Cette fois, c'est aux abdominaux que Rafael Nadal a mal, mais il a serré les dents mercredi et s'est qualifié pour les demi-finales de Wimbledon où il retrouvera le volcanique Nick Kyrgios qui a "trouvé l'ouverture" vers le dernier carré.
Dans le tableau féminin, Simona Halep a obtenu son ticket pour les demies trois ans après son titre et affrontera la Kazakhe née à Moscou Elena Rybakina.
Pour Nadal, les quarts ont bien failli s'interrompre prématurément non pas en raison de son pied gauche, qui l'a tant fait souffrir au printemps au point de lui faire envisager la retraite, mais aux abdominaux.
"Le corps, en général, va bien mais j'ai quelque chose aux abdominaux", a expliqué sans plus de détails -il porte de grosses bandes collantes sous son t-shirt- l'Espagnol de 36 ans, après sa victoire au super tie-break du cinquième set contre l'Américain Taylor Fritz (14e) 3-6, 7-5, 3-6, 7-5, 7-6 (10/4).
"J'ai pensé à plusieurs reprises que je ne terminerais pas le match, mais le public, avec l'énergie qu'il m'a envoyée, m'a permis d'aller au bout", a-t-il ajouté.
Nadal a également dû trouver "un moyen de servir un peu différemment" tant les douleurs rendaient son geste habituel impossible à effectuer.
Le match n'a pas été d'une immense qualité de jeu, mais d'une rare intensité dramatique, jusqu'au super tie-break où Nadal a enfin joué un grand tennis pour terminer sur un coup droit signature.
Laisser passer le train
Après avoir remporté les deux premiers tournois du Grand Chelem, à l'Open d'Australie et à Roland-Garros, il n'est plus qu'à deux matchs d'ajouter un 23e Majeur à son incroyable palmarès.
Mais pour le double lauréat (2008 et 2010), les plus gros obstacles sur la route vers un troisième trophée sur le gazon londonien, sont encore devant.
A commencer par le turbulent Nick Kyrgios (40e) qu l'attend en demi-finales vendredi.
"J'espère que je serai prêt à jouer ce match. Nick est un très grand joueur sur toutes les surfaces, mais en particulier sur gazon. Il fait une super saison sur gazon et il faudra absolument que je sois à 100% physiquement pour avoir mes chances", a estimé Nadal qui jouera sa sixième demie londonienne.
Kyrgios, lui, accède pour la première fois à 27 ans et après deux quarts perdus (Wimbledon 2014 et Open d'Australie 2015) à ce dernier carré en Grand Chelem.
"Je n'aurais jamais imaginé être en demi-finales d'un tournoi du Grand Chelem, je pensais avoir laissé passer le train, que j'avais manqué l'ouverture...", a-t-il reconnu. Quelques minutes auparavant, il savourait allongé sur le dos les bras en croix sa victoire 6-4, 6-3, 7-6 (7/5) contre le Chilien Cristian Garin (43e).
Halep à son meilleur
Unique dans son jeu, son attitude, son expression, Kyrgios l'est aussi dans sa préparation: il joue sans entraîneur et n'en aura donc pas pour préparer cette demi-finale contre Nadal.
"Je n'ai pas de coach parce que je ne voudrais pas mettre ce poids sur les épaules de qui que ce soit. Personne ne connaît aussi bien mon tennis que moi", a-t-il expliqué.
Kyrgios devient ainsi le premier Australien à entrer dans le dernier carré de Wimbledon depuis Lleyton Hewitt en 2005.
Il est également le joueur le plus mal classé à jouer les demies depuis l'édition 2008 quand Marat Safin, 75e mondial, et Rainer Schuettler, 94e, y étaient tous les deux parvenus.
La demi-finale du haut du tableau féminin opposera donc Simona Halep, 18e mondiale et lauréate 2019, à la nouvelle venue Elena Rybakina (23e).
La Roumaine, qui n'avait plus joué à Wimbledon depuis son titre, a dominé mercredi l'Américaine Amanda Anisimova (25e) 6-2, 6-4.
"Je joue sans aucun doute mon meilleur tennis. J'essaye de retrouver ma confiance en moi", a assuré Halep, ex-N.1 mondiale dont les dernières saisons ont été perturbées par les blessures et qui travaille depuis le mois d'avril avec Patrick Mouratoglou, l'ancien coach de Serena Williams.
Jeudi, en face, elle aura en Rybakina une jeune adversaire de 23 ans au service dévastateur qui s'est qualifiée pour sa première demi-finale de Grand Chelem en battant l'Australienne Ajla Tomljanovic (44e) 4-6, 6-2, 6-3.
Dans le tableau féminin, Simona Halep a obtenu son ticket pour les demies trois ans après son titre et affrontera la Kazakhe née à Moscou Elena Rybakina.
Pour Nadal, les quarts ont bien failli s'interrompre prématurément non pas en raison de son pied gauche, qui l'a tant fait souffrir au printemps au point de lui faire envisager la retraite, mais aux abdominaux.
"Le corps, en général, va bien mais j'ai quelque chose aux abdominaux", a expliqué sans plus de détails -il porte de grosses bandes collantes sous son t-shirt- l'Espagnol de 36 ans, après sa victoire au super tie-break du cinquième set contre l'Américain Taylor Fritz (14e) 3-6, 7-5, 3-6, 7-5, 7-6 (10/4).
"J'ai pensé à plusieurs reprises que je ne terminerais pas le match, mais le public, avec l'énergie qu'il m'a envoyée, m'a permis d'aller au bout", a-t-il ajouté.
Nadal a également dû trouver "un moyen de servir un peu différemment" tant les douleurs rendaient son geste habituel impossible à effectuer.
Le match n'a pas été d'une immense qualité de jeu, mais d'une rare intensité dramatique, jusqu'au super tie-break où Nadal a enfin joué un grand tennis pour terminer sur un coup droit signature.
Laisser passer le train
Après avoir remporté les deux premiers tournois du Grand Chelem, à l'Open d'Australie et à Roland-Garros, il n'est plus qu'à deux matchs d'ajouter un 23e Majeur à son incroyable palmarès.
Mais pour le double lauréat (2008 et 2010), les plus gros obstacles sur la route vers un troisième trophée sur le gazon londonien, sont encore devant.
A commencer par le turbulent Nick Kyrgios (40e) qu l'attend en demi-finales vendredi.
"J'espère que je serai prêt à jouer ce match. Nick est un très grand joueur sur toutes les surfaces, mais en particulier sur gazon. Il fait une super saison sur gazon et il faudra absolument que je sois à 100% physiquement pour avoir mes chances", a estimé Nadal qui jouera sa sixième demie londonienne.
Kyrgios, lui, accède pour la première fois à 27 ans et après deux quarts perdus (Wimbledon 2014 et Open d'Australie 2015) à ce dernier carré en Grand Chelem.
"Je n'aurais jamais imaginé être en demi-finales d'un tournoi du Grand Chelem, je pensais avoir laissé passer le train, que j'avais manqué l'ouverture...", a-t-il reconnu. Quelques minutes auparavant, il savourait allongé sur le dos les bras en croix sa victoire 6-4, 6-3, 7-6 (7/5) contre le Chilien Cristian Garin (43e).
Halep à son meilleur
Unique dans son jeu, son attitude, son expression, Kyrgios l'est aussi dans sa préparation: il joue sans entraîneur et n'en aura donc pas pour préparer cette demi-finale contre Nadal.
"Je n'ai pas de coach parce que je ne voudrais pas mettre ce poids sur les épaules de qui que ce soit. Personne ne connaît aussi bien mon tennis que moi", a-t-il expliqué.
Kyrgios devient ainsi le premier Australien à entrer dans le dernier carré de Wimbledon depuis Lleyton Hewitt en 2005.
Il est également le joueur le plus mal classé à jouer les demies depuis l'édition 2008 quand Marat Safin, 75e mondial, et Rainer Schuettler, 94e, y étaient tous les deux parvenus.
La demi-finale du haut du tableau féminin opposera donc Simona Halep, 18e mondiale et lauréate 2019, à la nouvelle venue Elena Rybakina (23e).
La Roumaine, qui n'avait plus joué à Wimbledon depuis son titre, a dominé mercredi l'Américaine Amanda Anisimova (25e) 6-2, 6-4.
"Je joue sans aucun doute mon meilleur tennis. J'essaye de retrouver ma confiance en moi", a assuré Halep, ex-N.1 mondiale dont les dernières saisons ont été perturbées par les blessures et qui travaille depuis le mois d'avril avec Patrick Mouratoglou, l'ancien coach de Serena Williams.
Jeudi, en face, elle aura en Rybakina une jeune adversaire de 23 ans au service dévastateur qui s'est qualifiée pour sa première demi-finale de Grand Chelem en battant l'Australienne Ajla Tomljanovic (44e) 4-6, 6-2, 6-3.
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