Des visiteurs s’étant rendus à Damas ont cité des responsables syriens qui s’interrogent sur le retrait de Syrie de la Russie en raison de la guerre en Ukraine, notamment le rapatriement d’une majeure partie de son équipement militaire, en particulier le système de missiles S-300. Ce départ intervient dans le contexte d’une intensification de raids israéliens contre des positions militaires de Hezbollah et des Gardiens de la révolution iranienne.

Un responsable syrien a ainsi affirmé que les deux factions chiites susmentionnées ont " occupé " des positions préalablement contrôlées par l’armée russe, interdisant tout accès à l’armée syrienne. De plus, ce même responsable déclare que le Hezbollah et les Gardiens de la révolution ont élargi leur présence dans la capitale, ses banlieues, ainsi que dans certaines régions stratégiques.

Ces derniers développements sont préoccupants et suscitent de nombreuses questions, à l’heure où Damas et le régime syrien ont entrepris de reprendre les contacts avec certains pays arabes et occidentaux, dans un effort de trouver une solution à la crise du pays, et de renforcer le régime afin qu’il puisse reprendre contrôle de l’ensemble de son territoire. Le responsable syrien lie la solution à la crise dans son pays à l’accord sur le nucléaire iranien. Sachant que les pays occidentaux sont pressés de clore ce dossier et voir l’Iran revenir dans le giron de la communauté internationale.

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