En amont des prochaines opérations de forage qui devraient débuter au bloc 9, au Liban-Sud, avant la fin de l’été, la commission parlementaire des Finances et du Budget a entamé l’examen du projet de création du Fonds souverain vers lequel doivent être canalisées et centralisées les recettes des ressources pétrolières et gazières dont pourrait bénéficier le Liban.

De source parlementaire, on indique sur ce plan que le Hezbollah a tenté au cours des débats sur ce projet de contrôler le Fonds souverain en le plaçant sous la tutelle du ministre des Finances, poste auquel le tandem Hezbollah-Amal reste obstinément attaché depuis plusieurs années. Les tentatives du parti pro-iranien sur ce plan se sont toutefois heurtées à une ferme et large opposition parlementaire. La plupart des députés ont en effet insisté sur le caractère totalement indépendant et autonome du Fonds souverain, soulignant que ce dernier devrait être au service de tous les Libanais et non pas d’une communauté ou une faction partisane bien précise, ce qui implique qu’il devrait être tenu à l’écart du clientélisme et du partage de gâteau entre les composantes locales.

Afin de sauvegarder cette autonomie totale, le projet en gestation prévoit que le président et les membres du conseil d’administration du Fonds devraient être obligatoirement des experts économiques et financiers ayant non moins de quinze ans d’expérience dans le domaine économique et financier sur le marché international.

A noter que le président de la commission parlementaire des Finances et du Budget, Ibrahim Kanaan, a dénoncé, sans fournir de détails, les factions qui tentent de considérer que le Fonds souverain fait partie de leur quote-part politique et partisane au niveau du pouvoir.     

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