Le Hezbollah serait "incapable de poursuivre" sa lutte contre Israël sur le front sud, selon des informations obtenues par Ici Beyrouth, divulguées par des responsables au sein du Hezb.

D’après ces sources, la formation pro-iranienne pencherait également en faveur de l’initiative diplomatique américiaine pour un règlement à la frontière libano-israélienne, "en échange d’un engagement israélien de ne pas violer la résolution onusienne 1701". La proposition américaine, qui ressemble à celle proposée par la France, inclurait le retrait du Hezbollah au-delà du fleuve Litani ainsi que d’autres étapes programmées, notamment un important déploiement de l’armée libanaise au Liban-Sud. L’émissaire américain, Amos Hochstein, avait communiqué ces propositions aux responsables libanais lors de ses derniers passages à Beyrouth.

Par ailleurs, la question des armes du Hezbollah serait indépendante de l’application de la résolution 1701, selon plusieurs sources concordantes, "contrairement à la conviction qu’elle s’inscrirait dans le cadre du règlement global" à la frontière libano-israélienne. En effet, "des parties étrangères et locales s’opposeraient au retrait des armes du Hezb au-delà du Litani, insistant sur la mise en œuvre de la résolution onusienne 1559". Cette dernière stipule la limitation des armes aux mains "légitimes" (de l’État).

Ces propos interviennent dans le contexte de la poursuite des opérations militaires à Gaza et d’affrontements sur le sol libanais, malgré l’adoption, le 25 mars dernier, de la résolution 2728 du Conseil de sécurité de l’ONU pour un cessez-le-feu immédiat. Dans ce cadre, les négociations entre les médiateurs se poursuivent à Doha et au Caire, en vue de la mise en application d’un arrêt des hostilités et d’un échange d’otages israéliens contre des prisonniers palestiniens. 

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