Des sources d’information qui suivent de près le dossier de la démarcation des frontières maritimes entre le Liban et Israël affirment que les dirigeants israéliens ont posé des conditions à la signature de l’accord en gestation sur ce plan. Ils réclament notamment la mise en place d’une zone de sécurité et le déploiement de forces internationales dans cette zone afin de protéger les plates-formes de forage. Le Hezbollah s’oppose à l’instauration d’une telle zone, et cette question est au stade actuel le dernier point en suspens entre les deux pays.

Washington et Paris ont également des conditions pour la finalisation de l’accord, notamment la formation d’une autorité de régulation pour  les ressources pétrolières et l’élargissement de ses pouvoirs de manière à la transformer en une institution indépendante.

Pour l’heure, le Liban attend toujours de recevoir la version définitive de l’accord qui devrait lui être remis pour une dernière lecture avant approbation par le médiateur américain Amos Hochstein.