Dans le cadre de leur tournée auprès des responsables libanais pour faire avancer le dossier de la présidentielle, les ambassadeurs des pays du groupe des Cinq (États-Unis, France, Arabie saoudite, Égypte et Qatar) ont effectué plusieurs visites, lundi et mardi dernier, notamment chez le patriarche maronite Béchara el-Raï, le chef des Forces libanaises Samir Geagea, ainsi que Walid Joumblat, leader de facto du Parti socialiste progressiste.

Le quintette s’est aussi rendu auprès de l’ancien président de la République, Michel Aoun, après avoir annulé la réunion prévue avec le chef du Courant patriotique libre et gendre de l’ancien chef de l’État, Gebran Bassil. Ce changement d’interlocuteur découle des sanctions américaines pour corruption à l’encontre de Gebran Bassil, que l’ambassadrice des États-Unis Lisa Johson ne peut rencontrer. Confrontés à cette impasse, les ambassadeurs ont décidé de rencontrer Michel Aoun, fondateur du CPL, à sa résidence à Rabieh. Cependant, l’ambassadrice Johnson a insisté pour que Bassil ne soit pas présent lors de la réunion.