La Ligue arabe et la présidentielle
Durant sa visite au Liban, où il a pris part à la conférence ministérielle arabe, le numéro 2 de la Ligue arabe, Houssam Zaki, a eu avec un député souverainiste une conversation axée dans son ensemble sur la prochaine présidentielle. Il a demandé notamment à connaître les noms des candidats à la succession de Michel Aoun. La réponse a été la suivante : « Le principal reste le commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun». "N’y a-t-il aucun autre ?", a demandé le responsable arabe, «Bien sûr, a répondu son interlocuteur, mais leurs noms sont avancés dans le cadre d’une manœuvre».

Houssam Zaki a voulu en savoir davantage : «Le Hezbollah n’a-t-il pas de candidat ?» Réponse du député souverainiste : «Bien sûr, mais ce n’est pas lui qui décide. Il peut bien sûr opposer un veto à tout candidat qui lui serait opposé. Les législatives ont permis l’émergence d’un bloc de députés qui échappent au cadre des partis au pouvoir et qui constituent une majorité. Personne ne détient les deux tiers des voix au Parlement. Aussi, tout candidat à la présidentielle devra faire l’objet d’une entente. Le Liban n’aura plus de président dit de défi».
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