Malgré les interventions répétées du Hezbollah auprès du commissaire du gouvernement près le tribunal militaire, le juge Fadi Akiki, le camion d’armes qui s’est renversé à Kahalé en août dernier,déclenchant des affrontements armés et causant la mort d’un résident et d’un milicien pro-iranien, demeure sous la saisie de l’armée. Aucune décision judiciaire n’a encore été prise pour sa libération et sa remise à la formation pro-iranienne malgré les pressions persistantes de cette dernière, qui n’apprécie pas qu’une institution étatique effectue son travail en respectant les lois.

Selon des sources sécuritaires, le camion ne peut être resitué tant que l’enquête ne sera pas terminée et qu’un jugement ne sera pas rendu. Un responsable souverainiste a indiqué à Ici Beyrouth que cette affaire a sérieusement refroidi les relations entre le commandant de l’armée, Joseph Aoun, et le Hezbollah, allant même jusqu’à interrompre les visites de Wafiq Safa à Yarzé. Le Hezbollah se montre également prêt à soutenir la position populiste et criminelle de Gebran Bassil, qui s’oppose à la prolongation du mandat du commandant en chef.