À la suite de la réunion de Paris sur le Liban (6 février) à laquelle avaient pris part des représentants de la France, des États-Unis, de l’Arabie saoudite, du Qatar et de l’Égypte, l’ambassadeur d’Égypte au Liban, Yasser Alaoui, a effectué une tournée auprès de responsables politiques, pour leur communiquer le message suivant: "il serait sage d’élire un président au plus tôt afin d’éviter que le Liban ne s’effondre complètement". Un message répété souvent par nombre de diplomates et de dirigeants étrangers, mais qui tombe toujours dans l’oreille d’un sourd.

Selon certains milieux politiques, le diplomate reconnaît dans ses entretiens que "des parties bloquent l’échéance présidentielle, soit dans leur propre intérêt, soit pour servir des agendas étrangers".

À l’heure actuelle, il n’est pas envisagé d’organiser une conférence internationale pour le Liban en Égypte ou ailleurs, comme celle de Doha (2008). Certains acteurs politiques proches de la réunion de Paris écartent cette démarche et insistent sur la priorité et la nécessité d’élire un président.