Les ministres des Affaires étrangères chinois et russe, Wang Yi et Sergueï Lavrov se sont rencontrés jeudi 7 juillet à Bali, à la veille d'une réunion ministérielle du G20 qui devrait se concentrer en particulier sur le conflit en Ukraine. L'occasion pour les deux pays de rappeler leur proximité et de condamner les sanctions occidentales. Leur homologue américain, Antony Blinken, qui ne rencontrera pas le Russe, devrait au contraire militer pour l'exclusion de Moscou, au maximum, des réunions internationales.
Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a rencontré son homologue russe Sergueï Lavrov jeudi 7 juillet à Bali et discuté de la guerre en Ukraine à la veille d'une réunion ministérielle du G20 qui devrait être dominée par le conflit et ses répercussions mondiales.
Les deux ministres ont eu des entretiens et se sont serré la main, selon des photos prises sur l'île indonésienne qui accueille les représentants des vingt plus grandes économies mondiales vendredi 8 juillet pour discuter des grands problèmes mondiaux.
Le secrétaire d'État américain Anthony Blinken arrive à Bali (AFP)
Pékin a conservé de bonnes relations avec la Russie depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février, malgré les efforts des pays occidentaux pour isoler le régime de Vladimir Poutine politiquement et économiquement.
Les deux responsables ont discuté de ce que Moscou décrit comme une "opération militaire spéciale" en Ukraine, a précisé dans un communiqué le ministère russe des Affaires étrangères.
"Les deux parties ont souligné le caractère inacceptable de sanctions unilatérales adoptées en contournant l’ONU", selon le ministère russe.
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a atterri à Bali jeudi soir pour participer à la réunion du G20 vendredi. Il s'entretiendra ensuite avec Wang Yi samedi.
Mais il ignorera son homologue russe, même si les deux hommes se retrouveront en Indonésie pour la première fois depuis le début de la guerre.
Antony Blinken a vu Sergueï Lavrov pour la dernière fois en janvier à Genève, tandis qu'une autre rencontre prévue pour février avait été annulée à cause du déclenchement du conflit en Ukraine.
Anthony Blinken et Wang Yi doivent se rencontrer d'ici à la fin de la réunion du G20 (AFP)
Les États-Unis ont appelé à ce que la Russie soit exclue des forums internationaux, soutenus par une partie de leurs alliés occidentaux.
Washington devrait faire campagne au cours de la réunion, qui est un prélude au sommet des chefs d'État du G20 en novembre, pour que la Russie soit isolée au maximum sur la scène internationale, notamment auprès des pays en développement comme l'Inde.
Sergueï Lavrov a affirmé au contraire que face à "la ligne agressive des Occidentaux", la Russie rencontrait "la compréhension et le soutien d'un nombre croissant" de pays de la communauté internationale, selon un communiqué.
Le front des alliés occidentaux risque aussi d'être mis à mal par le départ précipité de la cheffe de la diplomatie britannique Liz Truss qui ne devrait pas être remplacée par un haut responsable britannique, selon une source diplomatique.
La ministre a eu à des réunions bilatérales jeudi à Bali, mais après l'annonce de la démission de Boris Johnson comme chef du parti conservateur britannique, elle a décidé de rentrer, alors que les médias britanniques la désignent comme une candidate probable au poste de Premier ministre.
La cheffe de la diplomatie britannique Liz Truss (droite) a dû rentrer en catastrophe à Londres, après l'annonce de la démission de Boris Johnson (AFP)
La Chine a refusé de son côté de condamner la Russie depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine et a été accusée de protéger le Kremlin en dénonçant les sanctions occidentales et les livraisons d'armes à l'Ukraine.
Si Pékin privilégie une politique étrangère indépendante, une rencontre entre les présidents Poutine et Xi Jinping en février avait débouché sur l'annonce d'une "nouvelle ère" entre les deux nations et d'une amitié "sans limites".
Xi Jinping a réaffirmé le soutien de la Chine à la "souveraineté et la sécurité" de la Russie au cours d'un appel téléphonique à Vladimir Poutine le mois dernier.
Les États-Unis avaient dénoncé ce rapprochement entre Moscou et Pékin, bien que la Chine dise rester neutre.
Avec AFP
Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a rencontré son homologue russe Sergueï Lavrov jeudi 7 juillet à Bali et discuté de la guerre en Ukraine à la veille d'une réunion ministérielle du G20 qui devrait être dominée par le conflit et ses répercussions mondiales.
Les deux ministres ont eu des entretiens et se sont serré la main, selon des photos prises sur l'île indonésienne qui accueille les représentants des vingt plus grandes économies mondiales vendredi 8 juillet pour discuter des grands problèmes mondiaux.
Pékin reste un soutien de Moscou
Le secrétaire d'État américain Anthony Blinken arrive à Bali (AFP)
Pékin a conservé de bonnes relations avec la Russie depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février, malgré les efforts des pays occidentaux pour isoler le régime de Vladimir Poutine politiquement et économiquement.
Les deux responsables ont discuté de ce que Moscou décrit comme une "opération militaire spéciale" en Ukraine, a précisé dans un communiqué le ministère russe des Affaires étrangères.
"Les deux parties ont souligné le caractère inacceptable de sanctions unilatérales adoptées en contournant l’ONU", selon le ministère russe.
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a atterri à Bali jeudi soir pour participer à la réunion du G20 vendredi. Il s'entretiendra ensuite avec Wang Yi samedi.
Mais il ignorera son homologue russe, même si les deux hommes se retrouveront en Indonésie pour la première fois depuis le début de la guerre.
Antony Blinken a vu Sergueï Lavrov pour la dernière fois en janvier à Genève, tandis qu'une autre rencontre prévue pour février avait été annulée à cause du déclenchement du conflit en Ukraine.
Exclure Moscou des réunions
Anthony Blinken et Wang Yi doivent se rencontrer d'ici à la fin de la réunion du G20 (AFP)
Les États-Unis ont appelé à ce que la Russie soit exclue des forums internationaux, soutenus par une partie de leurs alliés occidentaux.
Washington devrait faire campagne au cours de la réunion, qui est un prélude au sommet des chefs d'État du G20 en novembre, pour que la Russie soit isolée au maximum sur la scène internationale, notamment auprès des pays en développement comme l'Inde.
Sergueï Lavrov a affirmé au contraire que face à "la ligne agressive des Occidentaux", la Russie rencontrait "la compréhension et le soutien d'un nombre croissant" de pays de la communauté internationale, selon un communiqué.
Le front des alliés occidentaux risque aussi d'être mis à mal par le départ précipité de la cheffe de la diplomatie britannique Liz Truss qui ne devrait pas être remplacée par un haut responsable britannique, selon une source diplomatique.
La ministre a eu à des réunions bilatérales jeudi à Bali, mais après l'annonce de la démission de Boris Johnson comme chef du parti conservateur britannique, elle a décidé de rentrer, alors que les médias britanniques la désignent comme une candidate probable au poste de Premier ministre.
La cheffe de la diplomatie britannique Liz Truss (droite) a dû rentrer en catastrophe à Londres, après l'annonce de la démission de Boris Johnson (AFP)
Une amitié "sans limites"
La Chine a refusé de son côté de condamner la Russie depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine et a été accusée de protéger le Kremlin en dénonçant les sanctions occidentales et les livraisons d'armes à l'Ukraine.
Si Pékin privilégie une politique étrangère indépendante, une rencontre entre les présidents Poutine et Xi Jinping en février avait débouché sur l'annonce d'une "nouvelle ère" entre les deux nations et d'une amitié "sans limites".
Xi Jinping a réaffirmé le soutien de la Chine à la "souveraineté et la sécurité" de la Russie au cours d'un appel téléphonique à Vladimir Poutine le mois dernier.
Les États-Unis avaient dénoncé ce rapprochement entre Moscou et Pékin, bien que la Chine dise rester neutre.
Avec AFP
Lire aussi
Commentaires