Au lendemain des élections législatives, qui ont donné lieu à une majorité pro-irakiens et anti-iranienne soucieuse de l’intérêt de l’Irak, les leaders irakiens n’ont pas pu s’entendre sur la formation d’un nouveau gouvernement à même de coordonner avec la rue et de répondre à ses aspirations. Et pour cause : comme au Liban, l’Iran a torpillé tous les efforts dans ce sens sous différents prétextes, dont la formation d’un cabinet d’union nationale. Face à cette revendication, Moqtada Sadr, chef du plus grand groupe parlementaire irakien, appelle au désarmement des milices, notamment celles qui sont inféodées à l’Iran, au nom du monopole de la violence légitime, et au retour du Premier ministre sortant, Moustapha Kazimi, personnalité honnie de Téhéran, à la tête du nouveau gouvernement.

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