Selon des sources de l’opposition, l’escalade du Hezbollah contre l’Arabie saoudite, par le biais notamment de l’organisation sous son égide du congrès de l’opposition saoudienne dans la banlieue sud mercredi, serait due au dernier revers de ses alliés houthis au Yémen, qui ont été contraints à se retirer de Shabwa et des régions limitrophes de Ma’reb. En dépit des appels au calme du président de la République, Michel Aoun, et du Premier ministre, Nagib Mikati, le Hezbollah refuse de calmer ses ardeurs. Tout en appréciant les voix qui s’opposent à la mainmise du parti pro-iranien sur le pays, l’Arabie saoudite menace de passer à un autre niveau dans sa colère contre la quasi apathie du Liban officiel vis-à-vis des provocations du Hezbollah contre les pays du Golfe.
