Certains milieux américains mettent sur le compte de la guerre contre le Hezbollah les informations publiées par la chaîne al-Hadath au sujet d’"un lien entre des financiers du Hezbollah et la Banque du liban, et l’éventualité d’imposer des sanctions contre Riad Salamé".

En outre, ces milieux estiment que cela constitue une manière de faire pression sur l’État libanais afin qu’il prenne les mesures nécessaires et suspende les activités de l’association de microcrédit affiliée au Hezbollah, Al-Qard al-Hassan, qui exerce son activité en toute illégalité.

D’après les informations concordantes, plusieurs plaintes déposées auprès de la Procureure générale au Mont-Liban, le juge Ghada Aoun, ont été classées sans suite malgré les relances, au motif  "que l’adresse de l’organisation est inconnue". Des médias avaient révélé que "l’Administration américaine était sur le point d’imposer des sanctions contre Riad Salamé en raison de son lien avec le Hezbollah". Des informations démenties par un responsable du département d’État américain qui a laissé entendre que la mention de Riad Salamé dans ce contexte vise à exercer une pression sur les responsables libanais afin qu’ils prennent les mesures nécessaires contre le Hezbollah.