Pour le chef du courant Marada Sleiman Frangié, le Liban devait se tenir aux côtés de la Russie ou du moins adopter une politique de distanciation par rapport à la guerre russo-ukrainienne, ne pas condamner la démarche de Moscou, et surtout ne pas la décrire comme une invasion militaire ni demander à la Russie d’arrêter ses opérations militaires et de retirer ses forces d’Ukraine.

M. Frangié a critiqué la position du Liban par rapport à cette crise et notamment son soutien aux États-Unis contre la Russie. Il a déploré que Beyrouth ait voté en faveur de la recommandation américaine à l’Assemblée générale de l’ONU, soutenant que le Liban entretenait des relations avec la Syrie, qui a obtenu de la Russie le contrôle des frontières orientales et par le fait même la fermeture des points de passages face aux jihadistes.