Comment les symboles du pouvoir syrien au Liban sont-ils tombés comme un château de cartes aux élections législatives ? Un analyste politique attribue cette chute à un conflit irano-syrien, dans le cadre de la volonté de l’Iran de s’approprier exclusivement "la carte libanaise", à l’instar de la Russie qui s’est emparée de la "carte syrienne" sans aucun partage. D’où le vote visant à empêcher la Syrie, dans le contexte actuel, d’étendre son influence au Liban et à bloquer son rôle dans des négociations qui paveraient la voie à de possibles solutions.

Des partis politiques proches de Damas ont accusé le président de la Chambre Nabih Berri ainsi que Walid Joumblatt d’avoir comploté pour faire tomber les candidats connus comme étant des "symboles syriens" sur les listes du Liban Sud, comme Assaad Hardan, au Chouf-Aley, comme Talal Arslan et Wi’am Wahhab, et à la Bekaa-Ouest, avec Elie Ferzli.