Après le refus du Hezbollah de mettre à profit l’aéroport René Mouawad, à Kleïate, ou tout autre aéroport, et de faire opérer exclusivement l’aéroport international Rafic Hariri, les cercles parlementaires de l’opposition ont exigé que la route de l’aéroport soit placée sous l’égide internationale. En effet, il a été avéré qu’elle était soumise à l’humeur et à la politique du Hezbollah. Celui-ci l’exploite selon son agenda comme carte de pression, outre le fait que l’aéroport est également soumis à ses intérêts. Ainsi, tant la route de l’aéroport que l’aéroport Rafic Hariri en soi ne sont plus sûrs.

Récemment, des demandes ont été formulées pour ouvrir le port de Jounieh et l’aéroport René Mouawad, à Kleïate, au tourisme et à la circulation des passagers. Cela permettra d’éviter l’interruption des communications aériennes entre le Liban et l’étranger en cas de guerre et de perturbation du trafic à l’aéroport Rafic Hariri. Et ce, malgré les garanties américaines que l’AIB ne subira pas les conséquences d’un éventuel conflit.

Les milieux politiques rappellent, à ce sujet, les garanties données par l’envoyé américain Amos Hochstein, selon lesquelles Beyrouth, l’aéroport et la banlieue sud de Beyrouth seraient épargnés en cas de représailles. Or, Israël a ciblé Fouad Chokr en plein cœur de la banlieue sud.

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