Les pays du " groupe des cinq de Paris pour le Liban " (États-Unis, France, Arabie saoudite, Égypte, Qatar) refusent de transformer le groupe en 5+1 en y incluant l’Iran. Ces pays estiment qu’après la signature de l’accord saoudo-iranien parrainé par la Chine, il n’est plus nécessaire d’inclure l’Iran dans le groupe des cinq. Grâce à cet accord, l’Arabie saoudite consulte l’Iran sur les questions liées au Liban et à la région. Les pays arabes rejettent l’inclusion de l’Iran dans le groupe des cinq car ils refusent de l’impliquer dans les décisions prises dans la région et rejettent l’idée que la République islamique ait un rôle de poids à jouer dans la région ou qu’elle ait une quelconque influence au Proche-Orient. Ils souhaitent limiter son rôle au Golfe persique et à l’Asie centrale.