Il n’y aura pas de président au Liban pendant au moins un an de plus, les efforts et les initiatives visant à sortir de l’impasse de l’élection présidentielle étant suspendus. Une éminente personnalité du camp de l’opposition a imputé cette impasse prolongée au "duo chiite" (Amal et le Hezbollah), qui a réussi à entraver les efforts du Quintette (États-Unis, France, Arabie saoudite, Égypte, Qatar), ainsi que toutes les initiatives locales, en raison de son attachement inflexible à son candidat à la présidence, Sleiman Frangié, et à la condition posée par le président de la Chambre des représentants, Nabih Berry, d’organiser un dialogue préélectoral.

"Il n’y aura pas d’élections présidentielles prochainement. Il faut s’attendre à une nouvelle année de vacance présidentielle", a déclaré cette personnalité de l’opposition.

Selon elle, la solution à la crise présidentielle au Liban est désormais étroitement liée à un règlement régional, car le duo chiite souscrit à l’agenda iranien et place les intérêts de Téhéran au-dessus de ceux du Liban. Dans l’état actuel des choses, la région se dirige vers une guerre ouverte au bout de laquelle un règlement s’imposera et donnera lieu à une solution au Liban.