Le leader du Hezbollah Hassan Nasrallah a accusé d’"ignorance" ou de "collaboration" les hauts responsables libanais ayant soutenu les amendements à la dernière résolution 2650 du Conseil de Sécurité de l’Onu, relative au renouvellement du mandat de la Finul. Ces amendements confirmaient la liberté totale d’action et de mouvement des Casques bleus au sud du Litani, dans la zone d’opération de la force onusienne, ce qui a provoqué l’ire du Hezbollah.

Selon des sources diplomatiques bien informées, l’ambassadrice du Liban auprès des Nations unies Amal Moudallalé avait transmis au ministère des Affaires étrangères le projet de résolution avec les amendements en question quelques jours avant le vote du Conseil de Sécurité. Ces mêmes sources indiquent que Mme Moudallalé n’avait reçu aucune réponse de la part des autorités concernées. Elle en a alors déduit qu’il y avait consentement, suivant le principe " qui ne dit mot, consent ". De ce fait, elle a voté en faveur de la résolution 2650 qui a reçu l’aval, entre autres (fait significatif), de la Russie et de la Chine.