Un haut fonctionnaire auprès d’un pôle politique voit grand. Il aspire à être transféré de son poste administratif au corps diplomatique et brigue un poste d’ambassadeur en Europe, de préférence à Paris. Mais cette ambition s’est heurtée à l’attachement du Courant patriotique libre (CPL) à l’ambassadeur actuel de Beyrouth en France, Rami Adwane. Déçu, le fonctionnaire en question doit se rabattre sur une autre capitale.

De sources proches du débat autour des nominations, on indique que le président Michel Aoun est déterminé à effectuer un train de permutations diplomatiques afin de pouvoir remercier ceux qui l’ont servi durant son sexennat, comme c’est l’habitude à la fin de chaque mandat, lorsque les collaborateurs du chef de l’Etat sont autorisés à choisir les postes vers lesquels ils souhaitent être mutés. L’histoire ne dit cependant pas si la compétence est considérée comme un critère indispensable dans ces choix.