Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a demandé aux députés et aux cadres du parti de s’abstenir de tout commentaire sur la situation actuelle et d’attendre que la confusion ambiante se dissipe avant de se prononcer. Néanmoins, des réunions discrètes avec des membres de l’opposition se poursuivent, visant à examiner les derniers développements.

D’après certaines sources, un ambassadeur du groupe des Cinq (France, États-Unis, Arabie saoudite, Égypte, Qatar) aurait évoqué la possibilité d’élire un nouveau président de la République une fois les hostilités terminées. Par ailleurs, des membres de l’opposition souverainiste ont confié à Ici Beyrouth qu’ils tenteraient de persuader le président du Parlement, Nabih Berry, de convoquer une séance d’élection présidentielle, dans l’espoir qu’un nouveau chef de l’État et un gouvernement renouvelé puissent sauver le pays.