Les négociations indirectes sur le dossier du nucléaire entre l’Iran et les États-Unis, à Oman, se seraient interrompues. On dirait d’un commun accord, mais il serait plus correct de dire pour des considérations liées aux intérêts de chacun des deux pays.

Téhéran temporise et ne semble pas vouloir avancer sur le dossier avec une administration américaine qui risque de ne pas rester en place, après les élections présidentielle, prévues en novembre 2024. Sans compter que la République islamique cherche à multiplier ses acquis, en accentuant la pression sur Washington, à travers ses "proxy" dans la région, que ce soit dans la mer Rouge ou en Irak.

Parallèlement, le président américain, Joe Biden, qui brigue un second mandat, est dans le même état d’esprit, mais pour des raisons différentes. Son administration craint qu’un progrès au niveau des pourparlers avec l’Iran, dans le contexte de la guerre de Gaza, n’affecte négativement sa campagne, alors que la bataille entre les Démocrates et les Républicains bat son plein.

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