©Jonas Vingegaard à l’arrivée de la 15e étape du Tour de France, dimanche à Carcassonne. Marco Bertorello/AFP
Chutes en série pour l'équipe Jumbo: le Danois Jonas Vingegaard a vécu une journée chaude dans tous les sens du terme, dimanche, lors de la 15e étape du Tour de France conclue par le sprint victorieux à Carcassonne du Belge Jasper Philipsen.
A l'entrée de la dernière semaine de course, le porteur du maillot jaune a perdu deux équipiers qui auraient pu l'aider en montagne dans les Pyrénées.
Primoz Roglic, meurtri et endolori depuis sa chute sur les pavés durant la première semaine, a quitté le Tour avant le départ de Rodez. Le Slovène, maudit dans le Tour depuis sa deuxième place aux allures de défaite en 2020, avait été à la peine la veille dans une côte de troisième catégorie.
Steven Kruijswjik, lui, a abandonné à cause d'une chute survenue à 64 kilomètres de l'arrivée. L'épaule droite touchée, le Néerlandais est monté dans l'ambulance juste avant que Vingegaard et son coéquipier belge Tiesj Benoot se retrouvent par terre 6 kilomètres plus loin.
Le Danois, maillot jaune noirci au niveau de l'épaule gauche, a vite repris la course sous une température caniculaire frôlant les 40 degrés. Il a récupéré sa place dans les premiers rangs du peloton mais l'alerte a ébranlé la forteresse Jumbo, qui se retrouve désormais à égalité d'effectif (six coureurs) avec l'UAE du tenant du titre, le Slovène Tadej Pogacar.
Interrogé après l'arrivée sur les conséquences de sa chute, Vingegaard a brièvement répondu: "J'ai quelques plaies sur le côté gauche. Je suis allé au sol mais je me suis relevé aussitôt. J'ai un peu mal mais c'est toujours comme ça après une chute."
Philipsen devance van Aert
"Il m'a dit que ça allait", a renchéri Pogacar, son dauphin au classement à 2 min 22 sec. "Je pense qu'il sera prêt pour la bataille à venir".
En fin d'étape, Vingegaard a pu compter sur Christophe Laporte, auxiliaire très précieux. A côté du maillot vert, le Belge Wout van Aert, qui est parti à l'avant en début d'étape avec deux autres coureurs (Honoré, Politt) avant de se relever vers le 40e kilomètre à la demande de son équipe.
Le superman belge a-t-il payé cet effort ? Dans le sprint final, van Aert s'est incliné d'une roue face à Philipsen, vainqueur pour la première fois dans le Tour à l'âge de 24 ans après une série de places d'honneur l'an passé (deuxième à trois reprises).
Le sprinteur de l'équipe Alpecin a apporté une belle consolation à son groupe privé depuis plusieurs jours de son chef de file Mathieu van der Poel. Ni le Danois Mads Pedersen (3e), dont l'équipe a beaucoup travaillé dans la dernière partie de l'étape, ni le Néerlandais Dylan Groenewegen (6e), n'ont pu l'inquiéter dans un final très chaud.
Le Français Benjamin Thomas, parti à l'avant à 48 kilomètres de l'arrivée en compagnie de son compatriote Alexis Gougeard, a résisté longtemps. Le quadruple champion du monde sur piste, dans un style de pur poursuiteur, a défendu seconde par seconde son maigre pécule (9 sec aux 4 km). Il n'a été débordé qu'à 500 mètres de la ligne, sans pouvoir signer le premier succès d'étape français tant attendu.
Après l'arrivée, l'ensemble des coureurs sont allés passer un test de détection du Covid-19. Car la menace du coronavirus reste présente: l'Australien Simon Clarke (Israël PT) et le Danois Magnus Cort Nielsen (EF Education), tous deux vainqueurs d'une étape depuis le départ, ont été positifs à un test interne pratiqué par leurs équipes respectives et ont quitté la course.
A l'entrée de la dernière semaine de course, le porteur du maillot jaune a perdu deux équipiers qui auraient pu l'aider en montagne dans les Pyrénées.
Primoz Roglic, meurtri et endolori depuis sa chute sur les pavés durant la première semaine, a quitté le Tour avant le départ de Rodez. Le Slovène, maudit dans le Tour depuis sa deuxième place aux allures de défaite en 2020, avait été à la peine la veille dans une côte de troisième catégorie.
Steven Kruijswjik, lui, a abandonné à cause d'une chute survenue à 64 kilomètres de l'arrivée. L'épaule droite touchée, le Néerlandais est monté dans l'ambulance juste avant que Vingegaard et son coéquipier belge Tiesj Benoot se retrouvent par terre 6 kilomètres plus loin.
Le Danois, maillot jaune noirci au niveau de l'épaule gauche, a vite repris la course sous une température caniculaire frôlant les 40 degrés. Il a récupéré sa place dans les premiers rangs du peloton mais l'alerte a ébranlé la forteresse Jumbo, qui se retrouve désormais à égalité d'effectif (six coureurs) avec l'UAE du tenant du titre, le Slovène Tadej Pogacar.
Interrogé après l'arrivée sur les conséquences de sa chute, Vingegaard a brièvement répondu: "J'ai quelques plaies sur le côté gauche. Je suis allé au sol mais je me suis relevé aussitôt. J'ai un peu mal mais c'est toujours comme ça après une chute."
Philipsen devance van Aert
"Il m'a dit que ça allait", a renchéri Pogacar, son dauphin au classement à 2 min 22 sec. "Je pense qu'il sera prêt pour la bataille à venir".
En fin d'étape, Vingegaard a pu compter sur Christophe Laporte, auxiliaire très précieux. A côté du maillot vert, le Belge Wout van Aert, qui est parti à l'avant en début d'étape avec deux autres coureurs (Honoré, Politt) avant de se relever vers le 40e kilomètre à la demande de son équipe.
Le superman belge a-t-il payé cet effort ? Dans le sprint final, van Aert s'est incliné d'une roue face à Philipsen, vainqueur pour la première fois dans le Tour à l'âge de 24 ans après une série de places d'honneur l'an passé (deuxième à trois reprises).
Le sprinteur de l'équipe Alpecin a apporté une belle consolation à son groupe privé depuis plusieurs jours de son chef de file Mathieu van der Poel. Ni le Danois Mads Pedersen (3e), dont l'équipe a beaucoup travaillé dans la dernière partie de l'étape, ni le Néerlandais Dylan Groenewegen (6e), n'ont pu l'inquiéter dans un final très chaud.
Le Français Benjamin Thomas, parti à l'avant à 48 kilomètres de l'arrivée en compagnie de son compatriote Alexis Gougeard, a résisté longtemps. Le quadruple champion du monde sur piste, dans un style de pur poursuiteur, a défendu seconde par seconde son maigre pécule (9 sec aux 4 km). Il n'a été débordé qu'à 500 mètres de la ligne, sans pouvoir signer le premier succès d'étape français tant attendu.
Après l'arrivée, l'ensemble des coureurs sont allés passer un test de détection du Covid-19. Car la menace du coronavirus reste présente: l'Australien Simon Clarke (Israël PT) et le Danois Magnus Cort Nielsen (EF Education), tous deux vainqueurs d'une étape depuis le départ, ont été positifs à un test interne pratiqué par leurs équipes respectives et ont quitté la course.
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