Le discours prononcé par le président français Emmanuel Macron à la veille de la visite de son envoyé personnel, Jean-Yves Le Drian, au Liban, a été favorablement accueilli dans les milieux arabes, selon des sources proches du dossier. M. Macron avait déclaré, devant les ambassadeurs de France réunis à l’Élysée, que l’un des éléments-clés d’une solution politique au Liban "passerait par une clarification des interférences régionales, dont celle de l’Iran".

Dans les milieux arabes, on estime ainsi que par sa position, M. Macron s’est, en quelque sorte, rattrapé au sujet du communiqué publié par le groupe des Cinq (France, États-Unis, Arabie saoudite, Qatar et Égypte) à l’issue de la réunion de Doha du 17 juillet, consacrée au Liban. La France s’est ainsi alignée sur la position des quatre autres pays en vue d’une attitude unifiée concernant la présidentielle, alors qu’elle était accusée, d’après des sources arabes, de faire preuve de complaisance à l’égard de l’Iran.