Le Hezbollah serait préoccupé par la vague de démissions des députés du Courant patriotique libre (CPL) dirigé par Gebran Bassil, dont la dernière en date est celle de Simon Abi Ramia.

Des cercles politiques proches du parti pro-iranien révèlent que le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a reproché à M. Bassil les "ruptures" au sein du CPL, soulignant que "le moment est malvenu, à la veille de l’élection présidentielle, pour le mouvement de perdre des députés et de se retrouver affaibli".

Les cercles susdits expliquent que Gebran Bassil "s’est de nouveau rapproché du Hezbollah" dans le but de rétablir l’alliance entre eux. Le chef du CPL aurait demandé une rencontre avec Hassan Nasrallah pour discuter des bases d’une nouvelle alliance. Cependant, ce dernier n’a pas été satisfait des gestes de conciliation de M. Bassil après qu’il a perdu plusieurs députés de son bloc.

Des informations indiquent que la proposition de Gebran Bassil pour une nouvelle alliance repose sur le renoncement à la candidature de Jihad Azour à la présidence, en échange du retrait de Sleiman Frangié, le candidat du "tandem chiite" Amal-Hezbollah. De ce fait, le chef du CPL aurait proposé une liste de quatre candidats potentiels, deux anciens ministres et deux figures militaires, qui seraient "rassurants et acceptables pour le duo chiite".

M. Bassil ne se réconcilierait de manière permanente avec le Hezbollah et Amal que lorsque la situation sera réglée. Le but étant d’affaiblir l’opposition, notamment les Forces libanaises, et de contrer ses efforts pour obtenir les signatures de 65 parlementaires, nécessaires pour solliciter du président de la Chambre, Nabih Berry, la convocation d’une session parlementaire pour élire un président.

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