travail du juge Tarek Bitar chargé de l’enquête.
Le ministre des Finances, Youssef Khalil, refuse en effet de signer le décret de permutations judiciaires de six des dix présidents des chambres de la Cour de cassation. Ces permutations doivent permettre à cette instance de se réunir et d’examiner les recours présentés contre le juge Tarek Bitar chargé d’enquêter sur l’explosion, afin qu’il puisse poursuivre son enquête.
« J’ai eu des échanges sur ce plan avec le ministre de la Justice (relevant du camp du président Michel Aoun, à l’instar de Bou Saab, ndlr) et le président du Conseil supérieur de la magistrature », a-t-il révélé, en appelant à passer outre les considérations d’ordre communautaire, que le camp aouniste est le premier à invoquer pourtant. « Personne ne se soucie de la répartition communautaire ni qu’un juge soit remplacé, l’important est que l’enquête sur la double explosion au port prenne son cours », a conclu M. Bou Saab.
Lire aussi
Commentaires