Le chef des Marada, Sleiman Frangié, a indiqué, jeudi, qu’il ne voyait pas sa candidature, soutenue par le tandem Amal-Hezbollah, à la présidence de la République "comme une atteinte au processus démocratique d’élection du président, mais plutôt comme une consécration de ce processus".

M. Frangié a tenu ces propos au terme d’un entretien avec le patriarche maronite, Béchara Raï, à Bkerké. Dans sa déclaration, il a également souligné son attachement au siège patriarcal et son ouverture au dialogue.

Concernant son absence aux assises chrétiennes qui se tiennent à Bkerké, à la demande de Mgr Raï, dans l’espoir de dégager un consensus chrétien autour de plusieurs questions d’actualité, M. Frangié a déclaré: "Nous participons à tout dialogue auquel nous sommes officiellement conviés, mais nous n’assistons pas aux dialogues bilatéraux organisés à des fins d’isolement", a-t-il indiqué, en précisant que les Marada boycottent ces assises et non pas Bkerké.

M. Frangié a ensuite ajouté que la "sécurité des chrétiens passe par l’ouverture et le dialogue et non par la stigmatisation". "Si un document publié par Bkerké correspond à nos convictions, nous le soutiendrons", a-t-il conclu.