Le Registre de commerce de Londres, la Companies House, a prolongé le délai de suspension de la liquidation de la société Savaro Ltd de six mois, jusqu'en janvier 2023.
Cette décision répond à une demande déposée par le bureau d'accusation du barreau de Beyrouth, représenté par l’ancien bâtonnier Melhem Khalaf et les avocats Nasri Diab et Chucri Haddad, avec le bureau d’études Dechert LLP, représenté par l'avocat Camille Abousleiman.
Cette demande s’inscrit dans le cadre d’un procès civil en responsabilité (devant aboutir le cas échéant au versement de dommages-intérêts) intenté il y a dix mois devant la Haute Cour de justice de Londres contre la société Savaro Ltd par les parties susmentionnées.
La société Savaro Ltd est présumée avoir fourni le nitrate d’ammonium à l’origine de la double explosion du 4 août 2020. Pour rappel, la société était sur le point d’être dissoute en janvier 2021. Le barreau de Beyrouth s’était opposé auprès du Registre de commerce de Londres à la tentative de liquidation qui aurait rendu impossible toute poursuite contre elle.
Une première avancée a été marquée devant la justice britannique lorsque la Haute Cour a rendu une ordonnance le 16 juin à Londres, sommant la société Savaro Ltd de révéler l’identité de ses bénéficiaires économiques finaux.
Cette décision répond à une demande déposée par le bureau d'accusation du barreau de Beyrouth, représenté par l’ancien bâtonnier Melhem Khalaf et les avocats Nasri Diab et Chucri Haddad, avec le bureau d’études Dechert LLP, représenté par l'avocat Camille Abousleiman.
Cette demande s’inscrit dans le cadre d’un procès civil en responsabilité (devant aboutir le cas échéant au versement de dommages-intérêts) intenté il y a dix mois devant la Haute Cour de justice de Londres contre la société Savaro Ltd par les parties susmentionnées.
La société Savaro Ltd est présumée avoir fourni le nitrate d’ammonium à l’origine de la double explosion du 4 août 2020. Pour rappel, la société était sur le point d’être dissoute en janvier 2021. Le barreau de Beyrouth s’était opposé auprès du Registre de commerce de Londres à la tentative de liquidation qui aurait rendu impossible toute poursuite contre elle.
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